Bonjour les gens ! Je viens peu sur ce forum mais j'avais envie de partager ma première expérience de voyage à vélo sur plusieurs jours.
J'habite à Lormont (à côté de Bordeaux) et je suis allé dans un festival qui s'appelle "le rêve de l'aborigène" et qui se situe à côté de Parthenay, dans les deux sèvres. J'ai décidé d'y aller à vélo, pas avec un vélo vintage, mais avec un gravel que j'ai transformé en vélo de voyage (et c'est cool).
J'avais des appréhensions, d'abord le fait de pouvoir tenir physiquement. J'ai déjà roulé sur de bonnes distances, mais jamais plusieurs jours d'affilé et surtout jamais avec un chargement aussi lourd. Tente, duvet, popote, vêtements etc... mon vélo pesait 38Kg, avec moi dessus, 130Kg ! Autre appréhension, savoir si mes roues allaient supporter les 130Kg et enfin, j'avais peur de me retrouver sur des routes trop fréquentées.
Toutes ces appréhensions se sont révélées infondées.
Voici le détail des trajets parcourus :
J'ai été plus rapide que les prévisions de Komoot, j'ai roulé à une vitesse moyenne comprise entre 15 et 17Km/h.
Jour 1 : Durée 8h05mn
Jour 2 : Durée 6h
Jour 3 : Durée 5h36mn
Jour 4 : J'avais prévu de partir le mardi, mais j'étais à la fois excité et stressé. J'avais peur d'avoir des galères, de ne pas être à temps au festival... je suis parti un jour plus tôt que prévu et comme tout s'est bien passé, j'ai passé une journée à ne rien faire au camping :p
Jour 5, 6 et 7 : Festival
Jour 8 : Durée 8h37mn
Jour 9 : repos d'une journée en famille
Jour 10 : Durée 8h38mn
Tout c'est bien passé même si le chargement était handicapant dans les dénivelés.
Le vélo a bien tenu le coup, surtout les roues, aucun problème. Les routes proposées par Komoot étaient peu fréquentées, surtout lorsque je roulais de nuit (j'ai roulé de nuit la moitié du temps).
Le deuxième jour a été plus difficile que le premier, à partir du troisième jour j'ai ressentis que mon corps s'adaptait à l'effort.
Le jour 9, je suis parti du festival vers minuit pour les 138Km. Cette partie a été difficile, j'ai dû m'arrêter à 50Km de l'arrivée pour faire une sieste.
Pour les prochains voyages sur plusieurs jours, avec un tel chargement, je me limiterais à 80, voir 100Km gros maximum. Les distances de 130/150, c'était trop et mes genoux ont un peu souffert. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un mauvais réglage car j'ai déjà fais plus long sans aucun problème mais dans le doute j'irais faire régler mes cales.
Au niveau du matériel, je n'ai pas utilisé ma trousse de secours et l'outillage (sauf le petit bidon d'huile qui m'a servit à remettre un peu de lubrifiant sur ma chaîne).
Mais même si je ne les ai pas utilisé, c'est quelque chose que je préfère avoir avec moi car je veux pouvoir me débrouiller en cas de pépin sans avoir à chercher une pharmacie ou un vélociste. Ce qui a été superflu, ce sont les vêtements. J'avais pris des tee-shirts et un cuissard de rechange, à chaque fois j'ai lavé au savon et j'aurais pu me délester d'un peu d'affaires. Je n'avais par contre pas pris de bas un peu chaud et ça m'a manqué le jour 10.
Les sandales Shimano SPD sont cool, je n'ai utilisé que ça ! Une des nuits pendant laquelle je roulais, j'ai eu un peu froid aux pieds et j'aurais aimé avoir des chaussettes. J'ai eu aussi un peu de pluie et les sandales sont pratiques car elles sèches vite et les pieds ne macèrent pas dans la flotte.
J'ai bien aimé pouvoir me faire ma popote avec le réchaud et de manger chaud le soir. Le dernier jour je me suis arrêté à mi-chemin pour me faire un chocolat chaud, c'est très appréciable. J'ai testé plusieurs repas lyophilisés de chez Decathlon, j'ai trouvé ça pratique, les quantités sont suffisantes et j'ai même réussi à me régaler avec. En attendant le prochain voyage, je vais essayer de me fabriquer mes propres repas à base de semoule histoire de faire un peu d'économies, car les sachets ne sont pas donnés et génèrent des déchets.
