Randonneuse ALCYON années 50 en 650 b

Si hypothèse Prefer-Lecomte France lien avec Blomme-Lecomte belge... Et si double hypothèse d'une fabrication Prefer-Lecomte pour le compte d'Alcyon et livrée pour la Belgique il serait intéressant de s'intéresser au catalogue et aux machines de cyclo Talbot de l'époque dont parle l'article de l'Equipe :



En tout cas au Salon de 1947, il est stipulé que pour ses machines cyclos Alcyon s'en tenait toujours au guidon dit "anglais"...

Après attention peut être que les 2 Lecomte n'ont strictement rien à voir !!! Hypothèse de travail et de recherche à confirmer...

Prefer-Lecomte c'est Pierre Douau, Marcel Lavalle, Alfred-Auguste Rosfelder et Marcel Rosfelder...

Je vais essayer de trouver la liste des membres du conseil de Blomme & Lecomte pour voir si l'on y retrouve certains de ces 4 là !

Seule cette preuve pourrait confirmer ou infirmer ladite hypothèse.... Jusque là ça restera intuition et piste de travail parmi d'autres !!!

Bonjour à tous, suivre ce post sur cet Alcyon devient de plus en plus intéressant

padetraka a écrit:Bonjour à tous, suivre ce post sur cet Alcyon devient de plus en plus intéressant

Pas sûr que cela soit partagé par toutes et tous Padetraka.... Certains préfèrent parfois  à ce type de partages et autres recherches uniquement la froide mécanique.... des sentiments !!!

Après pour le moment ça ouvre encore plus le champ des questionnements pour Roro !

Mais tant pis pour lui après tout : l'avait pas qu'à nous présenter c'te belle monture belgo-alcyonesque bigarrée !!!

Nuncjoe a écrit:https://veloretrocourse.proboards.com/thread/1428/matos-belge-rare-et-vieux?page=3

j'ai trouvé ce sujet aussi sur le même forum ,tu devrais y aller faire un tour il y a l'air d'y avoir quelques belges avec de beaux velos contemporain de ton alcyon

Oui je m'y suis inscrit et j'ai posté sur le sujet voici quelques semaines, mais sans grand succés.

Pour tes Weinmann tu pensais qu elles n étaient pas d époque ç est cela?[/quote]

Oui c'est ce que je pensais au départ mais après quelques heures e réflexion le nez sur le vélo mon opinion à changé : elles sont d'origine.

Les infos recueillies sur les années 40's et 50's me laissent vraiment dubitatif quant à une production manufacturière complète sur site à Toornik....
Je pencherai de plus en plus vers livraison cadres produits en France aux spécifités belges dont aménagement pour les fameuses plaques et habillage final à Tournai avec appendices mécaniques issus du marché intérieur belge pour frais de douane réduits....

Pourquoi un tel ressenti nourri par la lecture des journaux belges de l'époque ?

Voici ce que l'on trouve dans l'édition du mardi 6 mai 1952 du journal "Le Soir":

Alcyon triomphe dans Paris-Bruxelles. Ets Blomme & Lecomte Agents Généraux pour la Belgique et le Grand Duché de Luxembourg.

Voici ce que l'on trouve dans l'édition du 24 août 1948 du journal "La Wallonie":
Le Champion du Monde 1948 Brik Schotte leader du Desgrange-Colombo sur Cycles Alcyon. Représentants pour la Belgique Ets Blomme & Lecomte.

On voit bien qu'il s'agit des agents généraux et en aucune sorte qu'ils auraient racheté la marque tel que certains le prétendent par ailleurs...

D'ailleurs dans la presse flamande l'on trouve ceci à leur sujet sur les mêmes années concernant Alcyon:

"Algemene Vertegenwoordigers voor België".

Par ailleurs concernant le fameux Lecomte et l'hypothèse d'un Lecomte tirant sur les 2 tableaux franco-belge.... J'ai trouvé, en compulsant la liste des participants au salon du cycle belge de 1928 où apparaissent les Ets Picard et Blomme comme représentants Alcyon, un exposant répondant au nom de Lecomte de Bruxelles... Il a un stand à lui tout seul par contre pas de marque de cycles en complément....

Rocky Volcanos a écrit:Les infos recueillies sur les années 40's et 50's me laissent vraiment dubitatif quant à une production manufacturière complète sur site à Toornik....
Je pencherai de plus en plus vers livraison cadres produits en France aux spécifités belges dont aménagement pour les fameuses plaques et habillage final à Tournai avec appendices mécaniques issus du marché intérieur belge pour frais de douane réduits....

Pourquoi un tel ressenti nourri par la lecture des journaux belges de l'époque ?

