Cela s'est joué à rien. Le gars Dromaludaire me parle dans la semaine qui précède le 11/11 d'une traditionnelle commémoration bananesque partant de Paris pour rallier Compiègne. Pas les taxis de la Marne, mais les vieux clous de l'Oise. Üderespsesso*.
Petite recherche sur le forum dans les rencards passés ; ça m'a l'air bien sympa. Hopla geiss !
Nous partîmes 4 Gogos [dans le vent] : Clamar, Dromaludaire, Ravi et moi, et par un prompt renfort [parmi les connaissances vélopropulsées du second], nous vîmes 8 en arrivant au port. Enfin, au départ du bassin de la Villette.
Petit déjeuner de champion : thé, tartines, oeufs et bacon avant de partir pour le rendez-vous fixé à 8h00.
Départ vers 8h15, direction l'Est via les chemins de halage bordants le canal de l'Ourcq, traversant le parc de la poudrerie, avant de reprendre le long du canal sur une section semi-gravel pas pire que son alternative : une piste cyclable bosselée par les racines des arbres, jusqu'aux environs de Claye-Souilly, point d'un changement de direction vers le Nord.
L'enfer du Nooord.
Cette section semi-gravel fut un peu le salaire de la peur.
Ravi y allant mollo sur ses pneus de bonne section et au milieu du chemin, j'arrivais à fond de balle derrière lui... Freinage, gamelle dans les feuilles mortes et la gadoue du bas-côté.
Tombé, même pas encore arrivé au front.
Quelle andouille.
La pluie s'est invitée à la fête, mais nous avions malgré tout un rythme plutôt correct car les furieux de chez Victor ne nous ont rattrapé qu'à Dammartin-en-Goëlle à la faveur d'un arrêt forcé pour laisser passer la fanfare.
La musique militaire est décidément à la musique ce que pizza hawaïenne est à la pizza.
Une citation attribuée à Georges Clemenceau, mais qui pourrait aussi bien être de Groucho Marx, un alsacien qui s'y connaît en musique.
Mais il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet, comme le disait si bien Montaigne.
Nous roulions à présent en un solide peloton, parfois étiré semble-t-il. J'étais trop occupé à sucer la roue de Victor pour voir quoi que ce soit. Plus loin, il nous fallait jeter un œil à ce fameux château de Montépilloy alors que les Victors, eux, étaient bel et bien décidés à poursuivre tout de go.
Plus tôt, je me serais volontiers arrêté à Fontaine-Chaalis pour une photo, mais ça giclait !
Nous avons maintenu le rythme, tant est si bien que nous étions à Verberie, devant le rade et prêts à y entrer, lorsque les premiers Singer arrivèrent.
C'est là que nous avons fait le break pour le déjeuner, initialement prévu devant le château de Montépilloy, mais c'était trop tôt.
Claude a payé sa mousse. Elle était bonne. Elle était la bienvenue.
J'ai oublié de demander son nom pour y retourner.
Repartis de plus belle... Crevaison. Shit happens.
Suivirent le coup de cul du km 79 et la traversée de la forêt de Compiègne.
Je crois, je ne sais plus.
J'ai oublié où, mais pas comment il m'a fait mal.
Pas de photo de groupe devant le monument aux morts, chassés par la maréchaussée, fébrile à l'arrivée d'un convoi d'huiles et de dignitaires biens gras.
Nous n'avions plus qu'à rejoindre la gare, où nous retrouvions les Victors.
Comme nous sommes un peu gogos, on remet ça ce dimanche, si les prévisions météorologiques s'avèrent justes.
Direction Chartres, parce que pourquoi pas.
* À peu près, en alsacien. Orthographe approximative autorisée de fait.
On ne sait d'ailleurs pas si l'alsacien s'écrit.
Petite recherche sur le forum dans les rencards passés ; ça m'a l'air bien sympa. Hopla geiss !
Nous partîmes 4 Gogos [dans le vent] : Clamar, Dromaludaire, Ravi et moi, et par un prompt renfort [parmi les connaissances vélopropulsées du second], nous vîmes 8 en arrivant au port. Enfin, au départ du bassin de la Villette.
Petit déjeuner de champion : thé, tartines, oeufs et bacon avant de partir pour le rendez-vous fixé à 8h00.
Départ vers 8h15, direction l'Est via les chemins de halage bordants le canal de l'Ourcq, traversant le parc de la poudrerie, avant de reprendre le long du canal sur une section semi-gravel pas pire que son alternative : une piste cyclable bosselée par les racines des arbres, jusqu'aux environs de Claye-Souilly, point d'un changement de direction vers le Nord.
L'enfer du Nooord.
Cette section semi-gravel fut un peu le salaire de la peur.
Ravi y allant mollo sur ses pneus de bonne section et au milieu du chemin, j'arrivais à fond de balle derrière lui... Freinage, gamelle dans les feuilles mortes et la gadoue du bas-côté.
Tombé, même pas encore arrivé au front.
Quelle andouille.
La pluie s'est invitée à la fête, mais nous avions malgré tout un rythme plutôt correct car les furieux de chez Victor ne nous ont rattrapé qu'à Dammartin-en-Goëlle à la faveur d'un arrêt forcé pour laisser passer la fanfare.
La musique militaire est décidément à la musique ce que pizza hawaïenne est à la pizza.
Une citation attribuée à Georges Clemenceau, mais qui pourrait aussi bien être de Groucho Marx, un alsacien qui s'y connaît en musique.
Mais il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet, comme le disait si bien Montaigne.
Nous roulions à présent en un solide peloton, parfois étiré semble-t-il. J'étais trop occupé à sucer la roue de Victor pour voir quoi que ce soit. Plus loin, il nous fallait jeter un œil à ce fameux château de Montépilloy alors que les Victors, eux, étaient bel et bien décidés à poursuivre tout de go.
Plus tôt, je me serais volontiers arrêté à Fontaine-Chaalis pour une photo, mais ça giclait !
Nous avons maintenu le rythme, tant est si bien que nous étions à Verberie, devant le rade et prêts à y entrer, lorsque les premiers Singer arrivèrent.
C'est là que nous avons fait le break pour le déjeuner, initialement prévu devant le château de Montépilloy, mais c'était trop tôt.
Claude a payé sa mousse. Elle était bonne. Elle était la bienvenue.
J'ai oublié de demander son nom pour y retourner.
Repartis de plus belle... Crevaison. Shit happens.
Suivirent le coup de cul du km 79 et la traversée de la forêt de Compiègne.
Je crois, je ne sais plus.
J'ai oublié où, mais pas comment il m'a fait mal.
Pas de photo de groupe devant le monument aux morts, chassés par la maréchaussée, fébrile à l'arrivée d'un convoi d'huiles et de dignitaires biens gras.
Nous n'avions plus qu'à rejoindre la gare, où nous retrouvions les Victors.
Comme nous sommes un peu gogos, on remet ça ce dimanche, si les prévisions météorologiques s'avèrent justes.
Direction Chartres, parce que pourquoi pas.
* À peu près, en alsacien. Orthographe approximative autorisée de fait.
On ne sait d'ailleurs pas si l'alsacien s'écrit.