Mon 1er voyage en randonneuse

Bonsoir les Gogos,

Quelques photos de mon 1er voyage avec mon Méral.

1ère étape. 73 km pour faire la bise au facteur de Ste Sévère.
Arrêt technique à Morlac, le garde-boue arrière commençait à sculpter le pneu !
J'en ai plein les mollets, je n'ai eu autant de montées à faire! Les 5 derniers km ont été durs.
Je vous recommande le camping municipal de Ste Sévère. Juste 8 emplacements et les sanitaires ( tout neuf) sont d'une grande propreté.

2ème étape, 106 km ! (mon record de distance )Départ du camping de Ste Sévère à 7h30 pour aller voir le pont canal de la Tranchasse. Via : St Christophe le Chaudry, Saulzais le Potier avec ses maisons en grés rose, le château d'Ainay le Vieil où je prend le canal de Berry. Après St Amand Montrond, je n'avais pas envie de me taper 16km de chemins défoncés, donc direction Dun/Auron par les D951 et D953.

Dernière étape de 51km.
Retour à la maison par les départementales et le canal de Berry.
Bilan très positif de ce périple de 230 km. J'ai déjà envie de partir plus loin et plus longtemps.
Bravo aux cycles Méral pour la qualité de leurs vélos. 40 ans après ils roulent toujours aussi bien.

Joli périple, joli vélo, jolies photos et... joli maillot !

Un grand bravo.


On voit finalement tres peu de personnes qui osent le voyage en velo vintage.

Manu68 a écrit:Un grand bravo.

On voit finalement tres peu de personnes qui osent le voyage en velo vintage.

Merci. Je n'ai que celui-ci pour voyager donc je l'utilise.
Je compte bien partir un jour avec beaucoup plus ancien.

Un beau périple. J'ai osé le voyage en vélo vintage mais quand je suis tombé en panne la seule solution a été le rapatriement. L'Indre et le Cher sont deux beaux départements à visiter. Bientôt le canal de Berry à Vélo permettra un trajet de Saint Aignan sur Cher à Monmarrault.

Par curiosité, quelle panne a mis un terme a ton aventure ?.

Roue libre qui s'est ouverte en deux, blocage rapide qui a cassé dans la foulée à cause d'un moyeu arrière faussé qui tournait patate dans un cadre vrillé. Mais je ne m'en suis vraiment rendu compte qu'une fois la panne venue. C'est une roue en 650b

magnifique , bravo une trés chouette balade ça donne envie

on sent le vélo qu'est heureux là; c'est clair.. ça a besoin de grand air ces vieux tas de ferraille.

Waooooow.
Purement génial.
Avec de sublimes sacoches dignes de ton beau meral de surcroît, je suis fan, merci du partage.
On commence par 2/3 jours puis on y passe des mois… 🥰

Bravo, il faut être courageux pour se lancer ; mais cela vaut le coup.

Merci pour le partage

C'est vrai que j'utilise pas de vélo de 40 ans pour de l'itinérance, mais sur un 200 à la journée ça me pose pas de souci. Maintenant, c'est pas du tout exclu que ça arrive et même rapidement, mais pas avec les sacoches d'époque! Et j'ai encore une canadienne en toile, mais comptez pas la voir non plus voyager, je lui envisage une retraite paisible!

Faut songer embarquer une trousse conséquente, prête à palier le moindre pépin vintage, et même en cas de souci majeur, le bon point du vintage c’est la possibilité de réparer à moindre coût et c’est non négligeable.
Dénicher du bon coin en urgence…
De plus il y a des gogos partout en France. 🥳

Quelques soient les sacoches, elles douilleront, anticiper des capotes pluie supplémentaires sur les sacoches moindrement imperméables…

3 mois sur les routes en CT3 l’année dernière et bien parti pour réitérer voire plus cette saison. Je serais incapable de couvrir financièrement le moindre souci en vélo moderne et serais donc à l’inverse bien moins aventureux si je ne roulais pas en vintage

Pour les petits bobos vintage ou moderne aucune incidence, pour les gros où les normes de filetage,de diamètre ou d'écartement ont changé c'est plus embêtant.

