L’Ambert du décor.
Grâce à Victor, Sina et la société Berthoud j’ai pu vivre de l’intérieur cet exceptionnel évènement que fût le Concours des Machines.
Le très bon reportage visible sur le blog ami véloacier ( http://www.veloacier.com/concours-de-machines-2017-martignac-categorie-rookie/ ) me dispense d’un aspect technique ou de sombres individus tels que le Baron n’auraient pas hésité à m’allumer.
Je vais donc rester dans ce que je fais de mieux (le Baron dirait rien, Fynsec dirait du vent) c’est-à-dire l’émotion.
Ce Concours des machines a été vécu de l’intérieur et coté artisan.
J’écarterai tout de suite de mon propos toute polémique sur les couacs de l’organisation. Il y en a eu, les professionnels en ont parlé entre eux (j’étais présent mais j’estime que ce qui a été dit n’a pas à sortir du bistrot).
Mais surtout, quand je vois les difficultés que nous avons à simplement organiser deux ou trois bricoles pour le forum je tire mon chapeau avec respect à ceux qui pour la deuxième fois nous ont organisé un fabuleux évènement.
Après avoir écrit ce dont je ne vous parlerait pas, il va bien falloir que je vous raconte un peu…
Tout est parti d’un coup de fil avec Victor. Après lui avoir expliqué que j’avais envie de voir le concours des machines il m’a précisé qu’il lui restait une place assise et une place de vélo dans son corbillard. Et dans le pire des cas je pouvais toujours dormi à la place du mort.
Le jeudi nous voilà donc parti avec Victor et Sina dans le corbillard immédiatement gogomobilisé.
Arrivé le jeudi après midi, Victor se précipite sur sa machine qu’il n’a pas encore vu :
Victor me présente Vincent le nouveau cadreur de la maison Berthoud. Immédiatement le courant passe. A voir le spad, il a du talent et en plus il a un côté rock’n roll. J' ignore à ce moment-là , qu’avec ce jeune cadreur rencontré furtivement au berliner fahrradschau nous allons passer une bonne partie du concours ensemble.
C’est donc tout naturellement que je zyeute en premier la randonneuse faite pour Victor à la fois client et pilote pour le concours des machines. Il s'agit aussi de son spad pour la T.C.R.
J’accroche tout de suite au concept, look néo vintage mais pas mal de petites subtilités. Coté peinture ce n’est pas compliqué ce sera une des rares belles peintures du Concours. A mon gout, beaucoup étaient trop timorées tant dans le choix des teintes que modestes dans la qualité, type époxy à cinquante balles qui gomme le travail du cadreur. Mais bon visiblement mon opinion n’était pas partagée par une grande partie des artisans.
Coté transmission on échappe au 1X11. Désolé je n’aime pas. Je n’ai pas essayé c’est vrai, mais quand bien même cela serait efficace le coté pignon de trente façon machine à couper le jambon sur la roue arrière…beurk.
Autre mode et là la Berthoud y a succombé ce sont les pneus compass. Ils sont beaux, très beaux mais à mon humble avis (partagé par le Baron) trop légers et pas assez de matière pour le tout terrain ou gravel très engagé. Malgré tout de très bons cyclistes les adorent et ont super bien roulé avec.
Bon si j’avais un très beau vélo en 650B je craquerai peut être…
Cette Berthoud toute fois avait moins de pièces maison que celle du concours 2016 (notamment une superbe potence d’inspiration Herse) mais qui d’autre qu’elle pouvait prétendre à une selle et une sacoche maison ?
Selle et sacoche fort rependues chez les autres concurrents d’ailleurs. Coté garde boue, des CYFAC carbone sont chargés de protéger des projections diverses les jambes de Victor.
Franchement ils ont une super tronche et se marient parfaitement avec le reste du spad.
Coté énergie c’est à un moyeu SON (prononcez ZON) qu’est dévolue la tache de balancer le jus.
Une bien belle bicyclette d’aspect sportif mariant élégamment le nouveau et l’ancien, une de mes préférées en tout cas.
