Edit 1 : récit détaillé
Depuis quelques temps déjà et à une ou 2 occasions dans l’année un vélo et son heureux propriétaire vont faire un tour dans la belle région de Prouvenceuuh
Cet hiver j’avais récupéré un itinéraire sur une application dédiée, et après avoir adapté celui-ci à mon programme/Matériel et fait les réservations vient le moment du départ
Jour 1 : Pour le premier jour j’avais choisi la solution du train pour m’amener au point de départ… ça vaut le coup même si l’heure de départ m’a fait lever avant l’aurore
Quel ne fut pas ma surprise de constater que le wagon était rempli de cycliste (Homme/Femme/Non genré) faisant peu ou prou la même chose que moi… l’humanité vaut peut-être la peine
La première étape se résume à descendre le Rhône sur près de 20 bornes puis de récupérer une ancienne voie ferrée aménagée et cela sur plus de 60 bons kilomètres
C’est sympa même si la météo ensoleillée vire petit à petit
Sur cette voie « douce » je me fais allègrement doubler par tout ce qui roule grâce à la fée électricité… même si cela ce conduit d’une main pendant que de l’autre on fait des POV… bref
Arrivée en fin de journée ces brave gens disparaissent au profit d’une pluie fine zé éparse pendant que j’arrive à Saint Agrève ou m’attends la maison d’hôte…
Une pizza avalée en 3 mins en même temps que de la mécanique (… montage au détergent et claquage à la pompe de mes pneus car du faut rond sur plusieurs jours: Noway) et suivi d’un sommeil sans rêves clôture le truc avec la pensée que pour l’instant tout va bien.
Jour 2 : Je me lève et je me bouscule pour m’apercevoir que dehors c’est couvert de neige
Le bistrot du coin me confirme que la météo va être dégeulasse… pas grave
Bouffe ok (je recommande la boulangerie de St Agrève), vélo ok, bonhomme ok
J’avais gardé de l’itinéraire VTT original quelques passages « hors piste »… c’était pas une bonne idée, je dois tout faire à pieds
Principalement j’évolue sur des routes désertes balayées par un vent glacial et des giboulées de neige intermittents… Je vais grimper une bosse appelée le Mezenc puis les sources de La Loire comme ça avec heureusement le vent dans le dos… mais qu’est ce que je fou ici Putain ! Même l’eau de mes bidons a gelée
Il n’y a pas âme qui vit dans cet endroit
La fin de l’itinéraire se fera sur une piste forestière jonchée de résineux dans tous les sens rendant la progression chaotique
Je récupère la route à St Cirque en Montagne un peu plus loin voici la maison d’hôte… je n’aurai pas fait 20 bornes de plus
Jour 3 : La neige a pas mal disparu et je descends direction plein Sud avec pas mal de dénivelé sur des pistes forestières… sympa mais je suis un peu juste niveau calories et pas une seule boulangerie à l’horizon.
La journée se termine par une descente interminable vers les gorges du Chassezac puis vient la route que j’aurai aimé plus courte vers Villefort, fin de l’itinéraire pour le 3ème jour
Super chambre d’hôte avec de nombreux convives où j’ai fini tous les plats… Gentleman !