Sinon concernant la dernière partie, celle de 150Km, elle était quand même très cool. Les dénivelés compliqués étaient "concentrés" sur les quarante premiers Km, après c'était beaucoup de voies vertes. Mais sur les derniers 10Km je me sentais vraiment au bout et il était temps que ça se termine.
Je vous propose quelques photos, j'aurais pu en faire beaucoup plus, comme le moment où j'ai dû emprunter une barque à chaîne pour traverser la rivière, mais quand je roule, je roule ! Je n'aime pas trop m'arrêter alors...
Aux environs de Meschers sur Gironde, c'était la première partie de mon voyage, j'étais parti à minuit et j'ai sortis l'appareil photo quand le soleil à commencé à poindre.
Le deuxième jour, quasiment que des petites routes entre les champs de foin et de tournesols
Camping municipal "Le gue de la rivière" à Mauzé-sur-le-Mignon, à quelques Km de Niort.
Camping très tranquille, avec juste ce qu'il faut (douches et toilettes bien propres) et sans piscine etc, qui attire les familles avec enfants bruyants ^^
Pour sécuriser le vélo, j'ai utilisé un "U" de marque Kryptonite avec câble pour attacher les deux roues, et un bloc-disque alarme pour scooter que je mets sur la plateau du pédalier. Je recouvre le vélo d'un tarp, histoire que le vélo n'attire pas trop l'attention. J'ai été tranquille même durant les trois jours de festival où le vélo restait à côté de la tente, alors que j'étais loin.
Arrivé au lac du cébron, à 10Km du festival, à une trentaine de Km de Parhenay dans les deux sèvres.
J'avais un jour d'avance, donc j'ai glandé dans les parages, j'ai fais un peu de piscine etc...
Au festival, ici une joueuse de Nyckelharpa, un instrument traditionnel Suedois. Je crois que c'est un de mes instruments préférés.
https://www.youtube.com/watch?v=dpB2nRpCuVk
Les concerts ont lieu le soir, l'après-midi on peut assister aux balances, ça donne une petite idée de ce que nous verrons plus tard sur scène
On a pu assister aussi à une cérémonie aborigène. Ce n'est pas du folklore, ils font vraiment venir des aborigènes, ils nous expliquent la signification des danses, c'est très intéressant.
Les concerts du soir...
J'habite à Lormont (à côté de Bordeaux) et je suis allé dans un festival qui s'appelle "le rêve de l'aborigène" et qui se situe à côté de Parthenay, dans les deux sèvres. J'ai décidé d'y aller à vélo, pas avec un vélo vintage, mais avec un gravel que j'ai transformé en vélo de voyage (et c'est cool).
J'avais des appréhensions, d'abord le fait de pouvoir tenir physiquement. J'ai déjà roulé sur de bonnes distances, mais jamais plusieurs jours d'affilé et surtout jamais avec un chargement aussi lourd. Tente, duvet, popote, vêtements etc... mon vélo pesait 38Kg, avec moi dessus, 130Kg ! Autre appréhension, savoir si mes roues allaient supporter les 130Kg et enfin, j'avais peur de me retrouver sur des routes trop fréquentées.
Toutes ces appréhensions se sont révélées infondées.
Voici le détail des trajets parcourus :
J'ai été plus rapide que les prévisions de Komoot, j'ai roulé à une vitesse moyenne comprise entre 15 et 17Km/h.
Jour 1 : Durée 8h05mn
Jour 2 : Durée 6h
Jour 3 : Durée 5h36mn
Jour 4 : J'avais prévu de partir le mardi, mais j'étais à la fois excité et stressé. J'avais peur d'avoir des galères, de ne pas être à temps au festival... je suis parti un jour plus tôt que prévu et comme tout s'est bien passé, j'ai passé une journée à ne rien faire au camping :p
Jour 5, 6 et 7 : Festival
Jour 8 : Durée 8h37mn
Jour 9 : repos d'une journée en famille
Jour 10 : Durée 8h38mn
Tout c'est bien passé même si le chargement était handicapant dans les dénivelés.
Le vélo a bien tenu le coup, surtout les roues, aucun problème. Les routes proposées par Komoot étaient peu fréquentées, surtout lorsque je roulais de nuit (j'ai roulé de nuit la moitié du temps).
Le deuxième jour a été plus difficile que le premier, à partir du troisième jour j'ai ressentis que mon corps s'adaptait à l'effort.