Alors que Victor tripote tout ce qu’il peut sur son beau vélo rouge comme un enfant de douze ans je jette un coup d’œil rapide sur plusieurs autres machines du concours.
J'y retrouve des vieux copains avec qui phraser dont Olivier membre du Jury venu avec un de ses spads :
Dans ce local une des machines se distingue immédiatement par son coté féminin et glam à la fois. Fruit née de l’union insolite d’un cadreur discret et d’une cliente phraseuse.
En tout cas notre fort sympathique Gogo comme vous le savez sans doute c’est sacrément abimée lors d’une chute en VTT. Propriétaire de la Perrin elle devait en être le pilote. Fort heureusement Elodie qui avait piloté l’année dernière la Fée du Vélo reprenait le flambeau.
Cette bicyclette je l’avoue ne m’avait pas fait une bonne première impression. Le courage n’étant pas ma première qualité je me garderai bien de vous communiquer mon premier échange d’impression avec le Baron. Néanmoins ce spad est fichtrement bien conçu, atypique certes mais bon quand on connait Ely on ne pouvait pas s’attendre à autre chose.
Et puis ce cintre plat un (perso j’aurai mis un Jones H bar) a du être bien apprécié par Elodie sur les parties "gravel engagé" du parcours.
Gravel engagé ça veut dire que quand comme Victor t’as pas l’esprit gravel et bien tu dégages et vite fait…
Sentant que je n’accrochais pas à son vélo la diablesse y a mis Le bidon ultime afin d’être sure qu’il soit photographié.
Discuter avec Sylvain le cadreur de Perrin est toujours un moment agréable. Il faut reconnaitre que cette machine attire favorablement ou pas l'oeil avec son coté flashy. Ensuite lorsque l'on s'y penche dessus, on admire la qualité des finitions mais aussi pleins d'aspects ingénieux. Que ce soit dans le système aimanté de l'étrange porte bagage que dans la qualité et la discrétion du système électrique.
Avec le recul j’avoue qu' Ely a une bicyclette remarquable et véritablement sur mesure. J’entend par là pas seulement adapté à son corps étrange et long sur patte non, sur mesure fait pour elle et où l’on retrouve à la fois sa personnalité et le beau boulot d’un très bon artisan. ET c’est vrai qu’elle est assortie au bidon. Je parle de ta bicyclette et pas d'Ely…
Après avoir saluer l’équipe Perrin je pointe mon museau à coté d’un vélo jaune vert pris en photo. Le vélo est sublime. J’ai malgré tout du mal à comprendre pourquoi le photographe le prend en photo alors que la selle est de travers. Je lui signale mais il s’en fout. Par contre ce que ce vélo est beau. Un JP Weigle. J’avais déjà vu des encarts publicitaire dans bicycle quaterly mais je ne connaissais pas plus que ça . Le soir au gite j’en parle avec Vincent qui s’enthousiaste et me déclare que Peter Weigle est tout simplement LE maître, l’homme dont il s’inspire le plus, le meilleur, le Top…
J’avais remarqué que Jan HEINE le prophète de Bicycle Quaterly (ne me dites pas qu’il y en a encore qui ne connaissent pas cette revue) était pilote pour Weigle avec lui aussi une superbe randonneuse bleue en 650b.
Mais je vous relaterai ma découverte des cycles Weigle (il y en avait trois) ICI :
https://www.velovintageagogo.com/t7831-j-p-weigle?highlight=weigle
Beaucoup de mouvements dans ce local où les organisateurs discutent avec pilotes et artisans de l’emploi du temps des jours à venir. Briefing général, tout le monde écoute sauf…Victor lui son truc c’est pas d’écouter c’est la mécanique :
La réunion presque finie Victor va essayer son nouveau maillot et sa nouvelle randonneuse par la même occasion :
Alors Victor ces gardes boue CYFAC ?
