Motobécane (C2 ?) en utilitaire ville et chemins tout temps

J'adore ce genre de bricolage à l'utilité manifeste !

Autre avantage, l'aspect n'attire pas les convoitises ...

prosperjunior a écrit:J'adore ce genre de bricolage à l'utilité manifeste !

Je ne peux pas dire mieux

Salut Rantanplan!
Ils sont géniaux ses cadres acier!!

j’avais rencontré le même problème sur un vieux cadre course, les vis de fixation des gardes boue se retrouvent dans le chemin de chaîne sur le petit pignon; j'ai taraudé les œillets et mis des vis plus courtes et plus grosses avec une rondelle fendu pour me passer l'envie de serrer trop fort. Si tu as besoin de ton petit pignon que tu as suffisamment de matière autour de la visse ça te fait une excuse pour démonté ta roue arrière!

jlapierre a écrit:Salut Rantanplan!
Ils sont géniaux ses cadres acier!!

j’avais rencontré le même problème sur un vieux cadre course, les vis de fixation des gardes boue se retrouvent dans le chemin de chaîne sur le petit pignon; j'ai taraudé les œillets et mis des vis plus courtes et plus grosses avec une rondelle fendu pour me passer l'envie de serrer trop fort. Si tu as besoin de ton petit pignon que tu as suffisamment de matière autour de la visse ça te fait une excuse pour démonté ta roue arrière!

Il m'est arrivé de meuler des vis pour que ça passe, on peu aussi bidouiller avec les écrous et les entretoises de l'axe de roue et des rondelles pour décaler un peu la roue libre vers la gauche. Ensuite, il faut corriger le parapluie de la roue.

Ce que j'ai fait sur mon Mirage 18 :
https://www.velovintageagogo.com/t5388-mbk-motobecane-mirage-18-devenu-mi-randonneuse-mi-velo-a-tout-faire

Merci pour vos réponses. Au moins sur ce forum je ne suis pas un incompris
Je pense à tous ceux qui me considéraient comme un passionné de vélo, jusqu'à me voir sur ce biclou alors qu'ils m'imaginaient sur un luxueux vélo en carbone
J'ai arpenté la montagne Corse avec cet été pour valider cette plus grosse évolution depuis 2004, c'est nickel. Et l'aspect repoussant est vraiment une fonction utile, attaché dans Paris, transporté en bateau, etc...

Tarauder l'œillet pourrait être une solution effectivement  
Mais pour le petit pignon, je n'en ai vraiment pas besoin. Je ne cherche pas à pousser dans les faux plats descendants, et 8 pignons c'est déjà trop pour moi

Ce vélo continue d'aligner les kilomètres, sans souci majeur.
Bon, l'hiver dernier, j'ai cassé ma chaine, une Campagnolo Record C9 qui avait moins de 1500 km et pas d'usure mesurable à la jauge
Je me demandais si je devais mettre ça sur le dos de la cire que je n'utilisais que depuis quelques mois, mais je pense plutôt pour un défaut sur la chaine ou un caillou /bout de bois qui serait venu se ficher là ou il ne faillait pas.
Il faut dire que les conditions étaient réunies pour faire souffrir la transmission :  Un chemin en côte raide, sous la flotte dans la forêt, avec un bon chargement. Pour l'ambiance, c'était la nuit, j'étais tout seul et il me restait 10km avant d'arriver chez moi  
Constatation des dégâts :


Heureusement j'avais tout ce qu'il fallait sur moi pour réparer, mini frontale, mini dérive chaine, mini bouteille de gel hydroalcoolique pour repartir proprement... Ma trousse à outil est soignée  
quelques instants plus tard, c'était réparé  


J'ai éliminé le maillon cassé, et je n'ai pas repéré de défaut sur la chaine, qui continue sa vie normalement.
Je suis vraiment satisfait de la cire, ma transmission est beaucoup moins sale et semble durer plus longtemps. Le seul problème est qu'il faut en remettre nettement plus souvent. C'est sensé être biodégradable...

Rantanplan,
nous devons saluer ton organisation matérielle. Tu as tout sur toi pour réparer ton vélo et tu t'en es sorti malgré les conditions défavorables que tu as rencontrées. Bravo à toi.

A vrai dire, j'ai raconté cette anecdote à tout le monde autour de moi vu qu'on prend à juste titre pour un fou à transporter tous les jours une trousse à outils aussi garnie. Pour une fois que j'arrivais à justifier son utilité  

Une autre anecdote vécue avec ce vélo, qui m'est revenue en tête à la lecture du post de Munin qui cherche des garde-boues Bluemels :
En 2007, alors que je rentrais chez moi de nuit sur un chemin en descente, un bâton sur lequel j'avais dû rouler s'est coincé dans les rayons de ma roue avant. Ca s'est bloqué dans les tringles du garde-boue, mais avec la vitesse, ça a fait remonter le garde-boue qui s'est replié sur lui-même et s'est coincé sous le té de fourche. Pour ma part, j'ai senti brusquement ma roue avant se bloquer, j'ai commencé à basculer en avant, j'ai sauté par dessus le guidon par une espèce de saut de grenouille que je savais encore faire à l'époque et par chance je suis retombé sur mes jambes alors que mon vélo faisait un soleil derrière moi

