The Sarky Viking a écrit:Qui a dit que les vélos rétro avait plus la cote !
Moi. J'assume entierement affirmer ça. ;D
Je me demande même s'ils l'ont jamais vraiment eu d'ailleurs. Pour un de sauvé, combien de bien utiles partis à la benne ? Mon crève coeur, c'est quand tu vois une personne prendre ce vélo qui n'est pas du tout adapté à ce qu'elle veut en faire. Mais c'est son idée et elle n'en démord pas. Puis tu le vois revenir six mois après, tout cabossé, plié et voilé de partout, avec des trucs moches montés n'importe où n'importe comment (Tu voulais ab-so-lu-ment ce tout reynolds 531 avec roues de 23mm pour le poids (t'as lu quelque part que c'était
le must), puis t'as harnaché 2.5 kg de "porte bagage" à l'arrière et monté ce pneu "increvable" de 30mm qui frotte partout... vraiment ?) Mais ça reste moins cher que le premier prix à d4, donc on prend et on abuse, en s'étant donné une bonne conscience de "recycleur" en passant.
Puis parfois, t'es témoin de vrais coups de coeur et t'as envie de les embrasser de joie. Mais t'évites, car il y a des lоis contre ça xD
pas grave ça en fait plus pour nous !
Ca en fait surtout plus pour la benne T-T
Le souci majeur est que le vieux vélo est perçu comme source d'emmerdes. Pas fiable. Difficile à réparer. Il n'y a pas de pièces. Inadapté aux mollets de l'Homme moderne. Freinage suicidaire. Maniement compliqué. Etc. etc. Alors pour le vélo qui doit servir vraiment, on va voir ailleurs. Non seulement personne ne contredit cette idée de façon convaincante, mais quand on lit ce forum, on serait même plutôt tenté de le croire encore plus fort.
Quand j'ai remis en route mon tout premier, une enclume, en lisant VVAG, je me souviens m'être vraiment demandé dans quel galère je m'embarquais. Puis finalement, une fois les bobos du revalidé passés, c'est de très loin le vélo le moins pénible que j'ai jamais possédé. Et j'ai maudit toutes les inepties de velocistes que je me suis coltiné dans ma jeunesse. Ce qui nous ammène au second soucis majeur du vieux vélo: sur un objet pas cher, la population générale considère inacceptable de dépenser une somme d'entretien supérieure au prix d'achat. Le hic, c'est que le vélo coûte pas grand chose, alors que le vélociste ne vit pas d'amour et d'eau claire.
Reste le "bénévolat", ce sparadrap recyclé qu'on se plait en france à poser sur une fracture ouverte.