Salut à tous !
Je passe comme il se doit par la case Présentation... bien qu'il ne s'agisse pas de mon premier message, ayant été trop empressé de commenter deux posts qui ont titillé mon intérêt (et qui, en plus, s'avéraient être des déterrages ).
Par contre, je vous préviens : quand je me lance dans un récit, j'en fais un pavé.
Je suis Alteo, je viens tout juste de passer la quarantaine (argh), et j'ai baigné dans le matos VTT dès mon adolescence, au milieu des années 90 : c'est quand j'ai découvert l'existence des manettes RapidFire de Shimano, alors que je ne connaissais guère que les leviers non-indexés d'entrée de gamme de mon VTT junior, que je m'y suis intéressé.
Evidemment, la pratique du VTT était également devenue une passion. Je m'intéresse au matos surtout quand je l'utilise.
Je suis issu d'une famille modeste et j'ai grandi dans une banlieue ni trop dense ni trop calme de Paris, trop loin des centre-villes mais en plein dans les zones de chalandise des hypermarchés. Pour ces raisons, nos habitudes de consommation étaient quasi-exclusivement situées dans les enseignes du coin, notamment Carrefour mais surtout Continent : on y achetait tout, y compris les vélos.
C'était l'âge d'or du VTT en France, une époque où la loi n'obligeait pas encore à vendre les vélos prêts à rouler et une période pendant laquelle les hypermarchés avaient une part non-négligeable du marché, en vendant leurs VTT dans des cartons pour une somme dérisoire. Leur offre se payait même le luxe d'être plutôt complète.
Parce qu'on avait des moyens limités et parce que je n'ai jamais été inspiré par des réels pratiquants, j'ai commencé à m'intéresser au matos VTT tout en bas de l'échelle, avec des Champion et des Topbike d'entrée de gamme. Ca me paraît être une hérésie aujourd'hui, mais l'ado que j'étais rêvait sur des vélos vendus chez Continent et Carrefour qu'il ne pouvait pas s'offrir.
Mon entourage et mon voisinage n'avait de toute façon rien de plus abouti que des modèles équipés de transmissions Shimano Altus C10. Donc, avec mon échelle de valeur très basse à cette époque, ce sont des VTT en acier Hi-Ten équipés de groupes Shimano Altus A10 ou Altus A20 qui me faisaient envie.
Par la suite, j'ai commencé à lire VTT Mag, et j'ai découvert ce que sont réellement les vélos de hypermarchés, j'ai commencé à connaître des marques plus spécialisées (Marin, Kona, GT, etc...), et surtout, j'ai découvert Rockrider et Nakamura, toujours qualifiées de "très bon rapport qualité/prix". Alors mes rêves ont quitté Continent et Carrefour pour aller se réfugier chez Décathlon, seule enseigne accessible et citée dans la presse spécialisée.
C'est à ce même moment que j'ai fait connaissance avec la gamme complète de composants VTT de Shimano, de l'Altus C20 au tout nouveau XTR, qui venait de faire son apparition.
Mon premier VTT aurait pu être un Champion chromé équipé d'une transmission Shimano Alivio complète, vendu 1490F chez Continent (il avait un équivalent chez Topbike et chez Micmo, donc clairement, c'est du Made in Cycleurope), mais faute de moyens, ce fut un Champion LG70, 1090F, équipé d'une transmission Shimano Altus C50 (certains exemplaires avaient des manettes Altus C20, ce qui était le cas du mien, et j'ai encore ces manettes) et acheté un beau jour de 1994.
J'en étais fier au début, et puis il s'est avéré un peu vite limité : les 3x6 vitesses, c'était pas génial, le cadre ne pouvait pas accueillir un dérailleur 7 vitesses, et d'ailleurs, la roue arrière n'acceptait que les cassettes-roue libre à visser, disponibles uniquement en 6v.
J'étais au lycée, et avec mon modeste argent de poche, j'ai écumé les Go Sport, Décathlon et autres hyper à la recherche de pièces pas trop chères pour l'améliorer. Et le pire, c'est que j'y suis parvenu, ce qui, à l'époque où il n'y avait pas Alltricks, était un exploit ! Il s'est retrouvé avec une nouvelle peinture et une transmission Shimano Altus de 1997, pour ce qui a été le premier upgrade ma vie.
