Bonjour,
Je suis né en 1960 dans une famille de cyclistes amateurs qui comptait même un semi-professionnel parmi elle. Entre ma 15ième et ma 20ième année, de 1975 à 1980 donc, je roulais assez régulièrement avec mon père le dimanche matin. Nous rejoignions alors de bonne heure les membres du Cyclo-Club de la vallée de Chevreuse (le CCVC si j'ai bonne mémoire) pour une centaine de kilomètres dans le magnifique parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse ...
Il y a quelques années, j'ai osé demander à mon vieux papa de me céder son beau vélo, un Vitus 992, afin que je puisse me rendre une à deux fois par semaine à mon travail en petite reine, histoire de garder la forme (30 km aller-retour).
Et puis je fais des petites sorties de temps à autre avec ma compagne qui adore ça mais qui se traine sur un Penzer de 11kg pas très sexy. Alors je me suis mis en tête de lui offrir un vélo digne de ce nom. Mais "quel vélo" comme on dit ?
Je dois avouer que je ne suis pas vraiment emballé par les vélos modernes. A moins d'y mettre un prix relativement considérable, je les trouve plutôt moches avec leur tubulure disproportionnée et leurs soudures grossières. Je pourrais bien sûr me rabattre sur un vélo relativement haut de gamme d'occasion à moitié prix, mais il faut encore trouver un cadre de 48 (XS comme on dit aujourd'hui ...) ce qui limite drastiquement le choix en terme esthétique. Cette taille n'étant pas fréquente, il faudrait nous contenter d'une couleur noire ou criarde, flanquée au surcroît d'un marquage hideux en lettres capitales et grasses ...
Alors pourquoi pas un vintage du même acabit que le 992, tout en finesse, minimaliste, élégant ? Oui mais là encore les prix sont relativement élevés quand on veut du très beau sur une taille peu fréquente.
A force de glaner de l’information sur le WEB (je n’y connaissais encore pas grand chose il y a une semaine sur les vélos vintages), je me suis dit que je pourrais récupérer l’équipement du mulet de mon père, un vélo équipé de garde-boues qu’il privilégiait l’hiver par mauvais temps, celui-là même qu’il me prêtait lors de nos courses dominicales. Je pourrai alors remonter intégralement cet équipement sur un cadre vintage d’occasion de taille 48.
Le cadre de ce mulet est un Vitus 172, taille 55 * 55. Il est équipé comme suit :
Pédalier Stonglight, 3 plateaux (52*42*32), manivelle 170.
Dérailleur AR Sachs-Huret Rival (apparemment un 41.1 D 2nd Style)
Dérailleur AV Sachs-Huret
Poignées et étriers de freins Shimano 105 (de l’époque -1970)
Moyeux Pelissier 2000 Professionnel
Jante Mavic (modèle à déterminer)
Potence ATAX
Cintre Mavic
Jeu de direction Miche
Selle cuir Broocks Professional
Destinée ou providence, je suis alors tombé sur un cadre correspondant parfaitement à ce projet : un Vitus 971, la gamme au-dessus du 172 donc, mais entièrement compatible techniquement et esthétiquement. Ce cadre acier de 2,5 kg (fourche comprise) serait même plus léger que le 992 en dural, 2,84 kg dans les mêmes conditions, possiblement en raison sa plus petite taille j’imagine …
Si cela est bien vrai, je devrais au final obtenir un vélo pas trop éloigné des 7,3 kg du 992 tout équipé. Pas mal si je le compare au Colnago moderne de mon gendre dont le poids (celui du vélo et non du gendre) se situe dans les mêmes eaux.
Et vu que ce cadre est cédé pour une poignée d’euros, nous allons même nous payer le luxe de le faire repeindre dans la couleur de notre choix, peinture cabine + vernis céramique s’il vous plaît, par l’artisan expérimenté chez qui j’ai trouvé le cadre en question (Cycle Fun Passion) que tout le monde connaît ici j’imagine.
Bref je suis super excité à l’idée de ce projet que je vais pouvoir exécuter moi-même grâce aux précieux conseils suivis sur la chaine Youtube « The Vintage Bike Factory » que vous connaissez tout aussi bien je m’en doute.
Je ne manquerai pas de témoigner sur ce forum de façon aussi détaillée que possible de l'avancée de ce projet afin que mon expérience puisse être utile à la communauté. Bien évidemment, j’espère moi-même trouver ici les précieuses informations qui pourraient me faire défaut tout au long de cette transformation.
Voilà, « en résumé », ce qui a motivé mon inscription.
