dromaludaire Lun 14 Nov - 17:45
Allez, finissons cette histoire. Les années passent, le souvenir du vélo pas. Par exemple son lieu de travail est passé à environ 2km de chez nous et que le vélo (mais pas le vélib) est le moyen idéal pour y accéder. Entre temps je me suis inscrit aux ateliers associatifs parisiens qui ouvrent dans l'intervalle et mes compétences en mécanique vélo décollent du niveau 2+ (niveau 1: la crevaison, niveau 2: les freins). Je lie plus ample connaissance avec les voisins, particulièrement les cyclistes. Un jour l'un d'eux m'explique qu'il bricolerait bien un ou 2 vélos à lui et nous finissons au café en face de l'atelier Bastille dont je lui ai montré l'emplacement. Dans la discussion, je lui raconte l'histoire du petit peugeot blanc.
Quelques jours plus tard, il est de retour dans le garage à vélos! C'est le voisin qui avait croisé le gars procédant à l'évacuation des trapanelles. Le vélo lui tape dans l'oeuil, il se dit qu'il serait parfait pour sa copine et convainc le type de le lui laisser. Le vélo a donc été utilisé par cette demoiselle jusqu'à leur rupture mais il est quand même allé le chercher chez elle quelques années plus tard pour nous le rendre. L'ironie de cette affaire c'est que personne n'est allé lire la plaque de propriétaire qui pourtant était assez simple à trouver. Ma copine est aux anges de récupérer son vélo et décide de le faire bicycoder dès qu'il roulera de nouveau.
Car bien sur je lui assure que son précieux sera opérationnel sous peu. Et même mieux qu'avant: j'ai des roues avec jantes alu qui lui assureront un freinage satisfaisant en conditions humides. Je les chausse de pneus anti crevaison en 35. Il faut changer la selle et sur son insistance on descend l'assise au maximum, y compris en retournant le charriot de selle. Elle essaie et c'est le kif.
Le dérailleur AR résistera d'avantage, jusqu'à la manette qui ne tient plus en place et recule dès qu'on la tire et qui finit par lâcher complètement. A ce jour seul moi arrive a passer le dernier pignon tellement il faut tirer fort.
Pas mal des pièces d'origine ont donc disparu (manette, poignées, éclairage) et j'ai sur un bon geste cédé à un l'atelier la roue arrière et son moyeu maillard jamais ouvert. Le dérailleur arrière suivra un jour, j'ai un huret sous la main qui sera plus raccord avec la manette en place actuellement. Par contre j'ai encore la selle dont seul la couverture en skaï a souffert: la mousse dessous est encore saine. Il faut donc que je recouvre la selle avec un nouveau truc, je vais sans doutes m'entrainer avec un morceau de vieille toile cirée.
Photos du vélo dans son état actuel à suivre dans la semaine.