Le jour 9, je suis parti du festival vers minuit pour les 138Km. Cette partie a été difficile, j'ai dû m'arrêter à 50Km de l'arrivée pour faire une sieste.
Pour les prochains voyages sur plusieurs jours, avec un tel chargement, je me limiterais à 80, voir 100Km gros maximum. Les distances de 130/150, c'était trop et mes genoux ont un peu souffert. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un mauvais réglage car j'ai déjà fais plus long sans aucun problème mais dans le doute j'irais faire régler mes cales.
Au niveau du matériel, je n'ai pas utilisé ma trousse de secours et l'outillage (sauf le petit bidon d'huile qui m'a servit à remettre un peu de lubrifiant sur ma chaîne).
Mais même si je ne les ai pas utilisé, c'est quelque chose que je préfère avoir avec moi car je veux pouvoir me débrouiller en cas de pépin sans avoir à chercher une pharmacie ou un vélociste. Ce qui a été superflu, ce sont les vêtements. J'avais pris des tee-shirts et un cuissard de rechange, à chaque fois j'ai lavé au savon et j'aurais pu me délester d'un peu d'affaires. Je n'avais par contre pas pris de bas un peu chaud et ça m'a manqué le jour 10.
Les sandales Shimano SPD sont cool, je n'ai utilisé que ça ! Une des nuits pendant laquelle je roulais, j'ai eu un peu froid aux pieds et j'aurais aimé avoir des chaussettes. J'ai eu aussi un peu de pluie et les sandales sont pratiques car elles sèches vite et les pieds ne macèrent pas dans la flotte.
J'ai bien aimé pouvoir me faire ma popote avec le réchaud et de manger chaud le soir. Le dernier jour je me suis arrêté à mi-chemin pour me faire un chocolat chaud, c'est très appréciable. J'ai testé plusieurs repas lyophilisés de chez Decathlon, j'ai trouvé ça pratique, les quantités sont suffisantes et j'ai même réussi à me régaler avec. En attendant le prochain voyage, je vais essayer de me fabriquer mes propres repas à base de semoule histoire de faire un peu d'économies, car les sachets ne sont pas donnés et génèrent des déchets.
Sinon concernant la dernière partie, celle de 150Km, elle était quand même très cool. Les dénivelés compliqués étaient "concentrés" sur les quarante premiers Km, après c'était beaucoup de voies vertes. Mais sur les derniers 10Km je me sentais vraiment au bout et il était temps que ça se termine.
Je vous propose quelques photos, j'aurais pu en faire beaucoup plus, comme le moment où j'ai dû emprunter une barque à chaîne pour traverser la rivière, mais quand je roule, je roule ! Je n'aime pas trop m'arrêter alors...
Aux environs de Meschers sur Gironde, c'était la première partie de mon voyage, j'étais parti à minuit et j'ai sortis l'appareil photo quand le soleil à commencé à poindre.
Le deuxième jour, quasiment que des petites routes entre les champs de foin et de tournesols
Camping municipal "Le gue de la rivière" à Mauzé-sur-le-Mignon, à quelques Km de Niort.
Camping très tranquille, avec juste ce qu'il faut (douches et toilettes bien propres) et sans piscine etc, qui attire les familles avec enfants bruyants ^^
Pour sécuriser le vélo, j'ai utilisé un "U" de marque Kryptonite avec câble pour attacher les deux roues, et un bloc-disque alarme pour scooter que je mets sur la plateau du pédalier. Je recouvre le vélo d'un tarp, histoire que le vélo n'attire pas trop l'attention. J'ai été tranquille même durant les trois jours de festival où le vélo restait à côté de la tente, alors que j'étais loin.
Arrivé au lac du cébron, à 10Km du festival, à une trentaine de Km de Parhenay dans les deux sèvres.
J'avais un jour d'avance, donc j'ai glandé dans les parages, j'ai fais un peu de piscine etc...
Au festival, ici une joueuse de Nyckelharpa, un instrument traditionnel Suedois. Je crois que c'est un de mes instruments préférés.
https://www.youtube.com/watch?v=dpB2nRpCuVk
Les concerts ont lieu le soir, l'après-midi on peut assister aux balances, ça donne une petite idée de ce que nous verrons plus tard sur scène
On a pu assister aussi à une cérémonie aborigène. Ce n'est pas du folklore, ils font vraiment venir des aborigènes, ils nous expliquent la signification des danses, c'est très intéressant.
Les concerts du soir...
Dernière édition par Buxi le Ven 28 Juil - 1:04, édité 1 fois