Frazzi.
Je suis né en 1960 dans une famille de cyclistes amateurs qui comptait même un semi-professionnel parmi elle. Entre ma 15ième et ma 20ième année, de 1975 à 1980 donc, je roulais assez régulièrement avec mon père le dimanche matin. Nous rejoignions alors de bonne heure les membres du Cyclo-Club de la vallée de Chevreuse (le CCVC si j'ai bonne mémoire) pour une centaine de kilomètres dans le magnifique parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse ...
Il y a quelques années, j'ai osé demander à mon vieux papa de me céder son beau vélo, un Vitus 992, afin que je puisse me rendre une à deux fois par semaine à mon travail en petite reine, histoire de garder la forme (30 km aller-retour).
Et puis je fais des petites sorties de temps à autre avec ma compagne qui adore ça mais qui se traine sur un Penzer de 11kg pas très sexy. Alors je me suis mis en tête de lui offrir un vélo digne de ce nom. Mais "quel vélo" comme on dit ?
Je dois avouer que je ne suis pas vraiment emballé par les vélos modernes. A moins d'y mettre un prix relativement considérable, je les trouve plutôt moches avec leur tubulure disproportionnée et leurs soudures grossières. Je pourrais bien sûr me rabattre sur un vélo relativement haut de gamme d'occasion à moitié prix, mais il faut encore trouver un cadre de 48 (XS comme on dit aujourd'hui ...) ce qui limite drastiquement le choix en terme esthétique. Cette taille n'étant pas fréquente, il faudrait nous contenter d'une couleur noire ou criarde, flanquée au surcroît d'un marquage hideux en lettres capitales et grasses ...
Alors pourquoi pas un vintage du même acabit que le 992, tout en finesse, minimaliste, élégant ? Oui mais là encore les prix sont relativement élevés quand on veut du très beau sur une taille peu fréquente.
A force de glaner de l’information sur le WEB (je n’y connaissais encore pas grand chose il y a une semaine sur les vélos vintages), je me suis dit que je pourrais récupérer l’équipement du mulet de mon père, un vélo équipé de garde-boues qu’il privilégiait l’hiver par mauvais temps, celui-là même qu’il me prêtait lors de nos courses dominicales. Je pourrai alors remonter intégralement cet équipement sur un cadre vintage d’occasion de taille 48.
Le cadre de ce mulet est un Vitus 172, taille 55 * 55. Il est équipé comme suit :
Pédalier Stonglight, 3 plateaux (52*42*32), manivelle 170.
Dérailleur AR Sachs-Huret Rival (apparemment un 41.1 D 2nd Style)
Dérailleur AV Sachs-Huret
Poignées et étriers de freins Shimano 105 (de l’époque -1970)
Moyeux Pelissier 2000 Professionnel
Jante Mavic (modèle à déterminer)
Potence ATAX
Cintre Mavic
Jeu de direction Miche
Selle cuir Broocks Professional
Destinée ou providence, je suis alors tombé sur un cadre correspondant parfaitement à ce projet : un Vitus 971, la gamme au-dessus du 172 donc, mais entièrement compatible techniquement et esthétiquement. Ce cadre acier de 2,5 kg (fourche comprise) serait même plus léger que le 992 en dural, 2,84 kg dans les mêmes conditions, possiblement en raison sa plus petite taille j’imagine …
Si cela est bien vrai, je devrais au final obtenir un vélo pas trop éloigné des 7,3 kg du 992 tout équipé. Pas mal si je le compare au Colnago moderne de mon gendre dont le poids (celui du vélo et non du gendre) se situe dans les mêmes eaux.
Et vu que ce cadre est cédé pour une poignée d’euros, nous allons même nous payer le luxe de le faire repeindre dans la couleur de notre choix, peinture cabine + vernis céramique s’il vous plaît, par l’artisan expérimenté chez qui j’ai trouvé le cadre en question (Cycle Fun Passion) que tout le monde connaît ici j’imagine.
Bref je suis super excité à l’idée de ce projet que je vais pouvoir exécuter moi-même grâce aux précieux conseils suivis sur la chaine Youtube « The Vintage Bike Factory » que vous connaissez tout aussi bien je m’en doute.
Je ne manquerai pas de témoigner sur ce forum de façon aussi détaillée que possible de l'avancée de ce projet afin que mon expérience puisse être utile à la communauté. Bien évidemment, j’espère moi-même trouver ici les précieuses informations qui pourraient me faire défaut tout au long de cette transformation.
Voilà, « en résumé », ce qui a motivé mon inscription.
Frazzi.