Peugeot PH8s

Salut!

Un peugeot d'entrée de game pour gogo entrée de game ;)

Il me faut un engin robuste, fiable et à ma taille pour le velotaf et celui-ci m'a tapé dans l'oeil. Acheté il y a quelques mois déjà, mais le temps de vous lire, etc. j'ai un peu traîne pour ouvrir ce fil. En fait, je suis juste lent.

L'objectif est de nettoyer, dérouiller, recâbler, regraisser tout ça. Au passage, me déniaiser sur la mécanique de ces choses. En attendant, j'ai mitraillé ma précieuse acquisition comme un gosse.




Il semble avoir été livré avec ce cintre là. Un course va le remplacer.

Le levier de dérailleur arrière est déporté.





Il va (re?)trouver un levier identique pour le dérailleur avant.

Les premiers jours, je passe un temps fou à décortiquer catalogues et forums pour tenter de trouver le modèle et l'année. Au passage, je découvre les gogos et autres tontons :D  Je finis par me dire que c'est une ph8 de 82-84. Ce n'est qu'en faisant ces photos que je porte attention à ce bout de scotch quelconque:



L'ensemble est couvert d'une pâte huileuse. La transmission parait en bon état.



L'attache notoirissime en delrin n'est pas [i]encore[/і] déchirée. Au pire, on expérimentera l'araldite.



Les pneus ont vécu. J'envisage de passer au 32 ou 35, façon randonneuse. Les gardes boues peuvent les accueillir je crois. Ils seront mieux adaptés au bitume déglingué de ma route.

La lyotard droite a fait une rencontre malencontreuse. Chouette, ma première révision de pédales \o/



Sinon, un peu de rouille partout, mais rien de terrifiant.




Voilà yapluka... Le démontage est fait et je dépile les morceaux petit à petit.

Le plus dur va être de trouver comment faire les quelques retouches peinture sur le cadre.

Déjà, merci aux contributeurs de ce forum, qui aiguille sacrément ;)

Simplex, Delrin, Fiable...

C'est comme :

Cancer, Schwartzenberg, Espoir...

Cherchez l'intrus...

Ed Shutter a écrit:Simplex, Delrin, Fiable...

C'est comme :

Cancer, Schwartzenberg, Espoir...

Cherchez l'intrus...

rotfl xD

Bah, c'est pas pire que rompre 3 axes arrière en autant de mois. Promis, j'emporterai une rechange au cas ou ;)

Non pas que tu aies tort bien sur hein, la preuve:

Premier vrai souci, un coup dans la jante avant. Aucun voile ni saut au demeurant. Au freinage, la bosse donne un gros coup à chaque passage.





Je vais tenter un redressement progressif aidé de quelques pièces plates et rigides et d'un étau. A froid. Comment procédez-vous sur ce genre de choses ?

comme tu procedes c'est bien mais parfois le souci ,même attenué perdure surtout sur les chrolux (le chrome apres se barre et l'endroit est faible), l'idéal est quand même de la remplacer pour être tranquille.

papa86 a écrit:comme tu procedes c'est bien mais parfois le souci ,même attenué perdure surtout sur les chrolux (le chrome apres se barre et l'endroit est faible), l'idéal est quand même de la remplacer pour être tranquille.

Merci pour le conseil Papa !

Entre la prise de la photo et le post se sont passées de longues heures à dérouiller/traiter l'intérieur des jantes. Vu l'effort déjà investi, j'ai quand même essayé ceci:



... en serrant très progressivement en plusieurs étapes. Il fallait 4 mains pour aligner l'installation à chaque fois. C'est quand même pratique d'avoir un gniard dégourdi sous la main ;D

Au final, il reste un petite bosse, à peine perceptible. Du moins, trop faible pour être photographiée. Comme il y en a une déjà, plus prominente, sur le point de soudure (sur les 2 roues, finition agricole ces jantes), je me dis que ça pourrait le faire.

