Trek en Morvan

Ce samedi, j'ai fais une petite boucle en Morvan, nous étions deux : mon VTT et moi.

Le VTT : Trek 4300 de 2003



La boucle : Quarré-les-Tombes - Lac de Saint-Agnan.


Alors si certains étaient tentés de reprendre le parcours ou certaines parties, on ne passe pas entre les km 20 et 21. Ou alors il faudra porter le vélo, car le chemin n'existe presque plus. Et puis c'est à peu près pareil le long du Trinquelin entre les km 16 et 18. Là c'est la rivière qui a fait le ménage durant les dernières crues. Elle a bien défoncé chemin ! Petit truc sympa à savoir : cette rivière est en fait Le Cousin, un affluent de La Cure. Mais, sur près de 20 km, entre le lac de St-Agnan et la confluence avec La Romanée cette rivière s’appelle Le Trinquelin !
On n'oublie le sac à dos pour faire une halte à l'abbaye de la Pierre-qui-vire et faire le plein de p'tits fromages de yaourts !

Trêve de blabla, voici quelques petites photos.



Le Lac


Pause à l'Abbaye de la Pierre-qui-vire (à la recherche d'un miracle ?)




La fameuse pierre qui vire.


Le Trinquelin (Cousin)





Bonne semaine à tous...

Jolie région que le MORVAN, une région qui est restée très sauvage. Elle reçèle de jolis coins de nature et vous garantit la tranquillité pour rouler. On peut juste lui reprocher son climat pluvieux qui impose de bien choisir ses week-ends.

Oh ! C'est beau cette nature avec les couleurs d'un ciel printanier mais la végétation hivernale.
Pneus fins de 25 à éviter relève-je.
Merci pour le voyage  
Visiter des abbayes, fromages au yaout... haem, personnellement je recommande les abbayes trappistes

Ce n'est pas le coin de la banane officielle de l'année ?

Chez nous c'est le pays du vin et du fromage. On fait avec ce qu'on a !!

Quant à la banane officielle , je sais pas. C'est où ?

Lulu Dijon a écrit:Chez nous c'est le pays du vin et du fromage. On fait avec ce qu'on a !!

Quant à la banane officielle , je sais pas. C'est où ?

Dans l’Indre sauf si on ne parle pas de la même banane.

C'est moi qui confondais la Brenne et le Morvan !
Navré.

Faire avec ce qu'on a
Pour les trappistes, on peut me considérer comme un zélote pèlerin.

merlin a écrit:C'est moi qui confondais la Brenne et le Morvan !  
Navré.

Faire avec ce qu'on a  
Pour les trappistes, on peut me considérer comme un zélote pèlerin.  

J'ai un souvenir ému de ma visite de l'abbaye d'Orval d'il y a quelques années. J'ai trouvé le coin magnifique, l'abbaye superbe et la bière à mon goût. Depuis cette date, il y a toujours quelques Orval qui patientent à la cave...

Des orvaux.
Un orval, des orvaux.
C'est le seul bière désigné comme masculin de part son pluriel historiquement renseigné.
Ah je l'adore.
Ils vieillissent très bien de surcroît, faut en déguster d'âge différents pour réaliser toute leur magie.

C'est aussi le départ idéal de dégustation entre trappistes, une alchimie d'arômes, qui risquent d'être noyée par l'alcoolémie plus marquée de ses cousines. Je lui préfère néanmoins la Westmalle, pour moi qui affectionne l'amertume c'est le champagne de la bière.
Je n'ai pas tant visiter les multiples abbayes trappistes.
Chimay quand je n'étais pas en âge de boire  
Westvleteren était fermée le jour où on passait spécialement à côté.

Raaaaah me faudra décidément péleriner, racheter mon âme.

Un Orval des Orvaux...
Merci pour la correction. En l'écrivant, j'avais mis un s tout d'abord, puis je me suis repris... posé la question, et finalement décidé de le laisser au singulier comme c'est un nom propre. Ba j'avais tout faux !!

