Salut, bande de primates !
Complétement fada des Hugonnier Routens et Routens tout court, j'ai fait une infidélité à l'artisan de renom en acceptant d'acquérir un vélo d'un autre artisan de renom, j'ai nommé le divin Nicolas BARRA et ses vélos tout alu.
Nicolas Barra créa en 1945 la marque Barralumin, Société des alliages d’aluminium appliqué. Ce sont ces vélos en Barralumin avec des tubes de cadre ovalisés qui seront les plus caractéristiques de sa production.
Avant lui, les cadres en alliage léger existaient déjà, mais le montage des tubes s’effectuait par des manchons octogonaux.
Dans “Le Cycliste” de septembre-octobre 1969, Nicolas Barra revient sur son expérience, dans un article intitulé « La soudure des cadres en alliage léger » :
“Si je devais tirer une philosophie de mon expérience, que j’ai sans doute été le seul à poursuivre aussi intensément, je dirais que la fabrication des cadres en alliage léger, soudés à l’autogène, nécessite des soins minutieux que ne demande pas l’acier. J’ai suivi, en cela, les directives de gens qualifiés et spécialisés, tant aux “Tréfileries du Havre” qu’à l'”Aluminium français”, qui ont fait subir à mes cadres des épreuves particulièrement dures. De cette façon j’ai pu aisément surmonter les problèmes qui se sont posés à moi dès le début. C’est ainsi, par exemple, que j’ai pu établir moi-même, un outillage et un montage donnant toute liberté à la dilatation et au rétreint de toutes les soudures (point essentiel de toute cette fabrication) et ceci, tout en conservant les mesures demandées par le client, ce qui était primordial.
Tous ceux qui ont pu me voir travailler dans mon atelier de Saint-Ouen, se rappelleront sans doute cette méthode de travail adoptée pour traiter le métal employé, ce qu’aucun des constructeurs qui ont essayé d’en fabriquer n’a observé, étant trop habitués à la routine des opérations adoptées pour l’acier. Mais rien n’empêche que si, demain, un autre mode d’assemblage donnait toute satisfaction de résistance et évitant une importante main-d’œuvre – comme c’était le cas en ce qui me concerne – faisait son apparition, il y aurait sûrement un très intéressant avenir pour celui qui n’hésiterait pas à entreprendre une telle fabrication”.
Nicolas Barra construisit ainsi plus de 5000 cadres en alliage d’aluminium-magnésium, des vélos, des tandems et même des triplettes.
(Source encyclo du vélo).
Je vous présente ici le numéro 5045 ! Merci l'ami Nicolas...
Et j'en appelle aux singes spécialistes de la marque pour commenter la bête.
Il y a des éléments sur celle-ci que je ne connais pas. On me parle des freins sur canti Savoie, des serrages rapides GNUTTI, etc...
Bref, à vos commentaires les singes savants ! Pour le plaisir de tous et le mien en particulier...
Complétement fada des Hugonnier Routens et Routens tout court, j'ai fait une infidélité à l'artisan de renom en acceptant d'acquérir un vélo d'un autre artisan de renom, j'ai nommé le divin Nicolas BARRA et ses vélos tout alu.
Nicolas Barra créa en 1945 la marque Barralumin, Société des alliages d’aluminium appliqué. Ce sont ces vélos en Barralumin avec des tubes de cadre ovalisés qui seront les plus caractéristiques de sa production.
Avant lui, les cadres en alliage léger existaient déjà, mais le montage des tubes s’effectuait par des manchons octogonaux.
Dans “Le Cycliste” de septembre-octobre 1969, Nicolas Barra revient sur son expérience, dans un article intitulé « La soudure des cadres en alliage léger » :
“Si je devais tirer une philosophie de mon expérience, que j’ai sans doute été le seul à poursuivre aussi intensément, je dirais que la fabrication des cadres en alliage léger, soudés à l’autogène, nécessite des soins minutieux que ne demande pas l’acier. J’ai suivi, en cela, les directives de gens qualifiés et spécialisés, tant aux “Tréfileries du Havre” qu’à l'”Aluminium français”, qui ont fait subir à mes cadres des épreuves particulièrement dures. De cette façon j’ai pu aisément surmonter les problèmes qui se sont posés à moi dès le début. C’est ainsi, par exemple, que j’ai pu établir moi-même, un outillage et un montage donnant toute liberté à la dilatation et au rétreint de toutes les soudures (point essentiel de toute cette fabrication) et ceci, tout en conservant les mesures demandées par le client, ce qui était primordial.
Tous ceux qui ont pu me voir travailler dans mon atelier de Saint-Ouen, se rappelleront sans doute cette méthode de travail adoptée pour traiter le métal employé, ce qu’aucun des constructeurs qui ont essayé d’en fabriquer n’a observé, étant trop habitués à la routine des opérations adoptées pour l’acier. Mais rien n’empêche que si, demain, un autre mode d’assemblage donnait toute satisfaction de résistance et évitant une importante main-d’œuvre – comme c’était le cas en ce qui me concerne – faisait son apparition, il y aurait sûrement un très intéressant avenir pour celui qui n’hésiterait pas à entreprendre une telle fabrication”.
Nicolas Barra construisit ainsi plus de 5000 cadres en alliage d’aluminium-magnésium, des vélos, des tandems et même des triplettes.
(Source encyclo du vélo).
Je vous présente ici le numéro 5045 ! Merci l'ami Nicolas...
Et j'en appelle aux singes spécialistes de la marque pour commenter la bête.
Il y a des éléments sur celle-ci que je ne connais pas. On me parle des freins sur canti Savoie, des serrages rapides GNUTTI, etc...
Bref, à vos commentaires les singes savants ! Pour le plaisir de tous et le mien en particulier...