Je testerai tout ça à l'usage. Si pas concluant, ben, je me mettrai à la recherche de nouvelles roues.

Ceci se redresse assez facilement quand on a une enclume et un marteau en cuivre en fait.

riendf a écrit:Ceci se redresse assez facilement quand on a une enclume et un marteau en cuivre en fait.

Pareil que riendf, en y allant tout doux

Des ratés, des frustrations, des questions.

Le porte bagage arrière chromé est le premier à subir mon enthousiasme. Dérouillé à la laine d'acier. Traité à l'acide phosphorique pour neutraliser toute tentative d'oxydation. Astiqué au belgom parce que les chromes, c'est fait pour briller (ou pour oublier les soucis de la vie, c'est selon). Puis enfin, devant tant de perfection, j'ai bombardé de 3 fines couches successives d'un vernis transparent pour métaux .

3 semaines après, constat sans appel: le vernis s'écaille, de façon très inégale. La pièce n'a pas quitté le coin du salon ou elle attend que se remonte le vélo qu'elle est censé orner.

Peut-être l'étape belgom n'a pas fait du bien à l'adhérence du vernis. Ca, ou tout autre raison qui peut éviter la conclusion évidente: je serai à jamais une quiche finie en peinture.

Bref, re-brossage pour enlever le vernis, puis re-H3PO4. Puis... je ne sais pas en fait. Est-ce que je tente une fois de plus le vernis en bombe, ou est-ce que je tente le vernis au pinceaux (j'ai pu vernir quelques petites pièces sans catastrophe) ?

Au final, peu m'importe ce porte bagage. Il me permet avant tout de me rendre compte de mes limites avant de traiter des éléments plus critiques.

Un peu moins accessoire déjà au bon fonctionnement du vélo: ses roues. Je vois enfin le bout de ces merveilleuses "MADE IN FRANCE - RIGIDA SUPERCHROMIX - 83" (il y a pas à dire, vu comme ça, à première vue, ce nom sonne classe quand même). Reste juste une question bête: comment traiter ces fichues jantes pour qu'elles ne retournent pas à l'état d'épaves en moins de temps qu'il n'en faut par épeler leur nom ? Le Klir/Sols Plus est tentant, mais je ne me les vois pas traiter  une fois par semaine (l'hiver a été assez rouilleux). Le vernis en bombe, c'est pas ma grande force, disons... Le pinceau, je pense que je vais en faire une soupe. Un vieux bidon de rustol commence à se faire de plus en plus visible sur son étagère. Certes, ça jaunira. Maiѕ jaunies ou étincelantes, personne les aime de toute façon, ces superchromix. Donc pourquoi pas ?

D'ailleurs je vous entends là, vous poser une autre question: pourquoi diable est-ce qu'il continue à nous saouler avec ses jantes d'acier rouillé de trois tonnes qui ne freinent même pas ? Ben, parce qu'elles ont une qualité tout de même: 18mm de largeur interne devraient pouvoir acceuillir des pneus de 35mm de large. D'autre part, ça fait plusieurs semaines que je cherche des roues alu d'époque qui permettraient de faire de même. Par exemple:



Elles ne courent quand même pas les rues ces roues, ou je me fourvoie ? Dans ce cas, soit je me lance tout de suite dans une incertaine fabrication de roues alu larges en partant de moyeux d'époque, soit les rigidaciereries vont me servir encore un moment.

Toutes ces questions de traitement de surface commencent à sacrément m'atteindre le moral. Je lis qu'une gogo entame la révision de son dérailleur arrière. Je vais en prendre de la graine et faire pareil !

Pour tes roues la seule question pertinente est comptes tu rouler par temps humide? Si oui l'alu s'impose point barre. Et en effet les jantes alu vintage en 584 ne courent pas les rues même si ça existe sur des vélos plutôt haut de gamme.

dromaludaire a écrit:Pour tes roues la seule question pertinente est comptes tu rouler par temps humide? Si oui l'alu s'impose point barre. Et en effet les jantes alu vintage en 584 ne courent pas les rues même si ça existe sur des vélos plutôt haut de gamme.

