cricri a écrit:Il y avait un expert qu'on entendait en fond, mais son expertise se limitait à "c'est un bon prix ça".
J'ai été assez surpris du prix auquel certains sont partis en effet, si le Sablière avait été à ma taille j'aurais enchéri !
Il ne faut pas imaginer que les ventes aux enchères soit le nirvana des vendeurs. Si vous regardez les émissions style "Vintage mecanic", vous vous apercevez que les prix espèrés sont rarement atteints.
Ce qui grimpe aux enchères ce sont les pièces exceptionnelles, comme cette moto dans son jus qui méritait qu'on se batte pour l'acquérir.
Le catalogue était mal présenté, car de nombreux lots étaient annoncés "Dans l'état". Faut savoir qu'en cas de ventes aux enchères on achète toujours "En l'état", et on ne peut pas attaquer le commissaire priseur si l'objet présente une avarie. D'où l'intérêt de commettre un expert, qui peut enrichir les descriptions du catalogue et rassurer les enchérisseurs.
Même si la collection appartenait à quelqu'un de sérieux, présenter des vélos incomplets, sans descriptif poussé, c'est un peu la loterie pour l'acheteur.
Un vélo pouvait appartenir à la collection tout en présentant un problème mécanique non avéré (Fissure du cadre, filetage foiré, usure importante). Ceux qui n'ont pas pu se déplacer pour contrôler l'état des vélos prenaient évidemment un risque en enchèrissant.
On est aussi dans une période où économiquement ce n'est pas facile, donc le résultat de la vente traduit peut-être tout simplement le désintérêt des enchérisseurs. Mieux vaut payer ses factures que d'acheter des vélos finalement pas si rares qu'on retrouvera bien un jour.
Enfin une vente dépend aussi du dynamisme du commissaire priseur. J'en connais de particulièrement mauvais, problème de génération probablement.