En examinant mon vélo, j'ai vu que le baton avait fini par casser mais la roue était bloquée par le garde-boue compressé dans la fourche. A ce moment, je me suis dit que mon garde boue était mort et que déjà je m'en sortais bien, sans la moindre égratignure. En tirant fortement dessus, j'ai pu le re-déplier, et... il a repris sa forme initiale. J'ai redressé grossièrement les tringles fines en acier, et je suis reparti tranquillou  

Photo de 2023, 16 ans après, c'est toujours le même garde-boue, il n'y a pratiquement aucune trace  


Certains garde-boues modernes (SKS) ont un système qui se déclipse au niveau de l'œillet en cas de trop forte contrainte

Ravi de voir d'autres adeptes des balades en conditions météo hostiles. o/

Question sur la configuration de charge: tu n'as jamais envisagé de mettre plus de poids à l'avant ?

C'est sensé être biodégradable...

Tout ou presque est biodégradable... avec le temps ;D Je me pose la question aussi (par curiosité, car on parle de toutes petites quantités). La paraffine est produite par tout un tas d'organismes, donc j'imagine que c'est ok. L'huile de silicone ne l'est pas dans des temps "humains" (les morceaux de gallets, flanc de pneux, gomme de frein, etc. etc. qu'on disperse en roulant ne le sont pas non plus). Le dilluant doit forcemment être un peu toxique.

A première vue, j'imagine que les résidus de polish sur nos chromes rutilants sont probablement plus toxiques et moins dégradables que nos cires de transmission rincées. Puis comme tu dis, la transmission préfère dans le temps (moins de zbeul embarqué dans les rouleaux/axes). Et une transmission qui dure plus longtemps, c'est autant de déchets entraînés par la fabrication en moins.

A vrai dire, j'ai raconté cette anecdote à tout le monde autour de moi vu qu'on prend à juste titre pour un fou à transporter tous les jours une trousse à outils aussi garnie.

On doit trimbaler la même. Je suis convaincu que ça sert aussi à dissuader les pannes. La casse, voyant à quel point tu es préparé à sa survenue, passe son chemin !

(La seule fois ou je me suis éloigné sans rustines en plus de deux chambres à air de rechange, j'ai crevé... 3 fois de suite xD)

+1 pour les bluemels classiques. Et quand ils sont déchirés/pliés, ils se laissent réparer/redresser sans grand mal. En plus, une tringle complètement de traviolle se redresse parfaitement à la main sur un bord de table.

frob a écrit:Ravi de voir d'autres adeptes des balades en conditions météo hostiles. o/

Alors ce n'est pas forcément une volonté de rouler sous les caprices de Jupiter   mais par principe j'utilise mon vélo pour tous mes trajets solo de moins de 15km, quelle que soit la météo.

frob a écrit:Question sur la configuration de charge: tu n'as jamais envisagé de mettre plus de poids à l'avant ?

Je le fais uniquement lorsque je n'ai pas le choix (mon cyclocampeur a des porte sacoches avant). Ici ça parait volumineux surtout que j'ai tout sorti pour accéder à ma trousse de réparation, mais il doit y avoir 10kg maxi au total.
J'ai souvent lu qu'il fallait "répartir" sa charge, mais ce n'est pas ce que me dicte mon expérience. Je préfère avoir une direction légère, et pouvoir délester la roue avant par une traction sur le cintre dans certains cas d'urgence. Le comportement même en descente est ok, ça limite certains phénomènes de guidonnage aussi.
Comme je suis plutôt léger, ma roue arrière peut encaisser une charge supplémentaire, je ne casse jamais de rayon. Si je pesais plus de 90kg, je ferais peut-être autrement  

Je suis complètement d'accord avec toi au sujet de tout ce que l'on rejette dans la nature. De ce point de vue, le vélo est probablement assez performant (=peu de résidus par rapport au service rendu), et la transmission lubrifiée à la cire doit sans doute améliorer le bilan global  

Mon père me disait la même chose au sujet de sa caisse à outil dans la voiture, qui éloignait les pannes  

Quelques nouvelles d'Artaban, elles ne sont pas bonnes

Il y a 15 jours, un véhicule conduit par une personne âgée a suivi une trajectoire incorrecte sur un carrefour en tournant à gauche (= coupé complètement le virage). La voiture m'a percuté en douceur alors que j'étais à l'arrêt derrière ma bande de STOP. J'ai fini sur le capot, pas de dégât pour moi ni pour mon vélo hormis mon garde boue avant Bluemels qui s'est cassé.
-> Je trouve d'occase et je rachète un garde boue Bluemels
Il y a 10 jours, je me prends un gros nid de poule, en résulte un pet sur ma jante arrière (mon pneu arrière manquait un peu de pression, grrr...). Ma jante arrière n'était pas très vieille mais déjà usée à plus de 50% par le freinage, ce qui avait peut-être aussi affaibli les flancs.
-> Je trouve d'occase et je rachète une roue arrière Campagnolo Calima identique

Et un matin de la semaine dernière, alors je n'avais pas encore installé mes nouvelles acquisitions, je trouvais que mon vélo guidonnait bizarrement. Idem le soir en repartant, mais rien vu après une rapide inspection. J'étais pressé je suis reparti prudemment, un peu dubitatif.
Et puis dans une côte, j'ai appuyé un peu plus et crac...