C'est un vélo pour rouler avec, donc il verra forcement de la flotte. ;) Vu le pauvre choix en roues alu de bonne largeur, il commencera donc probablement avec ses roues acier pour tester le concept. D'ici là j'aurai peut-être trouve mon bonheur, ou la détermination de faire des roues moi-même avec des jantes contemporaines.

Merci de m'avoir confirmé cette impression de rareté. Les jantes adéquates que je vois passer très très occasionnellement font allègrement plus de 100EUR. Ca commence à compter pour une pair de jantes usées :D

Par contre, pourquoi tu fais référence à 584 ? Je cherche du 622.

En 622/700 les jantes modernes commencent de plus en plus a s'elargir, tu devrais pas avoir de mal a trouver une paire de roue d'ici 6 mois qui prends largement du 32. le 25 etant devenu le minimum actuellement.

[quote="frob"]

dromaludaire a écrit:
Par contre, pourquoi tu fais référence à 584 ? Je cherche du 622.

Désolé pour la confusion. Les roues en 622 sont plus faciles à trouver et on peut aussi en acheter des neuves pas très chères et bricoler un peu les moyeux pour les faire rentrer facilement dans des cadres anciens : il faut pouvoir changer écrous, entretoises et/ou cônes soit avoir accès à un stock comme celui d'un atelier associatif ou celui d'un bon copain.

(Discussion transférée ici pour ne pas poluer celle du copain ;)

Ed Shutter a écrit:

frob a écrit:

Ed Shutter a écrit:

Je pense que ça c'est mieux :
https://www.ebay.fr/itm/Set-Roues-NORMANDY-Luxe-COMPETITION-MAVIC-Module-E-Velo-route-Randonneuse-Bike/233176778189

Ouah... vous êtes trop forts ! Merci Ed & riendf !

Les module E venaient en plusieurs largeurs du coup ? Je les ignorais jusqu'à présent à cause de l'info ici:

http://velobase.com/ViewComponent.aspx?id=bcbf452b-46fa-496e-99a3-9c758cfb0d80

-> Rim Outer Width (mm) 20

En principe il avait plusieurs largeurs. Ce qui compte c'est la largeur intérieure. 20 mm ça doit faire entre 16 mm (un peu juste) et 17mm intérieur. Demandes au vendeur de mesurer. Sinon les moyeux Normandy Luxe Compétition c'est quand même mieux que du Normandy "tout court".

Je demande toujours aux vendeurs, en me fiant aussi aux images (souvent ils confondent intérieur et extérieur). Ce vendeur-ci, pas de chance, il me parle de 23 mm, mais je pense qu'il s’agit du pneu qui est posé dessus :D

Mes rigidacieres font 18mm intérieur, mais sans crochet. C'est elles qui m'ont donné l'idée du pneu large (genre 1 3/8). Sheldon Brown disait "pas plus de x2". Me plonger dans le bricolage vélo aura eu au moins un effet: je suis devenu performant en conversions inch/mm. Faudra que je me trouve une autre activité pour pratiquer les yards. :p

Bref, je vais poursuivre gentiment mes recherches. Sinon, je trouve les moyeux jolis de l'époque et on refait des roues bien avec. Je note pour les Normandy Luxe compétition déjà. Merci pour le tuyau Ed.

Que pense-t-on généralement de ceux-ci ?

https://www.ebay.fr/itm/Moyeux-PELISSIER-126m-70S/254177260212

Ce sont de bons roulements mais il faut quand même vérifier l'état des cônes, des cuvettes et des billes. Te faudra les attaches rapides aussi, puis les rayons et les jantes ce qui va faire une facture élevée avant même le rayonnage. C'est sympa d'avoir une belle paire de roues mais pour du vélotaf (qui tend à s'abimer rapidement) je privilégie du moins cher.

