Bonjour à tous les Gogos !
Je découvre juste votre passionnant forum et, comme il est de coutume ici, je vous propose une relativement courte (suivant mes standards habituels) présentation relative à ma longue carrière de cyclotouriste et au rapport que j'entretiens avec les vélos vintage (ou pas - du moins, pas encore).
Je dois dire que la notion de vintage est assez galvaudée dans mon cas, compte tenu que je suis moi-même un individu vintage, de surcroît fils et petit-fils de cycliste !
Autant vous dire que la plupart des vélos de ma collection ont une histoire : tout simplement celle de ma famille ; et pas seulement de mes aïeux disparus comme vous allez le comprendre si vous avez le courage de poursuivre votre lecture.
Autant l’avouer tout de suite, chez nous, la voiture n’est pas exactement une priorité : ni mon grand-père, ni son fils, ni son petit-fils et encore moins ses arrière-petits-enfants n’ont eu l’idée saugrenue de passer leur permis de conduire. Même décision chez leurs sages conjointes, excepté la mienne (on lui pardonne, c’était sous la contrainte de ses parents)… qui n’a pas tenu un volant depuis une quarantaine d’année, mais un certain nombre de guidons.
De toutes façons, je posterai bientôt des photos de mon garage et vous pourrez constater qu’il n’y a de place chez nous pour aucun véhicule motorisé (et surtout pas un vélo électrique, quelle horreur !).
J’ai donc débuté le vélo avec mon père sur une machine, hélas perdue, achetée à Mammouth au milieu des années 70 avec un cadre en Durifort.
Un peu plus tard (1985), j’ai initié ma femme (surnom : 28x28) - qui était parfaitement consentante, faut-il le préciser - aux arcanes du cyclo-camping sur une randonneuse Lapierre qui constitue déjà une pièce de musée.
Ce n’est qu’un début.
Nous sommes ensuite monté nettement en gamme par un investissement dans une série de machines fabriquées par Paul et René, les sorciers de l’enseigne tant regrettée Rando-Cycles. De sacrées bécanes, où toute concession à la modernité était bannie : pas question, à cette époque (1990) de faire le moindre trou dans les cadre en Reynolds 531 !
Vous commencez à comprendre pourquoi je peux parler de musée, dans la mesure où ces engins (« montés » tout Français) désormais inaccessibles accusent déjà une trentaine d’année.
Suivront un modèle cyclosportif pour moi plus léger, en Reynolds 853, et surtout un tandem sur-mesures dont le cadre est le dernier soudo-brasé par François Coponnet qui collaborait avec Rando-Cycles à ce moment-là. Cet engin magnifique arbore fièrement son groupe suisse Edco, une rareté, et sa roue arrière indestructible à 48 rayons.
Je passe sur un certain nombre d’autres bicyclettes sans intérêt historique (comme nos Origine carbone sub-7kg millésimés 2018), remorques et autres « troisièmes roues », pour en arriver à notre entrée dans le monde exotique du Vintage.
Si je vous dis Cycles Goëland / Louis Moire et Cycles Robert André, ça vous parle ?
Il se trouve que, par miracle, j’avais sauvé de la disgrâce irrémédiable deux de ces vélos de constructeur sur lesquels avaient longtemps roulé mon grand-père et la sœur de ma grand-mère en particulier. Je ne m’en étais pas préoccupé particulièrement jusqu’au jour (au début de cette année 2019) où l’un de mes collègues allemands évoqua par hasard le fameux Eroica italien. Je lui répliquai alors qu’une organisation analogue existait en France et, pour dire vite, nous nous sommes retrouvés tous les trois engagés sur Anjou Vélo Vintage 2019 !
C’est alors que j’ai réalisé le trésor que je détenais sans le savoir sur mon râtelier à vélo. Quelques longs mois de restauration aussi respectueuse que possible furent nécessaires pour faire bonne figure sur cet événement mais nous avons beaucoup apprécié le principe de ce rassemblement. Il faut dire que rouler sur le vélo de mon grand-père, avec un maillot cycliste appartenant à mon père (bien avant sa rencontre avec ma mère) et de vieilles Sidi à moi mais plus chaussées depuis au moins 30 ans, c’était quelque chose de très émouvant, à tout le moins.
Vous connaissez maintenant le déclencheur de cette récente passion pour le vélo Vintage. Depuis, j’ai fébrilement exploré des placards où je conservais nombre de pièces détachées anciennes que, du coup, je ne risque plus de jeter.
J’ai déjà acheté à vil prix une magnifique randonneuse Talbot avec ces poignées de freins à double commande dont je rêvais quand j’étais gamin. Ce ne sera certainement pas ma dernière acquisition de ce genre.
Après ce tour d’horizon rapide en guise de présentation, je vous donne rendez-vous pour plus de détails en images (si vous le souhaitez) et au plaisir de discuter Histoire et technique avec vous sur ce forum et, pourquoi pas, de vous croiser un jour sur les routes franciliennes.