Il n'y a pas de déformation visible, je pense qu'il s'agit d'une rupture de fatigue, après un usage important et dans des conditions pas forcément prévues par le fabricant : pas mal de chemins, et parfois du chargement.
Après environ 20 ans d'usage (45 ans si on compte sa vie avec son premier propriétaire), avec certaines années à 7000km/an, 3 paires de jantes, 2 jeux de brifters, je crois que je l'ai définitivement achevé

Je pourrais en théorie le réparer en brasant un manchon à faire sur mesure par exemple. Mais c'est risque de se retrouver avec une nouvelle rupture dans quelques mois en bord de manchon. Et surtout je n'ai vraiment pas le temps de faire ce boulot.

J'ai d'autres cadres presque identiques qui n'ont probablement pas beaucoup de km. Je pense que je vais reporter tous les équipements sur un cadre de Motobécane CT3 Touring qu'il faut que je retrouve au fond de ma cave. Ce n'est pas du Vitus 172 mais du Vitus 888, ça fera sans doute l'affaire. Je pense que c'est un des plus récents car il a les filetages pour un porte-bidon. Le JDD est probablement aussi un français, j'ai du stock au cas où.
Ma seule crainte est sur le standard du boitier de pédalier.
Est ce du français, du suisse (comme Artaban), ou du BSA (ce qui serait idéal) ?

A l'inverse de la plupart de ses congénères abandonnés à moins de 1/10 de leur potentiel, il aura eu une longue vie bien remplie.

Mais quand même ... T-T

C'est frappant que ça casse là. Un rappel que les brasures affaiblissent tout de même localement surtout quand elles ont été faites à la chaîne ? C'est parti du dessous du tube ou depuis le haut ? (T'as une tof de la surface de la dechirure, dis ? :}) Vu l'endroit de la rupture, tu as probablement raison de suspecter d'autres zones de fatigue.

Vu les services rendus, je pense qu'à ce stade la rupture n'est pas déshonorante pour le fabricant
Je n'ai pas fait de photo de la déchirure, c'est une bonne idée. Ca peut apporter des infos sur l'origine de la chose  

Je suis persuadé que la fissure est apparue le matin quand j'ai senti un manque inhabituel de rigidité.
Je passe quasiment quotidiennement sur 1 voir 2 chemins qui ont une partie en descente un peu cassante, du moins pour mes frêles roues de 28mm (Les VTT suspendus en pneus de 2 pouces passent facile). Je n'y vais pas comme un fou, mais sur des années, ça peut fatiguer les pièces.

Snif c'était un superbe vélo, utilisé tout comme il le faut, au quotidien ! Étonnant que tu n'ai pas mangé plus de jantes surtout e' roulant da's des chemins.

Je suis persuadé que la fissure est apparue le matin quand j'ai senti un manque inhabituel de rigidité.

J'ai vu deux vidéos yt où des downtube rendent l'âme (l'un à hauteur des plots des leviers de dérailleur, l'autre vers le BdP) et chaque fois c'était comme tu dis: le cycliste se rend compte que son vélo ne réagit pas tout à fait comme d'habitude, puis ça lache en douceur. Je ne sais pas si une rupture ѕur de l'alu ou du carbone se produit aussi gentilment...

Je me suis fait la même remarque : J'ai eu la chance d'une rupture progressive, j'ai bien senti qu'il y avait quelque chose de bizarre. Donc même si je n'ai pas réussi à localiser le problème, je roulais tout doux et "sur mes gardes", ce qui m'a permis de ne pas chuter quand ça a complètement lâché. Je n'ose même pas imaginer une rupture brutale en descente  
Est ce une caractéristique de l'acier (ici du Vitus 172, donc en gros du XC35 formé en tube double butted) ?
Par rapport à de l'aluminium, probablement.

arthur a écrit:Snif c'était un superbe vélo, utilisé tout comme il le faut, au quotidien ! Étonnant que tu n'ai pas mangé plus de jantes surtout e' roulant da's des chemins.

Mon parcours vélotaf se fait à 50% sur des chemins, mais mes autres déplacements se font majoritairement sur route. Au global, il n'a peut-être que 25% de ses km sur chemins ?
J'ai adoré ce vélo. Je vais me remonter le même en un peu plus beau (mais pas trop, il ne faut pas qu'on me le vole ), avec qq petites améliorations venues de l'expérience