Lulu, entre deux bières quel outil de cartographie est-ce que tu utilises pour tracer les parcours ?

Pas une correction au contraire, célébrons frère Lulu adepte de l'Orval ce partage.

JJJ.
J'ai trouvé des limites à Komoot.
Je suis parti hier avec en tête un trajet fait dessus, et au retour j'ai voulu renseigner mon trajet réellement emprunté, je n'en étais pas capable, trop de variances. J'ai finalement opté pour Google Maps en 3 étapes, comme 3 voyages distincts bout à bout, pour avoir mon kilométrage et ma dénivellation finale.

jjj a écrit:Lulu, entre deux bières quel outil de cartographie est-ce que tu utilises pour tracer les parcours ?

Cette carte est en fait un montage. C'est ma trace OpenRunner.
Le soucis, est que si je veux l'exporter je n'ai pas un fond de carte "IGN top 25" (ech. 1/25 000) avec les chemins et les courbes de niveau. Au bouleau, je ne travaille qu'avec ces cartes, c'est une habitude. Donc je zoom sur le parcours pour avoir l'échelle voulue et j'exporte autant d'extrait que nécessaire. 
Ensuite avec Gimp je recadre et recolle les morceaux. Plus qu'à exporter en jpg, pdf, png...

C'est long, mais ça me permet de compiler tous mes tracés avec les profils et de les comparer ou de les reporter facilement sur mes carte IGN papier. 
Avec ça, je prépare mes sortie suivantes.

merlin a écrit:Pas une correction au contraire, célébrons frère Lulu adepte de l'Orval ce partage.

JJJ.
J'ai trouvé des limites à Komoot.
Je suis parti hier avec en tête un trajet fait dessus, et au retour j'ai voulu renseigner mon trajet réellement emprunté, je n'en étais pas capable, trop de variances. J'ai finalement opté pour Google Maps en 3 étapes, comme 3 voyages distincts bout à bout, pour avoir mon kilométrage et ma dénivellation finale.

Il me semble que sur Komoot tu peux afficher une carte GoogleMaps ou en tout cas une qui s’en rapproche... ou alors je n’ai pas bien saisi le problème.

Lulu Dijon
Du photomontage depuis une application de trail, astucieux pour le VTT

JJJ
Retoucher un trajet déjà existant s'est révélé infernal sur komoot.
Tu ne peux pas manipuler les courbes (ton chemin), parfois ci parfois non, pas compris pourquoi il bloque.
Quand du coup c'est non et que tu cherches à contourner le problème en insérant des points de passage, il te demande l'adresse... et si tu y vas au "clic", aurevoir l'insertion du point de passage.
D'où le fait que j'ai fini ma quantification kilométrique et dénivelé du jour sur google au final, même si là aussi j'ai du le décomposer, au moins je pouvais indiquer où j'étais passé.
Ca se voulait juste un retour rapide.

merlin a écrit:Lulu Dijon
Du photomontage depuis une application de trail, astucieux pour le VTT  

JJJ
Retoucher un trajet déjà existant s'est révélé infernal sur komoot.
Tu ne peux pas manipuler les courbes (ton chemin), parfois ci parfois non, pas compris pourquoi il bloque.
Quand du coup c'est non et que tu cherches à contourner le problème en insérant des points de passage, il te demande l'adresse... et si tu y vas au "clic", aurevoir l'insertion du point de passage.
D'où le fait que j'ai fini ma quantification kilométrique et dénivelé du jour sur google au final, même si là aussi j'ai du le décomposer, au moins je pouvais indiquer où j'étais passé.
Ca se voulait juste un retour rapide.

Je comprends maintenant, merci pour le retour rapide.
La méthode “Lulu” me tente beaucoup pour la suite, il doit y avoir un tel plaisir a plonger dans ces cartes, surtout pour la préparation du trajet, c’est un peu déjà commencer le voyage.

jjj a écrit:... il doit y avoir un tel plaisir a plonger dans ces cartes, surtout pour la préparation du trajet, c’est un peu déjà commencer le voyage.

