papa86 a écrit: la maxime des gogos devrait être "carpe diem" que je fais mienne.
Oui attendons le cr de Seb, mais peut être faut il attendre qu'il se soit remis
Hé oh, on se calme là. Photo d'un magnum de rouge à 7h14, une salve de revendications à 7h16... faut arrêter le robusta les amis.
D'abord, ce qui se passe
dans les bananes restent
dans les bananes. Si on enfreint la règle, on va se retrouver avec un sol jonché de peaux de bananes et là… c'est la glissade assurée.
Mais bon, vous réclamez, vous réclamez… alors vous allez être servis mais faudra pas venir pleurer après hein. Comme d'hab, je vais être sympa et m'en tiendrai uniquement à des faits totalement objectifs tout en garantissant un maximum de confidentialité.
Tout d'abord, je vous présente le SUPER CHAMPION de la journée. Photo volée au sein même de l'écurie de pur-sangs mécaniques. Vous pouvez y voir une partie de la préparation qui permettra de faire péter un max de watts une fois sur la route, et surtout, d'avoir le staïllllle:
#thxlepoulpe
Donc, après un départ extrêmement matinal et un ramassage de troupe (avec un
t, pas un
c) en route, on gagne, tant bien que mal, le point de ralliement. Alors, ou bien la DDE a oublié les panneaux d'indication qui pointe vers le village, ou bien la DDE considère que des vignes avec une baraque au milieu, ça ne constitue pas un village, ou bien notre hôte du jour (appelons le NHDJ - confidentialité oblige) s'est fait un malin plaisir d arracher tous les panneaux d'indication à 15 km à la ronde pour être sûr qu'on ne le retrouvera pas.
C'était sans compter sur la ténacité légendaire des gogos lorsqu'il s'agit d'aller prêcher une parole rédemptrice, aidés par du lubrifiant naturel à base de grenache et de syrrah, chez le prétendu représentant local de la Camorra. Toute brebis égarée a droit à une seconde chance.
A peine arrivés, NHDJ nous met une carte routière entre les mains, avec un itinéraire surligné, et a la sympathie de nous accompagner à la sortie du village. J'avoue avoir craint un moment pour notre sécurité. Je voyais déjà la séance de caillaissage illustrée de "barrez vous avec vos vélos pourris !!!".
On a eu chaud. Munis de notre courage légendaire, nous nous sommes donc pliés à l'itinéraire.
Des paysages entre vignes et garrigues, sous le soleil. Pas un nuage, pas un pet de vent. La route est belle, très peu de voitures…
Avoir fait tous ces kilomètres pour me retrouver un contexte tellement routinier… Bon, il faut parfois prendre sur soi.
A la moitié de l'itinéraire, on se dit que "el padrino" ne peut sans doute plus nous surveiller d'aussi loin, et on en profite pour faire une incartade à l'itinéraire.
On profite d'un vague endroit découvert pour faire une petite pause. On souffre énormément. Car on a pas croisé un seul put**n de bistrot depuis qu'on est partis.
Les touristes commencent à arriver de toutes parts. Quelques-uns ont en effet remarqué nos magnifiques biclous, et ont fait passer le mot. Tout le monde veut son selfie devant de telles beautés. Hors de question. Est-ce qu'on peut faire des selfies devant la Joconde? Bah nan, et nos biclous, ben ils ont quand même vachement plus de valeur que la Joconde. Surtout pour faire 40 km sur la route.
Voici donc les oeuvres sur leur présentoire 100% naturel (le pont du Diable - signe prémonitoire):
Sur les derniers kilomètres, nouvel écart à l'itinéraire prévu. Je pense que la peur guide notre subconscient. Petit détour qui nous permettra d'admirer deux ronds-point d'entrée d'autoroute, puis le cimetière de Notre Dame de la Grâce, puis de rouler en mode graveule (pour être dans l'air du temps).
Au final, on retombe sur la route prévue. Le vent s'est levé et nous pousse dans le dos pour nous ramener sans effort jusqu'au point de départ. Sorcellerie !!!
Après avoir pourtant tout inventé pour laisser le temps à l'apprenti cuistot du jour de faire la popotte, il a encore fallu lui laisser le temps d'un apéro allongé (bien mérité, cela va sans dire) avant de pouvoir mettre les pieds sous la table et se goinfrer.
[ phase de 4 heures censurée - pour avoir une idée de ce qui s'est dit et passé, faites un remix entre les films "l'Exorciste" (celui de 1973 avec Body34 dans le rôle du père Karsas), et les "Tontons flingueurs" ]
Résultat des courses, on a du sortir de table à 17h passées, aussi bronzés à l'extérieur qu'à l'intérieur. Au moins, la prêche des rois-mages à roulette avaient permis de remettre la brebis égarée dans le droit chemin. L'exorcisme avait fonctionné
La légende dit que dès qu'on a disparu, il a pris son vélo le plus scintillant pour aller poster sa demande d'adhésion de soutien à l'amicale des fonctionnaires fatigués de naissance.
Une belle journée
,
les absents ont eu tort, comme d'hab !!!