Voici ce que l'on trouve dans l'édition du mardi 6 mai 1952 du journal "Le Soir":

Alcyon triomphe dans Paris-Bruxelles. Ets Blomme & Lecomte Agents Généraux pour la Belgique et le Grand Duché de Luxembourg.

Voici ce que l'on trouve dans l'édition du 24 août 1948 du journal "La Wallonie":
Le Champion du Monde 1948 Brik Schotte leader du Desgrange-Colombo sur Cycles Alcyon. Représentants pour la Belgique Ets Blomme & Lecomte.

On voit bien qu'il s'agit des agents généraux et en aucune sorte qu'ils auraient racheté la marque tel que certains le prétendent par ailleurs...

D'ailleurs dans la presse flamande l'on trouve ceci à leur sujet sur les mêmes années concernant Alcyon:

"Algemene Vertegenwoordigers voor België".

Par ailleurs concernant le fameux Lecomte et l'hypothèse d'un Lecomte tirant sur les 2 tableaux franco-belge.... J'ai trouvé, en compulsant la liste des participants au salon du cycle belge de 1928 où apparaissent les Ets Picard et Blomme comme représentants Alcyon, un exposant répondant au nom de Lecomte de Bruxelles... Il a un stand à lui tout seul par contre pas de marque de cycles en complément....

Je suis d'accord avec ton analyse sur le fait que les vélos n'étaient qu'assemblés à TOURNAI, sinon ils seraient arrivés complets en Belgique pourvus de tous les accessoires hexagonaux.

Robur a écrit:Je suis d'accord avec ton analyse sur le fait que les vélos n'étaient qu'assemblés à TOURNAI, sinon ils seraient arrivés complets en Belgique pourvus de tous les accessoires hexagonaux.

Surtout que j'ai eu la confirmation par mes recherches que le montage était vraiment la dernière étape de la production manufacturière alcyonesque...

On tombe sur de bien chouettes documents concernant Alcyon dans la presse belge de l'époque... Presque même plus que dans la presse française en ce qui concerne les infos pertinentes... Normal sans doute quand on analyse le nombre important de coursiers belges dans les équipes du groupe industriel d'Edmond Gentil dont Ludovic Feuillet fut l'emblématique Directeur de course...

C'est dans le journal belge "Les Sports" que l'on retrouve justement ce même Ludovic Feuillet au siège de Courbevoie faisant visite au coeur des années 30's à un journaliste belge de l'appareil productif d'Alcyon... Je vous laisse ici les docs correspondants... Il y confirme que le montage y est bien la dernière étape... Il affirme que les cadres sont produits désormais à l'usine de Nanterre et que celle de Courbevoie ne s'occupe plus que de "l'habillage".... Il ne parle pas d'un autre lieu de production...

Chose étonnante de 1935 à 1939 dans certains journaux comme "les sports" et la "Gazette de Charleroi" par ex, on parle désormais et carrément des "Ets Alcyon 5, rue des Croisiers Tournai".... Sans aucune référence désormais à Blomme et Lecomte... Que l'on retrouve par la suite sur des pubs postérieures.... Je laisse ici un exemplaire de ces pubs... Prise de contrôle totale d'Alcyon sur son agence belge?!? Je suis tombé sur un doc qui annonçait fin 1937 que le voyage "attendu" en Belgique de Monsieur Edmond Gentil accompagné de Ludovic Feuillet était repoussé à la mi janvier... Pourquoi ce voyage était-il si attendu??? Sans doute pas uniquement pour signer des contrats avec les coursiers belges car tout cela se passait dans les bureaux de Courbevoie. Je n'ai hélas pas trouvé pour le moment de compte rendu du voyage... A t il bien eu lieu?

Il est possible néanmoins que les deux soient venus peut-être dans l'intention de créer appareil productif in situ... Car suis tombé sur document toujours dans la presse belge alors que je ne l'avais jamais vu dans la presse française dans mes souvenirs: en 1938 le groupe Gentil avait négocié avec gouvernement roumain la création d'une entité manufacturière en Roumanie. Cette unité a t elle pu voir le jour avec les péripéties de la fin des années 30's?!? Néanmoins cela prouve que le groupe Gentil était disposé à ouvrir production hors de ses sites historiques de Nanterre et de Courbevoie.... Je vous laisse là aussi le doc.

Je vous transmets aussi le doc lié au Salon vélo de Bruxelles en 1928 où l'on retrouve Picard & Blomme et un "Lecomte" de Bruxelles...

Pour le reste j'ai retrouvé document aussi dans la presse belge attestant de l'importance de Dimitri Peress dirigeant une association où l'on retrouve Edmond Gentil, Hammond de la Française mais aussi Rosfelder (celui de Préfer-Lecomte).... Je pourrais mettre aussi ce doc en ligne ici...