Après le briefing étrangement Sina a faim. Et Sina c’est comme le squale et beaucoup d’autres femmes quand elles ont faim faut aller manger et arrêter de parler vélo. Heureusement pour Sina nous aussi nous avons faim. Faut pas se coucher tard car demain ça démarre tôt ! Après hésitation je décidai de ne pas accompagner Victor le lendemain matin à l’épreuve du Gravel Engagé pourtant dieu sait que j’étais en canne.
C’est donc en camion qu’avec Vincent nous avons assisté au départ des concurrents :
La prégrille :
La famille : Chemin CC et Cycles Victoire :
Andréas BEHRENS Pilote et cadreur de LAFRAISE CYCLE et Julie Racing design (hors concours)
Aurélien pour Joli Rouge et cycles grand bois :
L'équipe CYFAC de gauche à droite : Le crane rasé stressé c'est aymeric le Boss, sur la machine du Concours Romain CUEFF et Boris (fils spirituel du Baron) en accompagnateur sur le CYFAC du concours 2016.
L'accompagnateur Grand Bois et Marc COUGOULE le Constructeur et Pilote Martignac :
Bjorn TEANI cadreur et pilote de Grade 9 et Baptiste ROUX cadreur et pilote de LARIX Cycle :
Julien en "Bambou" pilote et fabricant des Cycle PETRUS et Laurent pilote pour l'Atelier des vélos Parisiens :
Ely qui phrase beaucoup et roule peu :
Swanee Ravonison Fée du vélo, fait et roule avec, escortée d'Alain PUSIEUX du magasine 200 :
Jan Heine est concentré sur son Weigle :
A ses cotés : le fort sympathique Sébastien KLEIN roule sur son oeuvre de marque Brevet (le genre de gars dont on n'a pas fini d'entendre parler)
Lui par contre en rouge, c'est victor sur sa Berthoud toute aussi rouge. Et lui c'est de parler dont il ne finit pas. A ses coté Marek pilote et constructeur de son vélo Arko bici :
L'équipe des cycles Andouard : Jeremy le pilote et Philippe le boss qui ne le lâchera pas d'une semelle :
Non content d'avoir soudé le cadre Fabien ROULLEAU de Vagabonde cycles en est le pilote :
Pris de dos Fabien et le beau néo rétro suédois de TEGNER
Le duo le plus rudge du départ : Yohan LONCLE pilote et cadreur de Cycles Menhir et Fin de Nomads Cycle :
Aussi jolie que Elyasmina mais beaucoup plus valide Elodie avec son bodyguard s'apprête à prendre le départ pour les Cycles Perrin
Matieu CHOLLET de PECH TRAGON au milieu, par contre à ses côtés je ne me souviens plus. N hésitez pas à apporter l info si vous l'avez :
Départ stressant pour les constructeurs, Vincent (Berthoud) secoue la crinière, Aymeric (CYFAC) lui qui n'en a plus sourit pour conjurer le sort souvenir de la patte de cade de l'année dernière peut être...
Le Weigle de Peter dans la nuit :
100 metres du départ et Vagabonde et Perrin sont arrêtés. On court voir, pas bien méchant tout le monde repart....
Sylvain de chez Perrin et Patrice de chez vagabonde ont vu partir leurs équipages dans la nuit... (bobber vagabonde du concours de l'année dernière)
C’est en camion aussi que nous sommes retournés nous pieuter alors que les gladiateurs des temps modernes se la donnaient sur un parcours gravel où certains passages étaient dignes d'un cube 29 pouces.
Deux heures après le départ, Victor nous cassait les rouleaux car il abandonnait l’épreuve sous prétexte qu’il avait fracassé pneus et chambres à air. : Un vrai suceur de roues…
Nous devions donc sortir du lit pour la deuxième fois dans la matinée tout ça pour retrouver l’autre bizouquet.
Le pire c’est qu’il n’était pas le seul à abandonner. Et moi qui les prenais pour des bons… On aurait mieux fait d’y aller avec le Baron et Fynsec on l’aurait torché ce parcours.