La soirée fût courte et mon sommeil surement bruyant
Jour 4 : Lonnnngue piste vers le mont Lozère en sortie de Villefort avec plus 1000 de D+
Encore une fois le temps change et je me les meule grave jusqu’au Pont de Montvert
Je vais prendre 30 min à l’intérieur du café ou se presse une foule hétéroclite : rando/campeurs, chasseurs, intello en retraite intellectuelle, cyclistes « club », cyclistes sans club… marrant
Je vais grimper un peu les gorges du Tarn avant de prendre à droite et d’entamer une longue descente sur Alès et ça avec le soleil. Après avoir survécu à ces routes remplies de pièges en tout genre je me perds dans Alès
Hôtel, Resto, Hôtel, dodo
Jour 5 : Comme un bon je boude le train pour le retour et choisi de tirer jusqu’en Camargue et voir si elle m’a enfin pardonné (cf. Brassens)
La route est assez vallonée et je passe en apnée entre des vignobles abondamment traités par de gros tracteurs. Un peu après Sommière je me fais planter par le doudou Garmin… pas grave je sangle le portable sur celui-ci et c’est reparti
La Camargue se rapproche et je m’arrête dans un resto puis je reprends une route qui va se transformer en piste puis en pas grand-chose… bref je suis perdu au milieu de nulle part et je choisi de traverser le vignoble à ma gauche pour trouver un truc qui ressemble à une route
Hôtel sympa, chambre grand luxe, personnel au top, je choisi la Pizza
Jour 6 : Dehors il pleut comme vache qui pisse… mais cela va se calmer vers les 11h ou je pars en slalomant entre des flaques direction la digue de la Mer jusqu’au Salin-de-Giraud
Paysage incroyable avec une piste d’une perspective impeccable sous un ciel prêt à tomber sur la tête
Je me fais allègrement dépasser par un couple de cycliste saccochards portant des Tongs… pas forcément une absurdité tant les cyclistes et leurs montures se font repeindre intégralement dans ce pays
Cette même piste va se muer en un champs de vase séchée qui va bloquer à peu près tout ce qui peut tourner sur mon morceau de fer
Je vais passer un long moment à nettoyer tout ça avec… de l’eau à moitié salé
A peine reparti voila qu’un couinement va se faire entendre au niveau du pédalier
Celui-ci va se faire de plus en plus pressant au fur et à mesure des kilomètres
Une fois passé Fos sur Mer j’arrive à la conclusion que je ne peux pas continuer comme ça
Je vais donc prendre le train à Port de bouc pour rentrer chez moi
Et c’est le mot FIN qui me vient
Lien Komoot
Depuis quelques temps déjà et à une ou 2 occasions dans l’année un vélo et son heureux propriétaire vont faire un tour dans la belle région de Prouvenceuuh
Cet hiver j’avais récupéré un itinéraire sur une application dédiée, et après avoir adapté celui-ci à mon programme/Matériel et fait les réservations vient le moment du départ
Jour 1 : Pour le premier jour j’avais choisi la solution du train pour m’amener au point de départ… ça vaut le coup même si l’heure de départ m’a fait lever avant l’aurore
Quel ne fut pas ma surprise de constater que le wagon était rempli de cycliste (Homme/Femme/Non genré) faisant peu ou prou la même chose que moi… l’humanité vaut peut-être la peine
La première étape se résume à descendre le Rhône sur près de 20 bornes puis de récupérer une ancienne voie ferrée aménagée et cela sur plus de 60 bons kilomètres
C’est sympa même si la météo ensoleillée vire petit à petit
Sur cette voie « douce » je me fais allègrement doubler par tout ce qui roule grâce à la fée électricité… même si cela ce conduit d’une main pendant que de l’autre on fait des POV… bref
Arrivée en fin de journée ces brave gens disparaissent au profit d’une pluie fine zé éparse pendant que j’arrive à Saint Agrève ou m’attends la maison d’hôte…
Une pizza avalée en 3 mins en même temps que de la mécanique (… montage au détergent et claquage à la pompe de mes pneus car du faut rond sur plusieurs jours: Noway) et suivi d’un sommeil sans rêves clôture le truc avec la pensée que pour l’instant tout va bien.
