Salut les gogos
Ma nouvelle acquisition. Un Ludo de course 60cm , tout Shimano RX100. Jantes Araya 7000
Je pense que c'est un modèle particulier monté pour un magasin de vélo Bruxellois car il y a beaucoup d'autocollants du vélociste, mais seulement un seul de la marque sur la colonne.
Cette marque n'existe plus mais a changer de nom en "Granville" dans les années 90.
J'ai trouvé un article de presse ancien (2003 ) par contre rien comme info sur ce vélo.
Chez les Huygens aussi on naît avec le gène du vélo. C’est en effet en 1928 que Frans Huygens soude ses premiers cadres dans la ferme familiale. “A l’époque”, explique le porte-parole de la firme Jean Vander Elst, “on était à la fois mécanicien vélo et marchand de brouette. Il fabriquait un peu de tout. Avec la guerre, le vélo est devenu un moyen de locomotion important. Et après la guerre, la demande est restée très grande. Il s’est donc mis à rassembler les composants et à assembler lui-même ses vélos. C’est ainsi qu’en 1952 est née la sprl Huygens et qu’il a créé la marque Ludo, qui était le prénom de son fils.”
Un fils qui en entrant dans l’entreprise en 1970 va peu à peu lui donner de l’ampleur. En la structurant et en industrialisant la chaîne de production, il va la faire passer de l’échelle régionale à l’échelle nationale. Une évolution qui débouchera en 1980 sur la création de la SA Ludo. Alors que la société marque le pas, l’arrivée de son fils Johan, en 1994, est le signal d’un nouveau départ qui se traduira, en 1998, par une mutation d’envergure: exit Ludo, les vélos se nommeront dorénavant Granville. Sentimentalement douloureuse, la décision va s’avérer payante puisque cinq ans après la société - qui importe également la marque américaine Scott - ne s’est jamais aussi bien portée. Elle fabrique ainsi entre 25 et 30 000 vélos par an destinés à 90 pc au marché belge – Granville a notamment décroché un contrat de 5000 vélos avec La Poste – et emploie une cinquantaine de personnes. “Le vélo est devenu un article de mode et de loisir”, analyse Jean Vander Elst. “Aujourd’hui, on vend un rêve, synonyme d’évasion et d’amusement. Dans ce contexte, la marque Ludo était plus un handicap qu’un atout. Johan l’a bien compris. Le fait de s’appeler Granville nous a notamment ouvert le marché francophone.” Le nom et le sigle Granville –une feuille d’érable– ne sont en effet pas sans évoquer le Canada, terre d’aventure et de grands espaces. Mais ce changement cosmétique va aussi s’accompagner d’un travail sur la conception et le design des vélos. Granville propose ainsi une gamme complète et emploie à cette fin un ingénieur qui, en collaboration avec un bureau d’études taïwanais de renom, est en charge de la conception et du développement de ses vélos. Les cadres sont fabriqués en Asie après avoir été testés en Belgique. Ils arrivent ensuite nus et sont émaillés dans la chaîne de montage de Kortenberg, où une nouvelle unité de peinture va d’ailleurs prochainement voir le jour. Ils font alors l’objet d’un assemblage minutieux, les éléments (jante-moyeu-rayons) qui composent les roues étant, par exemple, montés sur place. Granville dispose également de sa propre ligne de composants (potence, guidon, tige de selle…) fabriqués en Asie eux aussi. “Mais pour d’autres éléments comme les pièces de transmission (freins, changements de vitesses…), cela n’aurait pas de sens.” Le géant japonais Shimano, règne en effet en maître absolu sur ce secteur.
“Notre objectif”, explique Johan Huygens, “est de supprimer au maximum les intermédiaires. Nous achetons les composants et assemblons les vélos ici. Cette flexibilité est notre force. Fabriquer des vélos s’apparente à de l’électronique, il y a beaucoup de composants qui entrent en ligne de compte mais les marges bénéficiaires sont moindres. Tout ce que nous faisons ici vise à apporter une valeur ajoutée au vélo et nous nous donnons le temps de sortir des produits aboutis. Notre philosophie, c’est “proven technology”: un bon vélo, facile à entretenir et à réparer.” “En cette période économiquement délicate”, résume jean Vander Elst, “l’amateur de vélos qui est un peu connaisseur veut moins payer la marque, mais il veut la même qualité au meilleur prix." La spécialisation des vélos est une autre tendance: cycliste urbain, randonneur cool ou au long cours, boulimique de bitume ou amoureux des forêts… chacun veut un deux roues répondant à ses exigences. En lançant à l’automne un site Internet où il sera possible de composer son vélo à la carte, Granville fera sans doute des heureux et s’ouvrira peut-être les portes de marchés étrangers. Même si “l’exportation est loin d’être une obsession”
Ma nouvelle acquisition. Un Ludo de course 60cm , tout Shimano RX100. Jantes Araya 7000
Je pense que c'est un modèle particulier monté pour un magasin de vélo Bruxellois car il y a beaucoup d'autocollants du vélociste, mais seulement un seul de la marque sur la colonne.