Olivier (Singer), Aymeric (CYFAC), et Quentin (Ateler des vélos parisiens) phrasent et Laurent écoute :
Olivier pour une fois ne roule pas sur un Singer mais sur un Atelier des vélos (une photo rare) :
Fort heureusement des bons il y en avait. N’écoutant que notre courage avec Vincent nous remontions dans le camelard pour effecuter un check point escorté d’Aymeric le patron de Cyfac et son équipe. Encore des bons ceux-là, des pros avec beaucoup d’humour et les poches pleines de pattes de dérailleur (ceux qui ont suivi le concours de l’année dernière comprendront).
La bonne surprise pour Cyfac, Romain, leur pilote est en tête, tellement en tête qu’il a franchi selon un témoin digne de foi le pont une demie heure avant que l’on y installe le contrôle…
Et là les bons arrivent :
Groupir chez Andouard et Vagabonde :
Sebastien et Jan nous soutiennent qu'ils ne sont pas fatigués, moi je les crois et vous ?
Dérailleur allégé et même un peu trop pour lesCycles Grand Bois...sa sent le sapin... (le pilote ne finira pas malgré mon conseil avisé de raccourcir la chaine et de virer le dérailleur)
Ne vous trompez pas Victor n'a pas fait le parcours par contre il montre sa belle bicyclette au checkpoint.
Décor :
Retour au local où on se la montre et on échange nos expériences.
Le soir nous formons une petite tablée de 30 à 40 personnes avec les berthoud, les Cyfac, de nombreux cadreurs et pilotes, les getloss de lille (une sacrée équipe ceux là aussi ).
Retour au gite où l’on phrase vélo, première déception Sina à une heure du matin préfère se coucher que de parler de passage de cables dans le cadre.
Le lendemain avec Vincent on descend sur Ambert. Perso avec mon Alain Michel qui est l’exacte interprétation du concept selon lequel on peut faire du moche avec une belle bicyclette. Vincent lui roule et plutôt bien d’ailleurs sur son Mouton.
Grâce à Victor, Sina et la société Berthoud j’ai pu vivre de l’intérieur cet exceptionnel évènement que fût le Concours des Machines.
Le très bon reportage visible sur le blog ami véloacier ( http://www.veloacier.com/concours-de-machines-2017-martignac-categorie-rookie/ ) me dispense d’un aspect technique ou de sombres individus tels que le Baron n’auraient pas hésité à m’allumer.
Je vais donc rester dans ce que je fais de mieux (le Baron dirait rien, Fynsec dirait du vent) c’est-à-dire l’émotion.
Ce Concours des machines a été vécu de l’intérieur et coté artisan.
J’écarterai tout de suite de mon propos toute polémique sur les couacs de l’organisation. Il y en a eu, les professionnels en ont parlé entre eux (j’étais présent mais j’estime que ce qui a été dit n’a pas à sortir du bistrot).
Mais surtout, quand je vois les difficultés que nous avons à simplement organiser deux ou trois bricoles pour le forum je tire mon chapeau avec respect à ceux qui pour la deuxième fois nous ont organisé un fabuleux évènement.
Après avoir écrit ce dont je ne vous parlerait pas, il va bien falloir que je vous raconte un peu…
Tout est parti d’un coup de fil avec Victor. Après lui avoir expliqué que j’avais envie de voir le concours des machines il m’a précisé qu’il lui restait une place assise et une place de vélo dans son corbillard. Et dans le pire des cas je pouvais toujours dormi à la place du mort.
Le jeudi nous voilà donc parti avec Victor et Sina dans le corbillard immédiatement gogomobilisé.
Arrivé le jeudi après midi, Victor se précipite sur sa machine qu’il n’a pas encore vu :
Victor me présente Vincent le nouveau cadreur de la maison Berthoud. Immédiatement le courant passe. A voir le spad, il a du talent et en plus il a un côté rock’n roll. J' ignore à ce moment-là , qu’avec ce jeune cadreur rencontré furtivement au berliner fahrradschau nous allons passer une bonne partie du concours ensemble.