Bon, après, j'ai commencé à gagner de l'argent avec des petits boulots, et j'ai cherché à avoir enfin un vrai VTT, avec un peu plus d'ambition. J'ai acheté un cadre de Rockrider 640 en acier Chromoly, équipé dans un premier temps avec les pièces de mon Champion upgradé, avant de l'upgrader progressivement : d'abord en passant à une transmission Shimano Alivio, puis en passant à une transmission Shimano STX-RC 3x8 avec des roues plus légères à moyeux Sachs 5.0 et jantes Mavic 217 qui l'ont transformé.
Vers 2002, j'ai eu le "rêve" de passer à un modèle plus sportif et plus abouti, tout en restant quand même dans un budget relativement raisonnable. J'ai donc lorgné sur un... Topbike.
Mais ce choix était réfléchi : d'abord, à cette époque, Carrefour avait une grosse ambition pour ses vélos et songeait vraiment peser sur le marché et faire de l'ombre à Décathlon. De ce fait, non seulement l'enseigne sponsorisait un champion de VTT (dont le nom m'échappe), mais en plus, celui-ci était équipé d'un Topbike engagé en compétition (et voir un Topbike dans VTT Mag me faisait halluciner). Et puis, surtout, la gamme Topbike était extrêmement aboutie et en offrait beaucoup pour pas cher.
Le Topbike sur lequel je lorgnais avait ainsi un cadre alu, une fourche à suspension et une transmission complète Shimano Deore LX pour seulement 750€, là où les Rockrider étaient certes à un prix aussi compétitif, mais s'équipaient de composants de compromis.
Mais je trouvais mon Rockrider 640 encore très bon et la dépense était quelque peu superflue, donc je n'ai jamais sauté le pas (j'aurais peut-être dû...).
Bref, j'ai un peu raconté ma vie.
Mais l'idée générale, c'est que ma situation dans les années 90 a fait que j'étais très porté sur les Champion, Topbike et Rockrider de cette période. Et c'est en me demandant si je pouvais retrouver des photos de VTT Champion que je suis arrivé un peu par hasard sur ce forum, en tombant sur le post de ce Rocky Heights 2.
Depuis, je regarde avec un certain intérêt les histoires de remise en route des VTT vintage que vous racontez.
Je passe comme il se doit par la case Présentation... bien qu'il ne s'agisse pas de mon premier message, ayant été trop empressé de commenter deux posts qui ont titillé mon intérêt (et qui, en plus, s'avéraient être des déterrages ).
Par contre, je vous préviens : quand je me lance dans un récit, j'en fais un pavé.
Je suis Alteo, je viens tout juste de passer la quarantaine (argh), et j'ai baigné dans le matos VTT dès mon adolescence, au milieu des années 90 : c'est quand j'ai découvert l'existence des manettes RapidFire de Shimano, alors que je ne connaissais guère que les leviers non-indexés d'entrée de gamme de mon VTT junior, que je m'y suis intéressé.
Evidemment, la pratique du VTT était également devenue une passion. Je m'intéresse au matos surtout quand je l'utilise.
Je suis issu d'une famille modeste et j'ai grandi dans une banlieue ni trop dense ni trop calme de Paris, trop loin des centre-villes mais en plein dans les zones de chalandise des hypermarchés. Pour ces raisons, nos habitudes de consommation étaient quasi-exclusivement situées dans les enseignes du coin, notamment Carrefour mais surtout Continent : on y achetait tout, y compris les vélos.
C'était l'âge d'or du VTT en France, une époque où la loi n'obligeait pas encore à vendre les vélos prêts à rouler et une période pendant laquelle les hypermarchés avaient une part non-négligeable du marché, en vendant leurs VTT dans des cartons pour une somme dérisoire. Leur offre se payait même le luxe d'être plutôt complète.
Parce qu'on avait des moyens limités et parce que je n'ai jamais été inspiré par des réels pratiquants, j'ai commencé à m'intéresser au matos VTT tout en bas de l'échelle, avec des Champion et des Topbike d'entrée de gamme. Ca me paraît être une hérésie aujourd'hui, mais l'ado que j'étais rêvait sur des vélos vendus chez Continent et Carrefour qu'il ne pouvait pas s'offrir.
Mon entourage et mon voisinage n'avait de toute façon rien de plus abouti que des modèles équipés de transmissions Shimano Altus C10. Donc, avec mon échelle de valeur très basse à cette époque, ce sont des VTT en acier Hi-Ten équipés de groupes Shimano Altus A10 ou Altus A20 qui me faisaient envie.
