Puisque Khunsa préfère s'en tenir à ses cours de typographie, je vais faire à mon tour un court compte-rendu de cette banane badenbadenoise...
Oui, ce fut un plaisir de tous se retrouver à Baden Baden, de revoir les Ostrogogos, les Panamistanais, le Nigérien et de faire connaissance du Colognois (der Köhlner).
J'avais déjà entendu des bananes parisiennes, de ces sorties calamiteuses et j'avoue ne pas avoir été déçu par la version allemande. Autant d'improvisations et d'erreurs de parcours, ce ne pouvait qu'être mûrement réfléchi et plannifié. Bravo à Khunsa et Ungern-Sternberg! Chaque détail de cette sortie avait visiblement été étudié avec soin.
Comme prévu, nous nous sommes retrouvés à la Gare de Baden Baden 10h30. Puis, quand nous étions au complet, Khunsa nous a guidé vers le centre-ville où nous attendait bien malgré lui le grand ordinateur du parcours. Les rues ne lui suffisant pas, Khunsa nous a entrainés dans un tunnel autoroutier où nous fûmes copieusement klaxonnés et au bout duquel la polizei nous attendait droite dans ses bottes. Heureusement, sûr de son charme de latin lover, Khunsa a su convaincre la maréchaussée de notre innocence. Le tunnel s’était brutalement et à notre insu jeté sous nos roues…
Enfin, sous la direction du Baron, nous pouvions roulé vers la Forêt Noire, ses vertes vallées, ses cols serpentins.
Après 2,5 km, nous nous sommes arrêtés pour un premier et nécessaire rafraichissement (l’air du tunnel était réellement sec). Vers midi, nous attaquions enfin les pentes de la Forêt Noire qui ont le désavantage d’être pentues. Aussi, nous nous sommes rapidement arrêtés dans une auberge histoire de manger et de nous déshydrater.
Le reste la journée fut ponctué de montées et de descentes, de détours, de pauses photos, de séances cyclo-cross, de pistes gravel, de contrôle sur la carte, d’hésitations, de si-si!-il-y-a-une-route-asphaltée-là, et pour finir avec une grosse bière (voir très grosse pour certains) ou d’un jus de tomate.
Au final, nous avons quand même roulé pas loin de 70 km avec 1000 m de dénivelé positif sans la moindre crevaison. Ce qui est plutôt décevant pour une banane. Mais personne ne s’en plaindra.
Le Baron, premier arrivé en haut du col de Scheinwkreuzkrautthal (3192 m), le nez sur sa carte pour nous faire croire qu’il contrôle parfaitement l’itinéraire.
Le reste des Gogos poussifs mais heureux.
Pause photos au col du Kleinschlurtbienenfurz (5139 m).
Petite séance cyclo-cross bien glissante (rapport à la banane et sa peau).
Ely, aussi élégante sur ou sous son vélo.
Piero, plus souriant à pied qu’en vélo (faut pas m’en vouloir Piero, hein! mais il fallait que je le dise).
vincent_r qui sera moins à l’aise dans la dernière montée (putain, on en a chié à la fin!).
Maitre Jacques grâce à qui on a évité le pire (des chemins pas possibles où voulait nous entrainer un Baron qui avait décidé de ne rien nous épargner).
Vivement la prochaine banane