Cette marque n'existe plus mais a changer de nom en "Granville" dans les années 90.
J'ai trouvé un article de presse ancien (2003 ) par contre rien comme info sur ce vélo.
Chez les Huygens aussi on naît avec le gène du vélo. C’est en effet en 1928 que Frans Huygens soude ses premiers cadres dans la ferme familiale. “A l’époque”, explique le porte-parole de la firme Jean Vander Elst, “on était à la fois mécanicien vélo et marchand de brouette. Il fabriquait un peu de tout. Avec la guerre, le vélo est devenu un moyen de locomotion important. Et après la guerre, la demande est restée très grande. Il s’est donc mis à rassembler les composants et à assembler lui-même ses vélos. C’est ainsi qu’en 1952 est née la sprl Huygens et qu’il a créé la marque Ludo, qui était le prénom de son fils.”
Un fils qui en entrant dans l’entreprise en 1970 va peu à peu lui donner de l’ampleur. En la structurant et en industrialisant la chaîne de production, il va la faire passer de l’échelle régionale à l’échelle nationale. Une évolution qui débouchera en 1980 sur la création de la SA Ludo. Alors que la société marque le pas, l’arrivée de son fils Johan, en 1994, est le signal d’un nouveau départ qui se traduira, en 1998, par une mutation d’envergure: exit Ludo, les vélos se nommeront dorénavant Granville. Sentimentalement douloureuse, la décision va s’avérer payante puisque cinq ans après la société - qui importe également la marque américaine Scott - ne s’est jamais aussi bien portée. Elle fabrique ainsi entre 25 et 30 000 vélos par an destinés à 90 pc au marché belge – Granville a notamment décroché un contrat de 5000 vélos avec La Poste – et emploie une cinquantaine de personnes. “Le vélo est devenu un article de mode et de loisir”, analyse Jean Vander Elst. “Aujourd’hui, on vend un rêve, synonyme d’évasion et d’amusement. Dans ce contexte, la marque Ludo était plus un handicap qu’un atout. Johan l’a bien compris. Le fait de s’appeler Granville nous a notamment ouvert le marché francophone.” Le nom et le sigle Granville –une feuille d’érable– ne sont en effet pas sans évoquer le Canada, terre d’aventure et de grands espaces. Mais ce changement cosmétique va aussi s’accompagner d’un travail sur la conception et le design des vélos. Granville propose ainsi une gamme complète et emploie à cette fin un ingénieur qui, en collaboration avec un bureau d’études taïwanais de renom, est en charge de la conception et du développement de ses vélos. Les cadres sont fabriqués en Asie après avoir été testés en Belgique. Ils arrivent ensuite nus et sont émaillés dans la chaîne de montage de Kortenberg, où une nouvelle unité de peinture va d’ailleurs prochainement voir le jour. Ils font alors l’objet d’un assemblage minutieux, les éléments (jante-moyeu-rayons) qui composent les roues étant, par exemple, montés sur place. Granville dispose également de sa propre ligne de composants (potence, guidon, tige de selle…) fabriqués en Asie eux aussi. “Mais pour d’autres éléments comme les pièces de transmission (freins, changements de vitesses…), cela n’aurait pas de sens.” Le géant japonais Shimano, règne en effet en maître absolu sur ce secteur.
“Notre objectif”, explique Johan Huygens, “est de supprimer au maximum les intermédiaires. Nous achetons les composants et assemblons les vélos ici. Cette flexibilité est notre force. Fabriquer des vélos s’apparente à de l’électronique, il y a beaucoup de composants qui entrent en ligne de compte mais les marges bénéficiaires sont moindres. Tout ce que nous faisons ici vise à apporter une valeur ajoutée au vélo et nous nous donnons le temps de sortir des produits aboutis. Notre philosophie, c’est “proven technology”: un bon vélo, facile à entretenir et à réparer.” “En cette période économiquement délicate”, résume jean Vander Elst, “l’amateur de vélos qui est un peu connaisseur veut moins payer la marque, mais il veut la même qualité au meilleur prix." La spécialisation des vélos est une autre tendance: cycliste urbain, randonneur cool ou au long cours, boulimique de bitume ou amoureux des forêts… chacun veut un deux roues répondant à ses exigences. En lançant à l’automne un site Internet où il sera possible de composer son vélo à la carte, Granville fera sans doute des heureux et s’ouvrira peut-être les portes de marchés étrangers. Même si “l’exportation est loin d’être une obsession”