C'est tellement vrai dans mon cas, que ce soit a pied, a ski, ou en vélo ....

Et tu trouves facilement les versions numériques ?

jjj a écrit:Et tu trouves facilement les versions numériques ?

Sur le site de l'IGN : Géoportail. 

https://www.geoportail.gouv.fr/

Il existe même l'application Géoportail sous Android et iOS.

Lulu Dijon a écrit:

jjj a écrit:Et tu trouves facilement les versions numériques ?

Sur le site de l'IGN : Géoportail. 

https://www.geoportail.gouv.fr/

Il existe même l'application Géoportail sous Android et iOS.

Merci

Waow.
Elles sont propres leurs vues aériennes.
En 3D aussi c'est sympathique.
Je trouve pas l'option de vue carte classique ceci dit.    

Tu bascules en plein écran, tu captures, et tu colles tes captures sous Gimp ?
Des repères fixes pour les éléments d'interface à extraire de tes collages.
Et tu les assemble bout à bout.
C'était mon mode opératoire sous Toshop.
Du temps de ces cartes dépliantes imprimées maison, j'avais songé automatiser cette étape assemblage sur une petite appli.
Faire une analyse des lignes de pixel (horizontales ou verticales) chercher correspondance et le cas échéant valider/invalider le collage proposé.
C'était par contre resté à l'état de concept.

Mais sur les exportations d'OpenRunner tu peux ne récupérer que le tracé ?
Que tu superposes à ta carte assemblée et met donc à l'échelle.

merlin a écrit:Waow.
Elles sont propres leurs vues aériennes.
En 3D aussi c'est sympathique.
Je trouve pas l'option de vue carte classique ceci dit.    

Si tu parle de la version web, voici quelques captures d'écran pour expliquer :
Tu vas donc faire ta rechercher de lieu sur l'écran d'accueil de Géoportail, puis tu va tomber sur cette vue :
En haut à gauche tu as un bouton "CARTES" sur lequel tu cliques pour accéder aux différents fonds de carte. Ici tu n'as qu'a cliquer sur un fond de carte pour l'utiliser. À droite tu as trois petits onglets. En cliquant sur le premier tu fais apparaîtres les fonds de carte que tu utilises.

Tu peux ici les gérer (passer au premier plan, supprimer, transparence...)




L'onglet avec la clé plate permet d'accéder à des outils (mesure de distance, d'aire, de profil...)


On y trouve également une rubrique "Importer des données", qui permet d'importer une trace GPS (format .gpx par exemple)


Le dernier onglet sous la clé est celui des légendes.

merlin a écrit:Tu bascules en plein écran, tu captures, et tu colles tes captures sous Gimp ?
Des repères fixes pour les éléments d'interface à extraire de tes collages.
Et tu les assemble bout à bout.
C'était mon mode opératoire sous Toshop.

Pour le montage des cartes c'est l'idée. Mais je ne me mets pas de repère, il y assez de point remarquable de base sur les cartes pour faire un collage directement à l’œil.
Après à mon travail, j'ai QGis (un logiciel de S.I.G. opensource) qui permet d'automatiser la manip' quand on veut coller de plus grand fond de carte et de tout géo-référencer (en x, y). Mais je triche un peu, car on paye pour avoir accès aux dalles IGN. Je ne peux malheureusement pas l'utiliser à titre perso, car je dois passer par nos topographe. Mais avec de la patience on peut arriver a monter des cartes de belle taille sous QGis. C'est un de mes projets. Ça permet de monter une carte avec toute les traces et les données relatives (distance, difficultés, annotation...)  : pour faire simple, faire une base de données de randonnées. On peut même faire des calculs ou fusionner rapidement des traces si on veut. Le seul soucis : c'est de la 2D (pas de z). Donc pas de profil et les dénivelés ne sont pas pris en compte pour le calcule des distances. Il faut appliquer des corrections.

merlin a écrit:Mais sur les exportations d'OpenRunner tu peux ne récupérer que le tracé ?
Que tu superposes à ta carte assemblée et met donc à l'échelle.