C’est donc tout naturellement que je zyeute en premier la randonneuse faite pour Victor à la fois client et pilote pour le concours des machines. Il s'agit aussi de son spad pour la T.C.R.
J’accroche tout de suite au concept, look néo vintage mais pas mal de petites subtilités. Coté peinture ce n’est pas compliqué ce sera une des rares belles peintures du Concours. A mon gout, beaucoup étaient trop timorées tant dans le choix des teintes que modestes dans la qualité, type époxy à cinquante balles qui gomme le travail du cadreur. Mais bon visiblement mon opinion n’était pas partagée par une grande partie des artisans.
Coté transmission on échappe au 1X11. Désolé je n’aime pas. Je n’ai pas essayé c’est vrai, mais quand bien même cela serait efficace le coté pignon de trente façon machine à couper le jambon sur la roue arrière…beurk.
Autre mode et là la Berthoud y a succombé ce sont les pneus compass. Ils sont beaux, très beaux mais à mon humble avis (partagé par le Baron) trop légers et pas assez de matière pour le tout terrain ou gravel très engagé. Malgré tout de très bons cyclistes les adorent et ont super bien roulé avec.
Bon si j’avais un très beau vélo en 650B je craquerai peut être…
Cette Berthoud toute fois avait moins de pièces maison que celle du concours 2016 (notamment une superbe potence d’inspiration Herse) mais qui d’autre qu’elle pouvait prétendre à une selle et une sacoche maison ?
Selle et sacoche fort rependues chez les autres concurrents d’ailleurs. Coté garde boue, des CYFAC carbone sont chargés de protéger des projections diverses les jambes de Victor.
Franchement ils ont une super tronche et se marient parfaitement avec le reste du spad.
Coté énergie c’est à un moyeu SON (prononcez ZON) qu’est dévolue la tache de balancer le jus.
Une bien belle bicyclette d’aspect sportif mariant élégamment le nouveau et l’ancien, une de mes préférées en tout cas.
Alors que Victor tripote tout ce qu’il peut sur son beau vélo rouge comme un enfant de douze ans je jette un coup d’œil rapide sur plusieurs autres machines du concours.
J'y retrouve des vieux copains avec qui phraser dont Olivier membre du Jury venu avec un de ses spads :
Dans ce local une des machines se distingue immédiatement par son coté féminin et glam à la fois. Fruit née de l’union insolite d’un cadreur discret et d’une cliente phraseuse.
En tout cas notre fort sympathique Gogo comme vous le savez sans doute c’est sacrément abimée lors d’une chute en VTT. Propriétaire de la Perrin elle devait en être le pilote. Fort heureusement Elodie qui avait piloté l’année dernière la Fée du Vélo reprenait le flambeau.
Cette bicyclette je l’avoue ne m’avait pas fait une bonne première impression. Le courage n’étant pas ma première qualité je me garderai bien de vous communiquer mon premier échange d’impression avec le Baron. Néanmoins ce spad est fichtrement bien conçu, atypique certes mais bon quand on connait Ely on ne pouvait pas s’attendre à autre chose.
Et puis ce cintre plat un (perso j’aurai mis un Jones H bar) a du être bien apprécié par Elodie sur les parties "gravel engagé" du parcours.
Gravel engagé ça veut dire que quand comme Victor t’as pas l’esprit gravel et bien tu dégages et vite fait…
Sentant que je n’accrochais pas à son vélo la diablesse y a mis Le bidon ultime afin d’être sure qu’il soit photographié.
Discuter avec Sylvain le cadreur de Perrin est toujours un moment agréable. Il faut reconnaitre que cette machine attire favorablement ou pas l'oeil avec son coté flashy. Ensuite lorsque l'on s'y penche dessus, on admire la qualité des finitions mais aussi pleins d'aspects ingénieux. Que ce soit dans le système aimanté de l'étrange porte bagage que dans la qualité et la discrétion du système électrique.