Jour 2 : Je me lève et je me bouscule pour m’apercevoir que dehors c’est couvert de neige
Le bistrot du coin me confirme que la météo va être dégeulasse… pas grave
Bouffe ok (je recommande la boulangerie de St Agrève), vélo ok, bonhomme ok
J’avais gardé de l’itinéraire VTT original quelques passages « hors piste »… c’était pas une bonne idée, je dois tout faire à pieds
Principalement j’évolue sur des routes désertes balayées par un vent glacial et des giboulées de neige intermittents… Je vais grimper une bosse appelée le Mezenc puis les sources de La Loire comme ça avec heureusement le vent dans le dos… mais qu’est ce que je fou ici Putain ! Même l’eau de mes bidons a gelée
Il n’y a pas âme qui vit dans cet endroit
La fin de l’itinéraire se fera sur une piste forestière jonchée de résineux dans tous les sens rendant la progression chaotique
Je récupère la route à St Cirque en Montagne un peu plus loin voici la maison d’hôte… je n’aurai pas fait 20 bornes de plus
Jour 3 : La neige a pas mal disparu et je descends direction plein Sud avec pas mal de dénivelé sur des pistes forestières… sympa mais je suis un peu juste niveau calories et pas une seule boulangerie à l’horizon.
La journée se termine par une descente interminable vers les gorges du Chassezac puis vient la route que j’aurai aimé plus courte vers Villefort, fin de l’itinéraire pour le 3ème jour
Super chambre d’hôte avec de nombreux convives où j’ai fini tous les plats… Gentleman !
La soirée fût courte et mon sommeil surement bruyant
Jour 4 : Lonnnngue piste vers le mont Lozère en sortie de Villefort avec plus 1000 de D+
Encore une fois le temps change et je me les meule grave jusqu’au Pont de Montvert
Je vais prendre 30 min à l’intérieur du café ou se presse une foule hétéroclite : rando/campeurs, chasseurs, intello en retraite intellectuelle, cyclistes « club », cyclistes sans club… marrant
Je vais grimper un peu les gorges du Tarn avant de prendre à droite et d’entamer une longue descente sur Alès et ça avec le soleil. Après avoir survécu à ces routes remplies de pièges en tout genre je me perds dans Alès
Hôtel, Resto, Hôtel, dodo
Jour 5 : Comme un bon je boude le train pour le retour et choisi de tirer jusqu’en Camargue et voir si elle m’a enfin pardonné (cf. Brassens)
La route est assez vallonée et je passe en apnée entre des vignobles abondamment traités par de gros tracteurs. Un peu après Sommière je me fais planter par le doudou Garmin… pas grave je sangle le portable sur celui-ci et c’est reparti
La Camargue se rapproche et je m’arrête dans un resto puis je reprends une route qui va se transformer en piste puis en pas grand-chose… bref je suis perdu au milieu de nulle part et je choisi de traverser le vignoble à ma gauche pour trouver un truc qui ressemble à une route
Hôtel sympa, chambre grand luxe, personnel au top, je choisi la Pizza
Jour 6 : Dehors il pleut comme vache qui pisse… mais cela va se calmer vers les 11h ou je pars en slalomant entre des flaques direction la digue de la Mer jusqu’au Salin-de-Giraud
Paysage incroyable avec une piste d’une perspective impeccable sous un ciel prêt à tomber sur la tête
Je me fais allègrement dépasser par un couple de cycliste saccochards portant des Tongs… pas forcément une absurdité tant les cyclistes et leurs montures se font repeindre intégralement dans ce pays
Cette même piste va se muer en un champs de vase séchée qui va bloquer à peu près tout ce qui peut tourner sur mon morceau de fer
Je vais passer un long moment à nettoyer tout ça avec… de l’eau à moitié salé
A peine reparti voila qu’un couinement va se faire entendre au niveau du pédalier
Celui-ci va se faire de plus en plus pressant au fur et à mesure des kilomètres
Une fois passé Fos sur Mer j’arrive à la conclusion que je ne peux pas continuer comme ça
Je vais donc prendre le train à Port de bouc pour rentrer chez moi
Et c’est le mot FIN qui me vient
Lien Komoot
Dernière édition par zurg le Jeu 6 Juin - 15:35, édité 3 fois