Ne voyageant que comme ça, je ne vois pas où est le souci ... Les aléas se transforment toujours en bons souvenirs, que ce soit une roue-libre flinguée en pleine Haute-Loire par un temps pourri, ou un axe de pédalier cassé au bord du canal latéral à la Loire !



Ces photos me rappellent mon retour de Vélocipédia à Moulins en 2019, j'étais aussi passé devant le château d'Ainay-le-Vieil en remontant vers St-Florent, un itinéraire très chouette .

Je ne peux qu’abonder ProsperJunior.
Des souvenirs impérissables !
Genre une bonne sœur de l’Eglise de Saint Dye qui a défaut de marteau me confia - avant de filer - une pierre séculaire de l’église pour frapper sur le pointeau me permettant de resserrer le mécanisme interne d’une roue libre Atom.
La roue libre avait un entretien qui m’était inconnu de base, elle figurait sur une roue de rechange généreusement donnée par JJJ !
Tout cela suite à des casses successives de rayons de 42 ans et une déformation irrattrapable de la jante d’origine du vélo, à cause de de folles descentes à vide des coteaux du Bourgogne Vélo Festival, où je rencontrais ChristopheP.
Je n’avais jamais autant improvisé de ligatures de rayons pour espérer rejoindre JJJ et Vichy.
Impérissable souvenir !
La gente sœur insista pour que je replace la pierre « sacrée » près des portes de l’église, ce que bien évidemment j’accomplis suite à cette réparation.
Amen.

Les premières fois que je suis parti loin, sans ligne de train de repli etc., je balisais sec. Je n'étais pas loin d'emporter un pédalier de secours, au cas où ! (en tout cas, j'emportais un dérailleur avant, et j'emporte encore maintenant un cage entière de dérailleur arrière ;D).

Puis, bon. Une casse voiture, ça vous plante aussi. Une casse de vélo "moderne", tout autant ! Les bouclards sont rares sur mes parcours et les standards aussi nombreux qu'incompatibles. Matos moderne ou pas, il serait peu probable qu'ils puissent me dépanner. A moins de rouler avec le d4 du moment (pas plus de 5 ans, svp) ou un truc dans le genre.

Donc je soigne maniaquement l'entretien de mes vélos qui vont loin et je développe mon sens du matériel marginal sur mon journalier ;D

Le fait d'avoir tritouillé le moindre boulon et polish la moindre surface sur nos vintage leur donne tout de même un avantage. On a une petite idée de ce qu'on a sous le pied. Et on est peut-être un tout petit peu moins neuneu que la plupart des autres cyclistes, par la même occasion xD

Je comprends, mais d'expérience, les cages se redressent, à la main, ou se tordent au tournevis, et les chaînes s'écourtent !
Tu sors ton smartphone pour la longueur de chaine et ton dérive chaine - meme les chaines ne douillent que localement.
Et meme si poisse se déroule - Loi de Murphy - un samedi soir, tu survis jusqu'à lundi fort de ton paquetage.
D'ailleurs le dimanche les vendeurs du bon coin sont plus dispos.

Par contre je te rejoins Frob ! C'est clair. L'appropriation de chacune de ses montures à avoir tout démonter/fignoler/remonter...

Il est des choses, une roue en 650b ou une manivelle triple plateaux en pas français qu'il devient difficile de trouver sous le sabot d'un cheval. La panne existe et peut te forcer à rentrer. Tant pis pour le reste du voyage, le début était agréable. Un petit échec de temps en temps pousse au c.. et te force à trouver un autre objectif !

J'oubliais: bravo et merci, Zesingle !