Par la suite, j'ai commencé à lire VTT Mag, et j'ai découvert ce que sont réellement les vélos de hypermarchés, j'ai commencé à connaître des marques plus spécialisées (Marin, Kona, GT, etc...), et surtout, j'ai découvert Rockrider et Nakamura, toujours qualifiées de "très bon rapport qualité/prix". Alors mes rêves ont quitté Continent et Carrefour pour aller se réfugier chez Décathlon, seule enseigne accessible et citée dans la presse spécialisée.
C'est à ce même moment que j'ai fait connaissance avec la gamme complète de composants VTT de Shimano, de l'Altus C20 au tout nouveau XTR, qui venait de faire son apparition.
Mon premier VTT aurait pu être un Champion chromé équipé d'une transmission Shimano Alivio complète, vendu 1490F chez Continent (il avait un équivalent chez Topbike et chez Micmo, donc clairement, c'est du Made in Cycleurope), mais faute de moyens, ce fut un Champion LG70, 1090F, équipé d'une transmission Shimano Altus C50 (certains exemplaires avaient des manettes Altus C20, ce qui était le cas du mien, et j'ai encore ces manettes) et acheté un beau jour de 1994.
J'en étais fier au début, et puis il s'est avéré un peu vite limité : les 3x6 vitesses, c'était pas génial, le cadre ne pouvait pas accueillir un dérailleur 7 vitesses, et d'ailleurs, la roue arrière n'acceptait que les cassettes-roue libre à visser, disponibles uniquement en 6v.
J'étais au lycée, et avec mon modeste argent de poche, j'ai écumé les Go Sport, Décathlon et autres hyper à la recherche de pièces pas trop chères pour l'améliorer. Et le pire, c'est que j'y suis parvenu, ce qui, à l'époque où il n'y avait pas Alltricks, était un exploit ! Il s'est retrouvé avec une nouvelle peinture et une transmission Shimano Altus de 1997, pour ce qui a été le premier upgrade ma vie.
Bon, après, j'ai commencé à gagner de l'argent avec des petits boulots, et j'ai cherché à avoir enfin un vrai VTT, avec un peu plus d'ambition. J'ai acheté un cadre de Rockrider 640 en acier Chromoly, équipé dans un premier temps avec les pièces de mon Champion upgradé, avant de l'upgrader progressivement : d'abord en passant à une transmission Shimano Alivio, puis en passant à une transmission Shimano STX-RC 3x8 avec des roues plus légères à moyeux Sachs 5.0 et jantes Mavic 217 qui l'ont transformé.
Vers 2002, j'ai eu le "rêve" de passer à un modèle plus sportif et plus abouti, tout en restant quand même dans un budget relativement raisonnable. J'ai donc lorgné sur un... Topbike.
Mais ce choix était réfléchi : d'abord, à cette époque, Carrefour avait une grosse ambition pour ses vélos et songeait vraiment peser sur le marché et faire de l'ombre à Décathlon. De ce fait, non seulement l'enseigne sponsorisait un champion de VTT (dont le nom m'échappe), mais en plus, celui-ci était équipé d'un Topbike engagé en compétition (et voir un Topbike dans VTT Mag me faisait halluciner). Et puis, surtout, la gamme Topbike était extrêmement aboutie et en offrait beaucoup pour pas cher.
Le Topbike sur lequel je lorgnais avait ainsi un cadre alu, une fourche à suspension et une transmission complète Shimano Deore LX pour seulement 750€, là où les Rockrider étaient certes à un prix aussi compétitif, mais s'équipaient de composants de compromis.
Mais je trouvais mon Rockrider 640 encore très bon et la dépense était quelque peu superflue, donc je n'ai jamais sauté le pas (j'aurais peut-être dû...).
Bref, j'ai un peu raconté ma vie.
Mais l'idée générale, c'est que ma situation dans les années 90 a fait que j'étais très porté sur les Champion, Topbike et Rockrider de cette période. Et c'est en me demandant si je pouvais retrouver des photos de VTT Champion que je suis arrivé un peu par hasard sur ce forum, en tombant sur le post de ce Rocky Heights 2.
Depuis, je regarde avec un certain intérêt les histoires de remise en route des VTT vintage que vous racontez.