Avec le recul j’avoue qu' Ely a une bicyclette remarquable et véritablement sur mesure. J’entend par là pas seulement adapté à son corps étrange et long sur patte non, sur mesure fait pour elle et où l’on retrouve à la fois sa personnalité et le beau boulot d’un très bon artisan. ET c’est vrai qu’elle est assortie au bidon. Je parle de ta bicyclette et pas d'Ely…
Après avoir saluer l’équipe Perrin je pointe mon museau à coté d’un vélo jaune vert pris en photo. Le vélo est sublime. J’ai malgré tout du mal à comprendre pourquoi le photographe le prend en photo alors que la selle est de travers. Je lui signale mais il s’en fout. Par contre ce que ce vélo est beau. Un JP Weigle. J’avais déjà vu des encarts publicitaire dans bicycle quaterly mais je ne connaissais pas plus que ça . Le soir au gite j’en parle avec Vincent qui s’enthousiaste et me déclare que Peter Weigle est tout simplement LE maître, l’homme dont il s’inspire le plus, le meilleur, le Top…
J’avais remarqué que Jan HEINE le prophète de Bicycle Quaterly (ne me dites pas qu’il y en a encore qui ne connaissent pas cette revue) était pilote pour Weigle avec lui aussi une superbe randonneuse bleue en 650b.
Mais je vous relaterai ma découverte des cycles Weigle (il y en avait trois) ICI :
https://www.velovintageagogo.com/t7831-j-p-weigle?highlight=weigle
Beaucoup de mouvements dans ce local où les organisateurs discutent avec pilotes et artisans de l’emploi du temps des jours à venir. Briefing général, tout le monde écoute sauf…Victor lui son truc c’est pas d’écouter c’est la mécanique :
La réunion presque finie Victor va essayer son nouveau maillot et sa nouvelle randonneuse par la même occasion :
Alors Victor ces gardes boue CYFAC ?
Après le briefing étrangement Sina a faim. Et Sina c’est comme le squale et beaucoup d’autres femmes quand elles ont faim faut aller manger et arrêter de parler vélo. Heureusement pour Sina nous aussi nous avons faim. Faut pas se coucher tard car demain ça démarre tôt ! Après hésitation je décidai de ne pas accompagner Victor le lendemain matin à l’épreuve du Gravel Engagé pourtant dieu sait que j’étais en canne.
C’est donc en camion qu’avec Vincent nous avons assisté au départ des concurrents :
La prégrille :
La famille : Chemin CC et Cycles Victoire :
Andréas BEHRENS Pilote et cadreur de LAFRAISE CYCLE et Julie Racing design (hors concours)
Aurélien pour Joli Rouge et cycles grand bois :
L'équipe CYFAC de gauche à droite : Le crane rasé stressé c'est aymeric le Boss, sur la machine du Concours Romain CUEFF et Boris (fils spirituel du Baron) en accompagnateur sur le CYFAC du concours 2016.
L'accompagnateur Grand Bois et Marc COUGOULE le Constructeur et Pilote Martignac :
Bjorn TEANI cadreur et pilote de Grade 9 et Baptiste ROUX cadreur et pilote de LARIX Cycle :
Julien en "Bambou" pilote et fabricant des Cycle PETRUS et Laurent pilote pour l'Atelier des vélos Parisiens :
Ely qui phrase beaucoup et roule peu :
Swanee Ravonison Fée du vélo, fait et roule avec, escortée d'Alain PUSIEUX du magasine 200 :
Jan Heine est concentré sur son Weigle :
A ses cotés : le fort sympathique Sébastien KLEIN roule sur son oeuvre de marque Brevet (le genre de gars dont on n'a pas fini d'entendre parler)
Lui par contre en rouge, c'est victor sur sa Berthoud toute aussi rouge. Et lui c'est de parler dont il ne finit pas. A ses coté Marek pilote et constructeur de son vélo Arko bici :
L'équipe des cycles Andouard : Jeremy le pilote et Philippe le boss qui ne le lâchera pas d'une semelle :
Non content d'avoir soudé le cadre Fabien ROULLEAU de Vagabonde cycles en est le pilote :
Pris de dos Fabien et le beau néo rétro suédois de TEGNER
Le duo le plus rudge du départ : Yohan LONCLE pilote et cadreur de Cycles Menhir et Fin de Nomads Cycle :
Aussi jolie que Elyasmina mais beaucoup plus valide Elodie avec son bodyguard s'apprête à prendre le départ pour les Cycles Perrin
Matieu CHOLLET de PECH TRAGON au milieu, par contre à ses côtés je ne me souviens plus. N hésitez pas à apporter l info si vous l'avez :
Départ stressant pour les constructeurs, Vincent (Berthoud) secoue la crinière, Aymeric (CYFAC) lui qui n'en a plus sourit pour conjurer le sort souvenir de la patte de cade de l'année dernière peut être...