(Nous devrions effectivement un peu mieux documenter nos vadrouilles ;)

Jolies photos ! avec une randonneuse bien chargée par de belles sacoches

l'avantage de rouler voyage en terre africaine, c'est qu' en pleine brousse, tu auras de quoi dormir, manger, te laver, et, a la fin, ce ne sera pas facile de repartir, par ce ""qu'ici, c'est chez toi".  c'est que tout les jours, c'est ouvert.. y'a rien, mais avec rien tu fais tout. besoin, d'une clé spécifique pour demonter une cassette: dix minutes chez le forgeron du coin, et avec deux bouts de fer plat, c'est fait..   souder un cadre, sera des plus simple. si tu ne cherches pas du materiel epoque compatible, tu repartiras, d'ou tu es....  
dans le sujet a suivre,  un tour chez un bouclard local: "rayonnage d'une roue".

https://www.velovintageagogo.com/t21479-balades-senegalaises-en-vtt-gt-avalanche#334151

Le voyage avec ce type de vélo m'intéresse, car j'ai le rêve de réaliser un jour un grand voyage (environ 6 mois en solitaire).
Et plus j'y pense , plus ce sera avec un vélo de ce type .
Autrement dit, je n'arrive pas à me convaincre que j'aurai potentiellement moins de souci avec un vélo "moderne".

Pour l'instant ce projet consiste à lire des récits de voyage d'autre personnes, et ce que je peux en interpréter, c'est que les problèmes concernent majoritairement toujours les même thèmes, quels que soit d'ailleurs le type de vélo utilisé.
Sauf erreur de ma part, beaucoup possèdent des vélos "modernes", et rencontrent quand même les mêmes soucis.

Le vrai soucis commence vraiment quand on ne sait pas le résoudre, ou bien que l'on a pas le materiel et les outils nécessaires.
Sinon ce n'est pas un souci !

- Rayon de roue arriere cassé.
C'est surtout un problème sur la roue arrière à cause du démontage éventuellement nécessaire de la roue libre pour changer le rayon cassé.
Ce problème ne concerne pas la roue avant , puisque n'importe quel gogo de base sait par définition rayonner une roue entière et aura à disposition une clé à rayon et des rayons . (le cycliste moyen va chercher un magasin pour acheter une roue neuve, ce qui n'est pas forcement facile au milieu de la laponie)).
Pour un long voyage, il faudrait donc idealement emmener au moins l'outil spécifique necéssaire pour démonter la roue libre, et des rayons bien entendu.
De plus, beaucoup de vélo anciens ont des pneus d'assez faibles sections, donc charge plus difficile à encaisser. (ça c'est un point sur lequel j'ai un doute, section minimale de pneus pour pas avoir de gros soucis ???)

Cela laisse aussi à réfléchir sur la grande nécessité de favoriser vraiment le chargement sur l'avant , le changement de rayons n'étant pas un souci.

- freinage
C'est le point qui me laisse le plus sceptique. En fait je ne voit pas vraiment ce qui peu clocher sur n'importe quel systeme (à part eventuellement un freinage à disque hydraulique, et encore ..)
Bien entretenu, m'importe quel système peut faire l'affaire, et à part un câble ou des patins à changer, je ne vois pas ce qui peut arrêter un gogo m'importe ou dans le monde. (vous ne partiriez pas sans cable et patin de rechange , n'est-ce pas ?)

- parfois porte bagage et/ou pare boue.
ça, c'est pour ceux qui arrivent à casser des portes bagages.
Je ne vois qu'un problème de surpoids, qui se résoud en baissant le poids , ou bien un souci de chemin défoncé, qui ne concerne pas en principe le voyageur en randoneuse vintage.

Le problème des pare boue est un choix personnel.
Cela peut amener des soucis, mais c'est aussi une bonne protection, y compris du pedalier derailleur etc...
Cela peut se résoudre en les supprimant, ce qui permet aussi éventuellement des pneus de plus grosse section, et un démontage plus compact du vélo (pour prendre un train ou autre. ).

- dérailleur.
Là encore j'ai l'impression que bon nombres de soucis peuvent être évités par un entretien scrupuleux du vélo en cours de voyage, graissage, resserage des galet, etc...
Pour les gros pépins, je suppose qu'un gogo averti aura tours un derailleur arriere de rechange dans ses sacoches. (on peut rouler sans derailleur avant )

J'ai l'impression donc que les 2 problématiques rencontrées dans l'immense majorité des cas sont la charge trop importante sur l'arrière du vélo, combiné sans doute avec une méconnaissance de la mecanique vélo et un manque d'entretien préventif pendant le voyage lui même.