Bon..... Quelques infos supplémentaires sur les activités de Picard et Blomme et Lecomte mais surtout historique plus complet des différentes activités sises au 6, rue de Pont et au 5, rue des Croisiers à Tournai, adresses qui furent le siège des activités alcyonesques en cette ville....

A l'analyse des documents retrouvés, l'on peut dire qu'au 6 semblait se trouver avant 14-18 un magasin de confection de chapeaux notamment en crêpe (pas la bretonne hein!).... Après 14-18 l'on y trouve la trace des "Ets Picard et Blomme" qui cherchèrent à recruter des ouvriers du cycle au début des années 20.... Dans les années 50 on y trouve la boutique d'un tapissier  décorateur...

Le transfert de leur activité vers le 5, rue des Croisiers pour moi s'est joué vers 1923.... Avant cette date l'on trouve traces à cette nouvelle adresse d'une entreprise électrotechnique bossant sur les moteurs et bobines... A mon avis selon les documents cette activité a commencé après 14-18... Avant cette période s'y trouvait une coopérative de farine pour pains....

Je vous laisse donc les différents documents trouvés et sélectionnés quant à cette "affaire là".... Je vais essayer de les placer par ordre chronologique...

On démarre donc par la 1ère adresse celle du 6, rue de Pont (doc du 1er avril 1920):

On poursuit par 3 docs liés à petites annonces datés des 5 juillet 1919, 20 janvier 1923 et 13 mars 1922.

On peut constater qu'au 20 janvier 1923, l'entreprise se situait encore au 6, rue de Pont.

Or on peut constater que le 30 juillet 1923 l'entreprise a migré vers les cieux sans doute plus propices du 5, rue des Croisiers (les deux autres docs datent de 1932 & 1933. J'apprécie particulièrement le protège-soutane du vélomoteur):

Voici ce que l'on pouvait trouver à cette adresse avant 14-18:

Et voici la société que l'on pouvait y trouver après guerre jusqu'en 1923 date à laquelle on retrouve une petite annonce de recrutement datant du 29 janvier 1923 :








Nous savons donc à présent que l'entreprise disposait à minima des compétences humaines et de l'espace nécessaires pour assurer le montage final des Alcyons.... Reste à savoir s'ils auraient pu assurer la fabrication totale de ces machines là.

Pour le moment aucun document ne peut attester de cette fabrication totale (même si l'on parle dans les petites annonces "d'ouvrier constructeur"). La lecture au contraire de leur ensemble laisse plutôt présager la piste d'une unique finition locale... Néanmoins nous avons pu voir qu'en 1938, Edmond Gentil avait prévu, acté et signé une fabrication globale en territoire roumain (le marché visé était-il alors uniquement le national ou étendu à l'Europe Centrale et aux grands Balkans?!?). Peut-être l'a t il envisagé aussi pour la Belgique mais en l'état actuel des docs rien ne le prouve.... D'après le doc lié aux propos du légendaire alcyoniste Ludovic Feuillet au moins jusqu'au milieu des 30's, les sites de production Alcyon étaient essentiellement parigotiques avec Nanterre pour la fabrication des cadres et Courbevoie pour fignolage et montage... Mais l'on a pu voir aussi que dans la 2nde moitié des années 30 l'on parle directement des "Ets Alcyon" au 5, rue des Croisiers sans plus aucune référence aux agents et représentants Picard, Blomme & Lecomte... Par contre l'on retrouve Blomme & Lecomte sur les docs post 2nde GM donc... Donc...

Poursuivons nos recherches !!!

Quel boulot Rocky

Herbatt a écrit:Quel boulot Rocky

Du pipi de chat quand tu as déjà affronté Clubber Lang !!!

Chapeau Rocky ! Et c’est dû pure laine
Tout ça pour dire que Robur va aller faire décrotter son spad avant de le badigeonner bleu Butagaz

Denis91 a écrit:Chapeau Rocky ! Et c’est dû pure laine
Tout ça pour dire que Robur va aller faire décrotter son spad avant de le badigeonner bleu Butagaz

Denis si tu n arrêtes pas tes moqueries je le repeins en rouge, jaune et noir....

Rocky Volcanos a écrit:

Herbatt a écrit:Quel boulot Rocky

Du pipi de chat quand tu as déjà affronté Clubber Lang  !!!

La tu nous coupes le sifflet. A quand la datation au carbone 14 ?

Robur a écrit:La tu nous coupes le sifflet. A quand la datation au carbone 14 ?

