Réparation Simplex rentable ?

Zeus, c'est espagnol;
zeus faisait des copies de campagnolo. là, il ont meme amélioré du simplex. dans ces années, l'espagne etait sous un régime fasciste, celui de Franco. alors que simplex soit, ou ne soit pas d'accord ; on s'en tapait les alibofis.

Je comprends.. Mais la marque à l'air peu connue et les dérailleurs assez rares, y a-t-il moyen d'obtenir un dérailleur à un prix correct ?
J'aimerais me procurer le même dérailleur de l'annonce que j'ai postée, mais 130€ ça fait cher tout de même !

non non, Zeus, c'est connu; ce derailleur peut etre apparenté au simplex, mais je pense qu'il est plutot copié sur le valentino de campagnolo.
ebay, on peut y trouver son bonheur, mais bien souvent, les prix sont...des prix ebay.

tiens, en cinq secondes.

https://www.cycling-vintage.com/campagnolo-valentino-derailleurs-kit-groupe-derailleurs-leviers-c2x30675487

c'est vrai que ça a pas mal de potentiel
Pour ebay, je n'aurais pas dit mieux, c'est les prix ebay

Mais merci pour tes réponses en tout cas

Je me posais une question au sujet des dérailleurs, ça n'a pas de rapport avec le derlin ni Zeus, mais y a-t-il une réelle différence entre un dérailleur simplex tout à fait classique, et un dérailleur campagnolo ? Je veux surtout dire, y a-t-il une différence notable sur route ? Je ne connais bien que les Simplex, un petit peu les Huret

hier, j'ai monté une roue libre sur le peujo d'un ami.  de bla bla, en bla bla, je lui ai dis que:
 je démonte entierement un campa record, sans soucis et sans peur, je nettoie, je regraisse, je remonte. facile.  je fais pareil avec un bon vieil arabesque 600. MAIS, un simplex, je m'y risque pas. tu commences ça, et tu ne sais pas ou ça va s'arreter. y'a tout qui casse la dedans. (là, j'vais me faire caraméliser par les aficionados simplex).
 pour moi, simplex, c'est banni de mes vélos. trop de problemes.  en fait c'est pas trop compliqué, j'ai pas de peugeot

C'est vrai que c'est compréhensible, y a pas longtemps j'ai voulu restaurer un simplex arrière tout a fait classique entrée de gamme, c'était le bazar pour démonter les ressorts, les vis, c'est un miracle si je suis arrivé à le remonter. Les dérailleurs avant sont beaucoup plus faciles à restaurer, mais le revers de la médaille c'est qu'ils cassent a cause de ce fichu derlin
Toutefois je m'essaierai au Campagnolo quand j'en aurai l'occasion

Dans les hautes pyrénées j'ai récupéré pas mal de vélo, une bonne dizaine de vélos de course et randonneuses (de bonne qualité, tous minimum moyenne gamme), TOUS mais TOUS équipés Simplex. Je sais pas si c'était la mode dans le coin à l'époque, mais je n'ai jamais encore touché de campagnolo de ma vie...

juste pour le jeu.

https://www.velovintageagogo.com/t25447-campagnolo-gran-sport-et-record-1958-1960

Le LJ23 est un modèle Simplex d'origine, sorti au tout début des années 60, avec un corps en acier:

https://velobase.com/ViewComponent.aspx?ID=5b49812b-9b34-42d1-8ba6-3fd397e74a40
https://velobase.com/ViewComponent.aspx?ID=477D0DE7-5179-4E77-842A-5D7E2862DC11







Grace à l'annonce ci-dessus, on voit que Zeus a copié ce LJ23 avec un corps en acier. Il n'est pas question d'amélioration ;)  (enfin, pas de ce coté là)

https://www.ebay.fr/itm/387408642094





(soit-dit en passant, c'est peut-être rare et les trucs rares ont tendance à coûter plus cher. Ebay n'y est pas pour grand chose. D'ailleurs ces LJ23 aussi sont rares, et chers.)