En attendant d'apprendre à faire des retouches de cadre à peu près potables, j'attaque les dernières pièces. Les lyotards (5r ?) d'origine ont quelques soucis. La cage de droite est à redresser et un catadioptre s'est fait la malle. Plus embêtant, l'axe de gauche est voilé et toute la pédale tourne de traviolle. Ca ne se voit pas sur l'image mais c'est flagrant à l'oeil nu. Ca a du être un belle gamelle...


Je mets cette paire de coté pour l'instant. De toute façon, je les trouve trop larges. Pour ne pas faire trop tache avec le coté basique de l'ensemble, j'ai dégoté celles-ci:


NOS, ça veut dire que les pièces sont neuves, mais que la graisse n'a pas résisté à la fin du mandat de Giscard.


Pourquoi 9 billes alors qu'il y a la place pour 10 ? Il y a une doctrine mécanique qui explique ça ?


Par défi et ignorance crasse, j'ajoute une 10ème bille. Et un soupçon de frein filet sur les cabochons en plastique pour retarder leur inéluctable évasion.


Le bdp est complètement sec. La piste de roulement de cuvette coté pédalier est salement marquée sur un quart de tour et la cage de roulement tire une vilaine tête. Une sacré gamelle, vraiment...


L'axe de pédalier est droit et ses pistes intactes. La cuvette gauche est en bon état (\o/ je peux la laisser dedans). Donc remplacement de la cuvette droite, des cages de billes par des billes en vrac. Le pédalier n'a pas de voile. Tout de même léger. ph8s: 's' pour Solida ?

Les retouches... Un désastre. Une défaite cinglante. Une déroute honteuse.

D'abord la conclusion, énoncée avec beaucoup d'éloquence par un homme sage:  

dans un passé lointain, une dénommé Frong a écrit:Un jour, je serai motivé et j'enlèverai ces retouches... Mais ça m'a servi de leçon: depuis je ne retouche plus. Les pètes de peinture font parti de l'histoire du vélo...

Ensuite, le résultat, parce que c'est trop facile de ne montrer que ses réussites:




Et encore, je ne vous montre pas les pires. Faut pas exagérer non plus. Je déteste la peinture industrielle/bâtiment. Elle me l'a bien rendue. Quelques conseils tout de même, pour ceux qui voudraient s'engager dans ce genre de folie.

- la peinture de ce cadre, c'est sans conteste le "bleu fidji" '82 (code peugeot 1719: la même était disponible pour leur bagnoles de l'époque) Mais la teinte finale de cette peinture qui jongle avec la lumière va dépendre énormément du nombre de couches, de la présence de surcouches, du ponçage, des restes du vernis original, etc. Bref, du niveau d'incompétence crasse du retoucheur ;) Je suis parvenu à un résultat presque potable à quelques endroits et on ne voit vraiment pas la différence.

- il ne faut pas hésiter de la diluer avec un diluant qui va bien (celui que j'ai tenté a joué sur la teinte et l’homogénéité de la peinture, donc pas le bon). C'est le seul moyen pour remplir les pocs avec quelques couches fines successives et arriver à un résultat correct. Seul moyen aussi de ne pas se retrouver avec un truc déjà à moitié sec au bout de 10 secondes.

- poncer délicatement entre chaque couche. En fait, le ponçage, c'est super important. Pour enlever le vernis d’origine et faire une bonne accroche qui va permettre à la peinture de se "tendre" etc.

Je pourrais tout reprendre de 0 et tenter d'appliquer ces quelques préceptes empiriques, mais j'aimerais remonter ce vélo et l'utiliser enfin, pardi ! Donc je vernis tout ça (au moins, ça j'arrive à faire). Puis ces retouches calamiteuses feront partie de l'historique du vélo. En tout cas, clairement, faut pas faire comme moi. ;D

Petit souvenir pour complèter ce qui précède. J'ai pu me rendre compte, tout bête, que certaines (/la plupart des ?) peintures auto n'aiment pas du tout, mais alors pas du tout s'appliquer après le rustol. C'est ballot, parce que je m'en etais servi en première couche aux endroits esquintés après nettoyage anti-rouille :D Et même après avoir retiré un max de rustol, la peinture de retouche continuait a faire la tronche.