Un aspect important est la confiance que l'on a dans son vélo, et le type de parcours que l'on veut faire avec.
En fait, il faut partir avec le vélo avec lequel on a envie de partir, connaitre les points faibles, et savoir comment y remédier .
Pour tout le reste, il y a une invention géniale qui s'appelle la Carte Bleue, sans oublier la politesse.

Pour faire principalement un long voyage sur la route ou des pistes gravel pas méchantes, il vaut sans doute mieux une randoneuse vintage qu'un VTT tout suspendu avec des pneus à crampon.
Celui qui va ne faire que du bivouac strict n'a pas exactement les mêmes besoins que celui qui roulera en europe et ira assez dans des bungalow au camping ou dans des hotels (plus facile de laver et secher du linge, meilleures condition pour entretenir le materiel etc...).

Donc pour résumer, je pense que tout voyage sur route, piste cyclable, chemin de halage, ... est envisageable en europe en vélo vintage , à condition de voyager le plus léger possible en materiel (vetement , electronique, ...), afin de pouvoir emmener certains outils et pièces de rechange trés spécifiques au vélo concerné.
On rencontrera des soucis, mais selon toute vraisemblance on pourra les résoudre et poursuivre sa route.

Dans mon jeune temps (1985), je suis parti 6 mois faire le tour de la Scandinavie et retour par l'Ecosse et l'Angleterre avec ma Marquise.
8000 kms sur des routes dont pas mal sur des routes à la mode "gravel", notamment dans le centre de la Suède.
Avec deux randonneuses cyclo-camping sur mesure, qui, à l'époque n'étaient pas "vintage", mais au niveau des soucis mécaniques rencontrés cela ne changeait strictement rien : il fallait de toute façon être autonome.
Roues de 650bx32, triple plateau équipement de qualité neuf et tout dural, machines montées par mes soins donc sans aucune surprise de montage, freins cantilever "tandem", plus un tambour à l'arrière pour moi (mon vélo faisait 56kg chargé).
Le plus gros souci mécanique concerne les rayons de ma roue arrière qui pétaient dans les descentes de fjords en Norvège, quand le frein à tambour chauffait au rouge ... C'était facile à changer avec un moyeu à boutonnières, mais j'y passais 20 minutes à chaque fois (le temps d'attendre ma compagne en bas), et puis en Ecosse j'ai fondu l'excentrique en alu du tambour, qui après "lobotomisation" est devenu moyeu normal ... Sinon, les brasures de nos porte-sacoches surbaissés ont cassé en Ecosse, et ont été réparées dans un atelier de chaudronnerie à Glasgow, et on a cassé une roue libre en plein milieu du Kent, réparée sur place avec un bout de corde à piano sorti du lot de bord et démontée à l'aide d'un clou de charpentier emprunté sur un chantier de construction. Quelques crevaisons mais assez peu, deux pneus changés en cours de route et c'est tout.
On est jamais à l'abri de d'une galère, mais le soin apporté au montage fait 80% de la sérénité en cours de route.
L'outillage était classique, avec dérive-chaîne et clé à rayons, complété des arraches pédalier et roue-libre convenables, d'un bout de chaîne, de câbles de rechange, d'un peu de boulonnerie et de 4 pneus et de 4 chambres à air. On en a ramené plus qu'on n'en a utilisé ...
Finalement, avec du matériel en bon état au départ, les plus grosses difficultés n'étaient pas mécaniques :

ça a du être un beau voyage.
Bravo !

Au fond, je crois qu'on pense exactement la même chose.
La difficulté d'un périple vient de l'ensemble (la météo, le bonhome, l'état des routes, l'état d'esprit, le velo, les sacoches, ...).
Le vélo n'est pas forcement le maillon le plus faible. Mais c'est un maillon qu'on évoque souvent car si mal préparé, ça peut être galère.
Comme tu l'as dit, tu n'as pas évité les casses de rayons, mais cela était insignifiant du moment qu tu avais de quoi réparer et comment faire.

Pour le reste, la roue libre ou le tambour , c'est plus embêtant.