Le AV223, de Simplex toujours, arrive dans la foulée avec un corps en Delrin.

https://www.velobase.com/ViewComponent.aspx?ID=4AE469F1-1E03-4946-934A-E2C4D3E6D1EF
https://www.velobase.com/ViewComponent.aspx?ID=11E9D2DC-9394-4EA5-BB5C-952BFBB7C667





Ce qui est étonnant, c'est que le corps du LJ23 et celui du AV223 semblent en tant de points identiques avec des matériaux pourtant si différents. Comme si le bureau d'études de Simplex n'avait pas vraiment cherché à qualifier la robustesse de cet échange. Le procédé étant complètement différent, ils auraient très bien pu modifier le corps de la version Delrin (le rendre un tantinet plus épais, par exemple), tout en gardant le mécanisme interne, que j'imagine identique au LJ23.

Cela dit, après vingt cinq ans de production de ce machin et de ses descendants, on ne peut pas dire que ça ait été un échec ;)

(J'avoue ne pas comprendre comment vous vous y prenez pour galerer sur des révisions de Simplex arrière  o.O  J'en ai révisé quelques dizaines, dont quelques uns bien abimés, sans jamais rien casser. Je dois être un esprit Simplex...)

EDIT: Etonnement, Simplex a fait le chemin inverse à la fin des années 80: remplacer des corps en Delrin par de la ferraille. Peut-être à cause d'usages plus contraignants sur des VTTs qui, eux, causaient trop rapidement de la casse ?

au quart de tour.  tu n'as jamais rien cassé en remontant un simplex (c'est sérieux?).  ben, j'en ai pas démonté des tas de simplex, mais le peu que j'ai fait, m'a suffit.  nous ne sommes pas tous au meme niveau d'ingénierie.
 “Tout ce qui est rare est cher, un cheval bon marché est une chose rare, donc un cheval bon marché est cher”

Xmachine a écrit:au quart de tour.  tu n'as jamais rien cassé en remontant un simplex (c'est sérieux?).

Ce resort a l'arriere de l'un de leur pires modeles m'a lache et j'ai cru un moment que je l'avais peut-etre surtendu au remontage. Mais depuis, j'en ai vu passer d'autres qui me font penser que c'est le resort qui just trop expose et trop faiblard pour le job. Une branche au mauvais endroit ou une remontee de pignons trop energique et il rend l'ame. La, ils se sont inspires de Huret et ont abandonne ce qu'ils faisaient de mieux sur leur deraillleurs arriere: des resorts genereusement fournis et enfermes dans le corps.


Sinon, non, aucune casse.

 “Tout ce qui est rare est cher, un cheval bon marché est une chose rare, donc un cheval bon marché est cher”

Oh ! Ca m'a rammene tout droit a Zermelo-Fraenkel, ca. \o/ De bons souvenirs. Remarque que ma proposition etait tres suffisemment qualifiee pour eviter cette contradiction ;D

tu me rassures. j'ai eu un autre ressort cassé sur un modele slj???, avec destruction des galets, et d'une dent de pignon d'une roue libre zicral.
ce jour là, j'ai maudit cette marque. depuis, on ne se parle plus.

Simplex à fait des dérailleurs qualitatif, mais ça c'était avant....l'arrivée du delrin.

On a des soucis de casses,  aujourd'hui,  dut au vieillissement de la matière,  c'est "normal " on va dire.

Donc aujourd'hui tout ce matériel on le retrouve "fatigué "autant bien pour les ressorts que pour le delrin.

C'est normal.

Faut juste faire super attention quand on s'en sert.

Le Delrin Simplex n'est peut être pas le même que ce Delrin là:

https://www.protolabs.com/fr-fr/ressources/blog/le-delrin-est-une-matiere-plastique-constituant-une-alternative-au-metal/



Un jour (je ne sais plus pourquoi), j'avais chauffé au décapeur thermique pas loin d'un dérailleur arrière Simplex en plastoc noir... le truc est entré en combustion sans flamme, presque sans fumé, il a fondu gentiment. En 5mn y avait plus que la ferraille.

