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prosperjunior Mar 20 Oct - 19:51Bonsoir,
Je mets ici cette machine, mais j'aurais tout aussi bien pu la mettre dans la rubrique "cyclo-camping", car elle sait tout faire.
J'ai commandé le cadre et la fourche aux Ateliers de Maison Rouge de Tonnerre, dans l'Yonne, en m'adressant à leur bureau de Neuilly, près de la porte Maillot, qui était encore le repère des Boisis, Chapat, et consorts...
A l'époque j'étais bidasse, autant dire que je n'étais pas très argenté, et, si mes expériences précédentes m'avait donné des idées bien arrêtées sur ce que devait être une randonneuse, je n'avais pas les moyens de m'en payer plusieurs (des randonneuses, pas des idées
).
Je voulais pouvoir faire avec aussi bien du voyage itinérant léger, du cyclo-camping, du raid de plusieurs mois ou bien des brevets et de la grande distance, rien que ça
.
Je voulais donc une machine très rigide mais légère, passe-partout mais nerveuse, versatile mais fiable.
Je suis grand, donc du sur-mesures s'imposait, d'autant que je voulais absolument du 650b, je suis aller traîner rue Victor Hugo à Levallois, mais Ernest Csuka ne voulait pas me faire un cadre seul, et je n'avais pas les moyens de me payer un "Singer" complet. Je ne suis donc ressorti qu'avec une paire de porte-bagages surbaissés en tube chromé adaptables.
Je voulais aussi un constructeur ayant l'expérience des grands cadres haubannés légers. C'est donc tout naturellement que je me suis tourné vers les établissements AMR, par ailleurs producteurs des tubes "Camus" d'un excellent rapport qualité/poids/prix et constructeurs habituels de tandems légers haubannés.
J'avais déjà accumulé pas mal de pièces détachées : freins cantilever Mafac tandem, roues à moyeux Maxi-Car et jantes Super Champion, pédalier TA, cintre Philippe, selle Idéale 92, et les fameux porte-bagages que j'avais remis à AMR pour que les brasures nécessaires soient faites dès le départ.
Et c'est comme ça qu'en décembre 1980 j'ai pris livraison de mon cadre haubanné en Camus 779 avec jeu de direction et de pédalier montés. Je me suis attaqué directement au montage et en janvier 1981, "Marquise", puisque c'est ainsi que j'ai immédiatement baptisée cette machine, prenait la route :
Le premier montage avec dérailleurs Simplex ne me satisfaisant pas, je l'ai rapidement modifié avec un Shimano 600 "Arabesque" à l'avant, et un Suntour Vx chape moyenne à l'arrière.
Sous cette configuration, elle a parcouru de nombreux milliers de kilomètres, brevets, randonnées permanentes, vacances en cyclo-camping :
Paris-Brest-Paris en 1983 :
et un tour de Scandinavie en cyclo-camping au départ d'Orléans en 1985 notamment :
Après une longue interruption (vie de famille, boulot, déménagements, etc...), je l'ai remise en état en 2014, les cycles Pierre Perrin d'Egly (91) m'ayant refait une fourche en Reynolds, la précédente ayant morflé lors d'une chute au retour en France en 1985.
Je l'ai remontée comme à l'origine, à l'exception des dérailleurs Campagnolo, d'une qualité nettement supérieure :
Les surbaissés arrière ont disparu lors d'un déménagement, mais comme l'âge m'incite à ne plus "cyclocamper", cela ne me manque pas et ne m'empêche pas de faire de belles randonnées itinérantes avec couchage sous un toit, la dernière en date étant un "tour du bocal" d'un peu plus de 1100 kms la dernière semaine du déconfinement (voir récit sur : tour du bocal).
La randonneuse universelle existe, je vis avec
...
Je mets ici cette machine, mais j'aurais tout aussi bien pu la mettre dans la rubrique "cyclo-camping", car elle sait tout faire.
