le mème chez YAMAHA
GITANE l'a également commercialisé
commentaire d'une utilisatrice en 2005
L’assistance
Un des points les plus satisfaisants du MBK Ax-ion City réside dans la qualité de l’assistance qu’il propose.
Certains fabricants de VAE ont choisi une assistance totale au démarrage jusqu’à 5 km/h. Ce procédé, à la limite de la légalité pour les VAE, signifie que lors d’un démarrage, en côte par exemple, l’assistance vous émancipe de tout effort sur le pédalier jusqu’à ce que vous atteigniez la vitesse de 5 km/h. D’autres fabricants vous laissent vous dépatouiller pour les deux premiers coups de pédale, l’assistance ne s’activant qu’après cet effort, toujours le plus important. Pas glop ! D’autres enfin vous autorisent à sélectionner à tout moment le degré d’assistance désiré. Je préfère personnellement la « boîte automatique » de Didine qui m’évite de me laisser distraire par un comportement de route trop calculateur aux dépens de la sécurité.
Sur l’Ax-ion, l’assistance, dont le niveau dépend de l’effort de pédalage et de la vitesse du vélo (contrôle électronique du système PAS – Power Assist System), est disponible à la première pression sur la pédale. Vous fournissez 100 W d’appui, le vélo vous en fournit simultanément 100 W supplémentaires, à concurrence des 235 W théoriques disponibles (pour les hercules dopés). L’assistance est égale à l’effort fourni jusqu’à atteindre 15 km/h puis décroit progressivement, au fur et à mesure que la vitesse augmente, jusqu’à ce qu’elle atteigne 25 km/h puis laisse la place à la seule puissance motrice du cycliste. En clair, l’assistance agit avec toute son efficacité au moment le plus important qui est le lancement du vélo.
La plage optimale de pédalage s’étend entre 50 et 65 tours de pédales à la minute, quelle que soit la vitesse engagée, qui permet d’atteindre 13 km/h en première, 16 km/h en deuxième, 20 km/h en troisième et 24 km/h en quatrième avant que l’assistance ne se dissipe totalement.
Sur la déclivité très forte d’une cale de mise à l’eau de bateaux à côté de laquelle la rue de Ménilmontant est en pente douce, un garçon de 9 ans et sa sœur de dix ans, avec ce vélo trop grand pour eux, sont parvenus en haut sans effort notable. Mes presque 90 kg aussi, sans fatigue, sans soulever les fesses de la selle, en tenant le guidon d’une main et en vitesse 2. Même pas un exploit mais un enchantement pour les enfants comme pour moi.
Il me semble que ce système d’assistance PAS constitue le principal atout du VAE de MBK.
C’est bien l’assistance au démarrage qui fait du VAE le vélo urbain par excellence et l’on est en droit de penser que la meilleure publicité pour convaincre les automobilistes – notamment les plus chétifs et les moins jeunes mais aussi les plus cossards – de laisser leur voiture au garage serait de communiquer sur les vélos à assistance électrique.
Tout le monde n’a pas le goût du vélo (c’était mon cas) mais tout le monde sait aujourd’hui que la bagnole en ville est désastreuse à plus d’un titre. Mais demander à ceux qui tiennent à leur autonomie de déplacement de se taper sur un vélo classique les côtes à l’arraché et de se faire bousculer dans le chaos des redémarrages au feu rouge ne mènera pas à un grand résultat. Or, ces deux points noirs sont justement l’atout majeur des VAE qui permettent d’oublier les côtes et le tumulte en même temps que sa forme moyenne et son âge.
La plupart des déplacements en ville ont lieu dans un rayon de 5 km (65 % moins de 3 km). Il faut un petit quart d’heure en VAE pour franchir cette distance en ville, sans souci de trouver à stationner très près de sa destination, sans entraînement et sans fatigue. 3 à 5 kilomètres, c’est ce qui est nécessaire au moteur à explosion d’une voiture pour ne plus utiliser le starter (un ogre en carburant) en hiver.
Dernière édition par MAFAC 2000 le Dim 19 Fév - 15:52, édité 4 fois