Il m'aurait suffit de faire attention à la notice, car:

Sur son site, pourtant bien en évidence, owatrol a écrit:Incompatible en addition aux peintures à séchage rapide (type carrosserie), aux peintures au caoutchouc chloré ou bicomposants [...]

Il aura sa paire de roues-qui-freinent-aussi-par-temps-pluvieux. ;)


Mes excuses pour les pneus assez hideux. Je voulais du 32. Michelin est client et visite régulièrement les bureaux (eat your own dogfood ;). Ceux-ci étaient les seuls dispos à répondre aux 2 critères. J'ai un vague espoir que l'un d'eux, voyant le massacre, aura à coeur d'y faire quelque chose ;D

Reste plus qu'à lui offrir une selle un peu plus digne (et de la bonne couleur) en partant de celle-ci, trouvée sur une épave:

Premiers tours de roues:

Contre toute attente, ça semble rouler correctement. C'est irréel d'être transporté par un machin qui était encore un tas de pièces en travaux il y a peu. Reste quelques trucs à changer/finir et je reviendrai avec des clichés corrects.

La selle... Bof. On ne peut pas dire que j'ai fait mouche. Je tenterai de faire plus soigné... plus tard ;p Dans l'immédiat, c'est utilisable.

Mon patient 0, comme dirait Body32, arrive à son terme. Ca roule bien ainsi. Après avoir réaligné le frein avant, pas un bruit, si ce n'est le soupir de la gomme sur le bitume. Ca déraille au doigt et à l'oeil. Et ca freine plutôt pas mal, malgre les patins sans doute un peu trop durs, les leviers "suicide" et les jantes chromées.







Bref, je suis content de mon enclume.

Pour l'instant, je laisse le porte bagage de coté (ironie, c'était la toute première pièce sur laquelle je me suis excité). Je ne me sers pour ainsi dire jamais de porte bagage. A remonter au besoin.

Magiques ampoules leds qui s'allument littéralement au quart de tour \o/



L'abus de vernis... J'en ai mis 3 couches. Ca jaunira peut-être, mais au moins je me sentirai protégé sous la flotte. Et ça atténue mes retouches désastreuses :D



Au premier freinage, un capuchon weinmann assorti au reste est parti en miettes :'(

Petite virée avec ses "nouvelles" roues et pneus en 32mm sur diverses surfaces. Présentant mon besoin de gogo anxieux, la DRIEA a veillé à arracher le bitume sur 3km de route à cote de chez moi dans la nuit. En dessous, pavés mouillés et gravier. Dessus, plein de bagnoles enervées par leur journée de boulot. Tu voulais du gravel urbain, frob ? Puis quelques sentiers des bois peuplés de VTTistes circonspects. Verdict: ces pneus sont parfaits. Confortables et pourtant roulants. Reste plus qu'à faire rouler tout ça. \o/

(désolé pour le flou: il commençait à faire sombre)

Au final, ce vélo est ce que j'espérais qu'il serait, voir plus. Comment ai-je fait pour me passer de ça pendant si longtemps ? Grace à vos exemples, m'approprier ce bout de mécanique, qui, quoi que simple, m'était resté mystérieux. C'est l'occasion de vous remercier pour ce forum, pour vos échanges inépuisables, pour votre gentillesse. Votre engouement m'a infecté et ça me fait le plus grand bien ;)

(Juste une dernière question: c'est quoi votre "truc" pour se débarrasser de cet immonde goût de plastique que prend l'eau du bidon ? :D)

Sympa ce vélo et ton compte rendu.
Pour de bidon il en existe en alu avec cuvelage type gourde de montagne et pas de goût de plastique mais moins pratique pour boire car tu ne peux pas le presser pour faire sortir l'eau, pas de monde parfait