Le Weigle de Peter dans la nuit :
100 metres du départ et Vagabonde et Perrin sont arrêtés. On court voir, pas bien méchant tout le monde repart....
Sylvain de chez Perrin et Patrice de chez vagabonde ont vu partir leurs équipages dans la nuit... (bobber vagabonde du concours de l'année dernière)
C’est en camion aussi que nous sommes retournés nous pieuter alors que les gladiateurs des temps modernes se la donnaient sur un parcours gravel où certains passages étaient dignes d'un cube 29 pouces.
Deux heures après le départ, Victor nous cassait les rouleaux car il abandonnait l’épreuve sous prétexte qu’il avait fracassé pneus et chambres à air. : Un vrai suceur de roues…
Nous devions donc sortir du lit pour la deuxième fois dans la matinée tout ça pour retrouver l’autre bizouquet.
Le pire c’est qu’il n’était pas le seul à abandonner. Et moi qui les prenais pour des bons… On aurait mieux fait d’y aller avec le Baron et Fynsec on l’aurait torché ce parcours.
Olivier (Singer), Aymeric (CYFAC), et Quentin (Ateler des vélos parisiens) phrasent et Laurent écoute :
Olivier pour une fois ne roule pas sur un Singer mais sur un Atelier des vélos (une photo rare) :
Fort heureusement des bons il y en avait. N’écoutant que notre courage avec Vincent nous remontions dans le camelard pour effecuter un check point escorté d’Aymeric le patron de Cyfac et son équipe. Encore des bons ceux-là, des pros avec beaucoup d’humour et les poches pleines de pattes de dérailleur (ceux qui ont suivi le concours de l’année dernière comprendront).
La bonne surprise pour Cyfac, Romain, leur pilote est en tête, tellement en tête qu’il a franchi selon un témoin digne de foi le pont une demie heure avant que l’on y installe le contrôle…
Et là les bons arrivent :
Groupir chez Andouard et Vagabonde :
Sebastien et Jan nous soutiennent qu'ils ne sont pas fatigués, moi je les crois et vous ?
Dérailleur allégé et même un peu trop pour lesCycles Grand Bois...sa sent le sapin... (le pilote ne finira pas malgré mon conseil avisé de raccourcir la chaine et de virer le dérailleur)
Ne vous trompez pas Victor n'a pas fait le parcours par contre il montre sa belle bicyclette au checkpoint.
Décor :
Retour au local où on se la montre et on échange nos expériences.
Le soir nous formons une petite tablée de 30 à 40 personnes avec les berthoud, les Cyfac, de nombreux cadreurs et pilotes, les getloss de lille (une sacrée équipe ceux là aussi ).
Retour au gite où l’on phrase vélo, première déception Sina à une heure du matin préfère se coucher que de parler de passage de cables dans le cadre.
Le lendemain avec Vincent on descend sur Ambert. Perso avec mon Alain Michel qui est l’exacte interprétation du concept selon lequel on peut faire du moche avec une belle bicyclette. Vincent lui roule et plutôt bien d’ailleurs sur son Mouton.
Dernière édition par Khunsa le Mer 25 Oct - 0:11, édité 26 fois