J'ai commandé le cadre et la fourche aux Ateliers de Maison Rouge de Tonnerre, dans l'Yonne, en m'adressant à leur bureau de Neuilly, près de la porte Maillot, qui était encore le repère des Boisis, Chapat, et consorts...
A l'époque j'étais bidasse, autant dire que je n'étais pas très argenté, et, si mes expériences précédentes m'avait donné des idées bien arrêtées sur ce que devait être une randonneuse, je n'avais pas les moyens de m'en payer plusieurs (des randonneuses, pas des idées
).Je voulais pouvoir faire avec aussi bien du voyage itinérant léger, du cyclo-camping, du raid de plusieurs mois ou bien des brevets et de la grande distance, rien que ça
.Je voulais donc une machine très rigide mais légère, passe-partout mais nerveuse, versatile mais fiable.
Je suis grand, donc du sur-mesures s'imposait, d'autant que je voulais absolument du 650b, je suis aller traîner rue Victor Hugo à Levallois, mais Ernest Csuka ne voulait pas me faire un cadre seul, et je n'avais pas les moyens de me payer un "Singer" complet. Je ne suis donc ressorti qu'avec une paire de porte-bagages surbaissés en tube chromé adaptables.
Je voulais aussi un constructeur ayant l'expérience des grands cadres haubannés légers. C'est donc tout naturellement que je me suis tourné vers les établissements AMR, par ailleurs producteurs des tubes "Camus" d'un excellent rapport qualité/poids/prix et constructeurs habituels de tandems légers haubannés.
J'avais déjà accumulé pas mal de pièces détachées : freins cantilever Mafac tandem, roues à moyeux Maxi-Car et jantes Super Champion, pédalier TA, cintre Philippe, selle Idéale 92, et les fameux porte-bagages que j'avais remis à AMR pour que les brasures nécessaires soient faites dès le départ.
Et c'est comme ça qu'en décembre 1980 j'ai pris livraison de mon cadre haubanné en Camus 779 avec jeu de direction et de pédalier montés. Je me suis attaqué directement au montage et en janvier 1981, "Marquise", puisque c'est ainsi que j'ai immédiatement baptisée cette machine, prenait la route :
Le premier montage avec dérailleurs Simplex ne me satisfaisant pas, je l'ai rapidement modifié avec un Shimano 600 "Arabesque" à l'avant, et un Suntour Vx chape moyenne à l'arrière.
Sous cette configuration, elle a parcouru de nombreux milliers de kilomètres, brevets, randonnées permanentes, vacances en cyclo-camping :
Paris-Brest-Paris en 1983 :
et un tour de Scandinavie en cyclo-camping au départ d'Orléans en 1985 notamment :
Après une longue interruption (vie de famille, boulot, déménagements, etc...), je l'ai remise en état en 2014, les cycles Pierre Perrin d'Egly (91) m'ayant refait une fourche en Reynolds, la précédente ayant morflé lors d'une chute au retour en France en 1985.
Je l'ai remontée comme à l'origine, à l'exception des dérailleurs Campagnolo, d'une qualité nettement supérieure :
Les surbaissés arrière ont disparu lors d'un déménagement, mais comme l'âge m'incite à ne plus "cyclocamper", cela ne me manque pas et ne m'empêche pas de faire de belles randonnées itinérantes avec couchage sous un toit, la dernière en date étant un "tour du bocal" d'un peu plus de 1100 kms la dernière semaine du déconfinement (voir récit sur : tour du bocal).
La randonneuse universelle existe, je vis avec
...
, et vivre avec une Marquise, ce n'est pas donné à tout le monde 
et ces belles photos !
), ça fait du bien de sortir après cette semaine de flotte quasi ininterrompue 
), doivent le respect à ma Marquise, d'abord, et elles sont toujours partantes pour aller batifoler avec moi dans la campagne 
?..
