Comme il n'y a pas que le vélo dans la vie avec Fynesek nous avons reconnu en bicyclettes le parcours du Paris Versailles
http://www.parisversailles.com/
Coté matos pas question d'user nos Helyett, mon titane étant au stand j'ai pris mon Alain Michel.
Fynesek a sorti la grosse artillerie un vrai vélo de rêve : un décathlon 9.2 compétition. Savant mélange d'alu et de carbone, délicieusement doté de roues éponymes dont l'arrière se déhanche telle une danseuse du ventre tout en émettant avec les rayons telle une harpe des sonorités qui rendraient jaloux les grillons d'une des sept plaies d'Egypte.
Ajoutant à cela une potence longue comme un jour sans pain et une selle avancée comme les canons de navaronne !
Un must !
Les bosses avalées comme dans un film de Marc Dorcel nous voila à Versailles. Les Bourbons n'étaient pas présents par contre nous avons eu la joie de découvrir la caravane du Tour.
Première impression du lourd. la dernière fois que j'avais assisté à un départ d'une étape c'était en 1974. Aujourd'hui il plus difficile de repartir avec une musette, un bidon et une casquette, hélas je ne sais plus lequel des frangins Danguillaume m'avait filé tout ce matos.
Par contre les gars quand on voit le bus, les bagnoles et les vélos de la SKY ça fout les jetons.
On dirait une équipe de F1...
Après avoir zoné avec Finesek on enquise un casse dalle et une pinte.
Ensuite le départ, le colombien, les fransouzes, le froomme...
Franchement avec Finesek on n'a pas été impressionné. Nous nous sommes sentis aussi affutés qu'eux et en plus nos vélos sont plus rapides en descente donc...
Excédé d'assister à ce départ avec Fynesek nous avons décidé de rentrer sur Paname.
Vous le croirez si vous voulez mais nous sommes arrivés 4 heures avant eux, des guignols ils se sont paumés ou quoi.
Sans compter que nous sommes rentrés mollo, disons que l'on avait tout mis à droite et que l'on devait avoir une fréquence de pédalage avoisinant les 98 tours minutes, du léger quoi.
A notre arrivée dans paname suite aux présences d'un vieux vélo (thomann) à sa droite et à une belle asiatique qui traversait à sa gauche Fynesek a décidé de se vautrer comme un héros en restant accroché à ses pédales auto.
Et tout cela au pied de l'hôpital Georges Pompidou (qui lui même est mort malade ce qui ne laisse rien présager de bon...). S' écrasant tout en souplesse telle une quantité non négligeable de flatazor digérée et expulsée de l'organisme d'un dogue Allemand, Fynesek jouait la gagne...
Comme de bien entendu rien de cassé (même pas ses roues de merde).
Courageusement nous sommes allés sur une terrasse de café pour nous remettre de nos émotions.
Ensuite retour à la casbah pour voir l'arrivée de ces suceurs de roues que nous avons commenté avec dédain tout en buvant une bière.
C'est vrai qu'on leur a mis au moins quatre heures sur le trajet dans la tronche. Ils n'ont pas de gps sur leur spads ou quoi ? par où sont ils passés ?
Bon je suis fatigué je vais au lit...