Avec OpenRunner (ou d'autres appli) je crois que tu ne peux récupérer que la trace gps. Dans la carte que j'ai présenté j'ai juste fait des captures d’écran OpenRunner pour garder les point kilométriques de la trace. Ça me permet de garder le lien avec le profil et d'annoter mon parcours km par km si besoin (disparition de chemin, difficulté...).
Avec la version payante tu peux probablement faire plus de chose. Je me demande d'ailleurs si je vais pas m'abonner. C'est pas un coût énorme et ça permet de soutenir ce genre de projets.

Avec tutoriel et capture je vous prie... Merci Lulu Dijon

En effet, je n'avais pas été visité ce bouton fourre-tout, j'avais les couches depuis l'interface à droite mais ça ne changeait rien aux cartes qui restaient aériennes.
Merci des explications et la présentation des nombreux outils à disposition.

Quand je parlais de repère pour ôter l'interface, je pensais à une approche purement graphique, des repères pour "ôter l'UI" en juxtaposition sur les pixels de carte, je virai ainsi très rapidement légende, boutons zoom/dezoom de mes captures d'écran google maps.
Ca laissait des petits trous que je visualisais très rapidement en assemblant les différentes captures plein écran.

Mais ton approche est clairement plus technique que graphique, avec QGis notamment
Je commence à percevoir le rapport avec ta profession.
Et du coup tu importes le .gpx récupéré depuis OpenRunner sur geoportail, et ton tracé géolocalisée tombe forcément d'équerre et est mis à l'échelle.
C'est du propre.

Je travaillai à plat depuis google sans aucune données cartographiques réelles, juste les pixels au final.
Ma finalité était d'imprimer mon aire de jeu et de partir avec une carte aussi détaillée que possible.
Il m'arrivait de retoucher la carte pour surligner certains trajets, mais sous photoshop, parce que manipuler les pixels images était quelque peu mon métier.

Sur un tout autre projet, j'ai cherché à utiliser les SIG, à les importer et lier sous Blender.
Mais sur une zone géographique bien trop plane, le bassin de l'amazonie, 150m de dénivellation sur plusieurs milliers de kilomètres d'affluents, c'était pas très parlant graphiquement, c'eut pu être très intéressant si la profondeur aquatique n'était pas si mal renseignée

Par contre, je me demande comment tu condenses le tout, par exemple tous tes circuits ?
Tu évoques une base de données de randos, mais tu sors clairement de Gimp pour le coup.

merlin a écrit:Par contre, je me demande comment tu condenses le tout, par exemple tous tes circuits ?
Tu évoques une base de données de randos, mais tu sors clairement de Gimp pour le coup.

Actuellement, mes parcours sont tous dans mon compte OpenRunner. Ça me va très bien.
Mais je commence à en avoir pas mal et je me dis que ça risque d'être limité au bout d'un moment. Et comme j'aime bien faire de la carto, je pense à QGis qui permet de faire une base de donnée de mes parcours. Effectivement, là Gimp ne sert à rien. Tout se fait avec QGis. Mais Gimps, n'est pour moi qu'un moyen d'exporter des tracés en raster, c'est tout. Ce que j'aimerai faire, c'est ni plus ni moins ce que propose OpenRunner, en moins aboutis parce que les cotes altimétriques ne sont pas gérées, mais en (presque) toute liberté car j'y fait ce que je veux, comme je veux et j'exporte ou j'importe à ma guise suivant n'importe quel format sur n'importe quel support sans bidouilles infernales (vive l'Open Source !). Mais ça demande un bouleau de préparation avant... et avec des altis pas gérées.