Je découvre juste votre passionnant forum et, comme il est de coutume ici, je vous propose une relativement courte (suivant mes standards habituels) présentation relative à ma longue carrière de cyclotouriste et au rapport que j'entretiens avec les vélos vintage (ou pas - du moins, pas encore).
Je dois dire que la notion de vintage est assez galvaudée dans mon cas, compte tenu que je suis moi-même un individu vintage, de surcroît fils et petit-fils de cycliste !
Autant vous dire que la plupart des vélos de ma collection ont une histoire : tout simplement celle de ma famille ; et pas seulement de mes aïeux disparus comme vous allez le comprendre si vous avez le courage de poursuivre votre lecture.
Autant l’avouer tout de suite, chez nous, la voiture n’est pas exactement une priorité : ni mon grand-père, ni son fils, ni son petit-fils et encore moins ses arrière-petits-enfants n’ont eu l’idée saugrenue de passer leur permis de conduire. Même décision chez leurs sages conjointes, excepté la mienne (on lui pardonne, c’était sous la contrainte de ses parents)… qui n’a pas tenu un volant depuis une quarantaine d’année, mais un certain nombre de guidons.
De toutes façons, je posterai bientôt des photos de mon garage et vous pourrez constater qu’il n’y a de place chez nous pour aucun véhicule motorisé (et surtout pas un vélo électrique, quelle horreur !).
J’ai donc débuté le vélo avec mon père sur une machine, hélas perdue, achetée à Mammouth au milieu des années 70 avec un cadre en Durifort.
Un peu plus tard (1985), j’ai initié ma femme (surnom : 28x28) - qui était parfaitement consentante, faut-il le préciser - aux arcanes du cyclo-camping sur une randonneuse Lapierre qui constitue déjà une pièce de musée.
Ce n’est qu’un début.
Nous sommes ensuite monté nettement en gamme par un investissement dans une série de machines fabriquées par Paul et René, les sorciers de l’enseigne tant regrettée Rando-Cycles. De sacrées bécanes, où toute concession à la modernité était bannie : pas question, à cette époque (1990) de faire le moindre trou dans les cadre en Reynolds 531 !
Vous commencez à comprendre pourquoi je peux parler de musée, dans la mesure où ces engins (« montés » tout Français) désormais inaccessibles accusent déjà une trentaine d’année.
Suivront un modèle cyclosportif pour moi plus léger, en Reynolds 853, et surtout un tandem sur-mesures dont le cadre est le dernier soudo-brasé par François Coponnet qui collaborait avec Rando-Cycles à ce moment-là. Cet engin magnifique arbore fièrement son groupe suisse Edco, une rareté, et sa roue arrière indestructible à 48 rayons.
Je passe sur un certain nombre d’autres bicyclettes sans intérêt historique (comme nos Origine carbone sub-7kg millésimés 2018), remorques et autres « troisièmes roues », pour en arriver à notre entrée dans le monde exotique du Vintage.
Si je vous dis Cycles Goëland / Louis Moire et Cycles Robert André, ça vous parle ?
Il se trouve que, par miracle, j’avais sauvé de la disgrâce irrémédiable deux de ces vélos de constructeur sur lesquels avaient longtemps roulé mon grand-père et la sœur de ma grand-mère en particulier. Je ne m’en étais pas préoccupé particulièrement jusqu’au jour (au début de cette année 2019) où l’un de mes collègues allemands évoqua par hasard le fameux Eroica italien. Je lui répliquai alors qu’une organisation analogue existait en France et, pour dire vite, nous nous sommes retrouvés tous les trois engagés sur Anjou Vélo Vintage 2019 !
C’est alors que j’ai réalisé le trésor que je détenais sans le savoir sur mon râtelier à vélo. Quelques longs mois de restauration aussi respectueuse que possible furent nécessaires pour faire bonne figure sur cet événement mais nous avons beaucoup apprécié le principe de ce rassemblement. Il faut dire que rouler sur le vélo de mon grand-père, avec un maillot cycliste appartenant à mon père (bien avant sa rencontre avec ma mère) et de vieilles Sidi à moi mais plus chaussées depuis au moins 30 ans, c’était quelque chose de très émouvant, à tout le moins.
Vous connaissez maintenant le déclencheur de cette récente passion pour le vélo Vintage. Depuis, j’ai fébrilement exploré des placards où je conservais nombre de pièces détachées anciennes que, du coup, je ne risque plus de jeter.
J’ai déjà acheté à vil prix une magnifique randonneuse Talbot avec ces poignées de freins à double commande dont je rêvais quand j’étais gamin. Ce ne sera certainement pas ma dernière acquisition de ce genre.
Après ce tour d’horizon rapide en guise de présentation, je vous donne rendez-vous pour plus de détails en images (si vous le souhaitez) et au plaisir de discuter Histoire et technique avec vous sur ce forum et, pourquoi pas, de vous croiser un jour sur les routes franciliennes.