Ah non ! Ah non Monsieur Roro ! Je me refuse le droit de couper le sifflet à quiconque !!! C'est insultant envers la mémoire de tous les fameux capitaines de route AUDAX dont tu assureras et assumeras le rôle Ô combien névralgique le 2 avril prochain !!!!

Un court instant, j'ai cru qu'emporté par l'enthousiasme né des pubs présentant des deux roues motorisées,  tu avais viré ta cuti en me demandant "A quand la datation au carbu d'14?!??"

Denis91 a écrit:Chapeau Rocky ! Et c’est dû pure laine

Le père Denis tu veux dire "du pur d'l'Aisne" ?!?

Robur a écrit:Denis si tu n arrêtes pas tes moqueries je le repeins en rouge, jaune et noir....

Tu diras Roro... Ptêt pas une si mauvaise idée parce qu'alors tu pourrais reprendre  en choeur et sans fausse pudeur l'hymne de Jeanne KAS, égérie du regretté mais mythique Jean de Gribaldy:


"En rouge, jaune et noir, j'exilerai ma sueur
J'irai plus haut que ces montagnes de douleur
En rouge, jaune et noir, j'afficherai mon cœur
En échange d'une trêve de sprinteur....
En rouge, jaune et noir, mes luttes mes faiblesses
Je les connais, je voudrais tellement qu'elles s'arrêtent
En rouge, jaune et noir, drapeau de mes colères
Je réclame un peu de tendresse......"

Bon, faute de pouvoir avancer sur la décoration de mon vélo, j'ai cherché à en savoir davantage sur les tubes d'icelui, à savoir des "ACCLES et POLLOCK" britanniques.
Voici ce que Wikipedia m'a appris :

Accles and Pollock était l'un des principaux fabricants britanniques de tubes de vélo . De nombreux constructeurs de vélos de premier plan au Royaume-Uni dans les années 1930, 40 et 50 ont préféré utiliser leurs tubes car ils durcissaient à l'air, qui deviennent plus solides lorsqu'ils sont brasés, contrairement au tube Reynolds à base de manganèse qui est affaibli par le chauffage. Les tubes Accles et Pollock Kromo ont été utilisés par Hobbs of Barbican, Rattrays of Glasgow "The Flying Scot" et Thanet dans leur modèle "Silverlight".


La chronologie d'Accles & Pollock est la suivante : [6]

1901 : Avec le soutien financier de Thomas Pollock, la société d'ingénierie générale de James George Accles est rebaptisée Accles & Pollock
1901 : Pollock Engineering Company devient le fabricant de la voiture Accles-Turrell .
1910 : Accles & Pollock construit un avion unique tout en métal, considéré comme le premier au monde, le Mayfly, dans leur usine d'Oldbury, en utilisant une structure en tube d'acier
1913 : Accles & Pollock accorde un brevet pour des tiges de club de golf coniques sans soudure en acier.
1919 : La société est rachetée parTube Investments(TI)
1987 : La fabrication de manches de clubs de golf devient une filiale distincte, TI Apollo.
1996 : Société vendue au groupe Hay Hall
1998 : Vendu au grouped'ingénierie senior
1999 : Acquis parTyco International
2001 : Arrêt de la fabrication de tubes
2004 : Acquis parCaparo
2015 : Acheté parLiberty House Groupdans le cadre de Caparo Tubular Solutions [7]
Fonds d'archives Accles & Pollock

après le tube de chauffage , le tube de canon
j'ai suivi tes traces par curiosité car avec ta description ça devient presque de l'auto trempant  c'est tout de même bizarre... en construction , on évite d'utiliser de l'acier pouvant prendre la tempe , car elle serait accidentelle et de ce fait pas de revenu pour détendre ...
( quand on voit comment sont tombés certains immeubles en Turquie , faudrait faire une enquête , car pour certains c'est que des bennes de gravats alors que d'autres c'est plancher sur plancher )

on a déjà dans les années 20 au sortir de ww1 moults gardes-boues fabriqués dans de l'acier à faux , et à presque cent ans de repos ça casse toujours comme du verre sur une crique au moindre choc , alors un cadre en acier  qui ne va prendre qu'une trempe relative (pas de bain d'huile ou d'eau , pas de fluide réfrigérant ), juste une trempe à l'air qui plus est partielle , ça fait peur tout de même  ...
un acier qui durcit sans traitement c'est à mon sens pas possible , le corten devient dur par sa rouille , le creusabro comme les rails de chemin de fer et les  roues de charrettes par écrouissage  , on cémentait les pièce mécaniques , reste donc les auto-trempants

Je ne suis pas spécialiste des aciers. Wikipedia est alimenté par ses lecteurs donc c'est à prendre au conditionnel..

l'historique est là , assez intéressant , autres temps, autres moeurs, autres normes ... avoir Colt en référence