Alors , il y a le delrin et le plastique noir des version à partir de 1975, c'est plus du tout pareil

MAFAC 2000 a écrit:Alors , il y a le delrin et le plastique noir des version à partir de 1975, c'est plus du tout pareil

D'accord. Mais c'est pas simple de savoir si ça va péter ou pas.
Rouler avec des dérailleurs qui peuvent se casser, casser autre chose, ou faire que l'on se casse la binette, très peu pour moi.
Pour un vélo qui roule pas c'est sûrement très bien.
Avis tranché

Tout a fait daccord. Securité avant tout. Le Delrin c'est bien mais faut pas en abuser

Je roule avec , j'ai encore toutes mes dents

Il existe différentes saveurs de polyoxyméthylène / delrin (dont la dupont 527 à la résistance accrue aux UVs), mais les propriétés sont et ont toujours été très similaires. Peut-être que tel ou tel producteur ne l'a pas toujours fondu/usiné comme il fallait, mais ça m'étonnerait.

Un objet ne se fatigue pas par la vertu d'exister ou d'être utilisé, mais par répétition de contrainte trop élevée (e.g. de l'acier qui vient trop pret de sa limite elastique) ou par exposition à un environnement inhospitalier (corossion perçante, tmpératures extrèmes, UVs cassants, etc.). Le gros resort simplex baignant dans sa graisse fonctionera pendant des siècles sans souci.

La mécanique vélo est fortement soumise à l'impératif du poids. Puis la construction et réparation vélo n'ayant pas été confiée après guerre aux individus les plus délicats, ni les plus futés et l'objet n'étant pas considéré plus que ça, on trouve sur nos engins les outrages de la maltraitance en tous genres.

Une jante assez neuve de VTmachin m'a explosé à la figure au gonflage. Un corps de pédale s'est fendu à peu près au pire moment. Un collègue a vécu une séparation soudaine et douloureuse avec une jambe de fourche alu dans une descente. A plus d'un égard, l'alu est un matériel de merde: il tend à se rompre brutalement, sans crier garre bien plus que l'acier. Si la qualité de l'aliage n'est pas assurée, ses propriétés se dégradent vite. Et la fatigue de ce matériau est des plus sournoises, tapie au sein de sa structure cristalline. Pourtant, on en fait des avions et on lui confie nos pédaliers, roues, potences, etc.

Tout peut casser sur un vélo. Dans quelles conditions cassent-elles, qu'on peut éviter ? Quels en sont les conséquences, qu'on peut modérer ? Y a-t-il des signes avant-courreurs, qu'on peut déceler ? Si on se dit sérieusement préoccupé par la sécurité, voilà le genre de questions qu'il convient de se poser, plutôt que: est ce que matière ou marque bidule est mieux que matière ou marque truc, qui est plutôt un questionnement de façade.

Mes vélos qui roulent le plus sont équipés de choses en delrin et mon "nouveau" vélotaf en sera autant. Je nettoie scrupuleusement mes vélos. Je les inspecte régulièrement, méticuleusement, et je polis mes pièces critiques en alu. Je roule sans faire un grande confiance à l'intégrité structurelle de l'ensemble: un truc va forcemment casser, le pire truc, au pire moment. C'est une démarche d'ensemble.

Donc je roule avec un colier de derailleur avant fissuré sur l'un, depuis toujours. Je sais, pour garder un oeil dessus, qu'il ne lachera pas brutalement (contrairement à son "supérieur" SLJ) et qu'une casse ne me causera pas plus d'inconvénients que de ne plus dérailler en roulant pour le reste du trajet. Pour ce qui est de la casse soudaine de delrin de dérailleur arrière simplex, j'en suis venu à penser qu'il s'agit d'un bobard savemment entretenu. A l'instar du gros de ce dossier delrin/simplex d'ailleurs. Je crains que la manivelle campagnolo qui a bien vécue enverra son proprietaire dans les ronces bien avant qu'il y ait déchirure sur un de mes fiables LJ1000, noir délavés, reconditionnés avec amour.