Liberia rebadgé Oscar Egg 1977 (tubes "Liberia 102" :)

j'ai trouvé un semblable de 1977 avec cadre 531 et moyeux PELISSIER

MAFAC 2000 a écrit:j'ai trouvé un semblable de 1977 avec cadre 531 et moyeux PELISSIER :face:

Oh! Oui, même raccords et même tête de fourche. Il a l'air très grand celui-là... Tu vas nous faire un sujet ? Le pontêt des freins arrière à été écrabouillé aussi ?

oui , j'en ferai un prochainement et c'est pas un grand cadre , la photo est trompeuse 56 cm

MAFAC 2000 a écrit:oui , j'en ferai un prochainement et c'est pas un grand cadre , la photo est trompeuse  56 cm

Super trouvaille ! Les liberia semblent des vélos vraiment bien fini, et ce même pour un 3 tubes. Hate de voir le sujet!

2 ans se sont écoulées depuis que david26 m'a offert ces superbes cabochons.



J'ai leur ai enfin monté des pédales.



Ensuite, solidarisé les deux avec quelques bricoles (merci David, merci Alfy). Pour finir, on sort parader avec les dits cabochons.



Il y a des chantiers qui nécessitent peu d'effort et se font tout seuls. Puis il y en a d'autres. Chaque partie de cet assemblage aura a été une prise de tête. Un nid d'embrouilles sans fin. De l'habituel.





Le SJ A102 avant n'est sorti qu'un an plus tard, en 1979. Allez, ça passe...



... au plus exotique, comme ce serrage de selle maltraité pour accommoder un tige beaucoup trop petite (de 24.7mm à 25.1mm, écrasée par le serrage), qui a retrouvé une forme ronde, diamètre de 25.5mm. Une Kaloy de 25.8mm très rayée mais d'épaisseur généreuse, une fois affinée et polie, rentre pile poil.



... en passant par des bluemels dégotés en morceaux pliés. Une véritable restauration ceux-là. Assez plaisant à faire. Hélas, la patte de dérailleur visiblement sciée empèche de reculer la roue arrière comme il faudrait.



D'ou ce jour disgracieux à l'arrière.

Elle devait être identique à celle de son cousin.



A noter d'ailleurs, la finition fort honorable est similaire entre ces deux modèles très semblables. Tube pour plouc ou pas, sous-traitance ou pas, chez Liberia, on soignait ses cadres.



Je me demande à quel point le pontet arrière n'est pas tout simplement brassé trop bas aussi. Les patins des racer, callés au reach minimal, doivent néanmoins être inclinés légèrement vers le haut pour s'aligner sur la jante.

Pour que ma flotte reste homogène, j'ai abandonné l'idée de boyaux, aidé en cela par la disparition de leur remplacements dans les livraisons chaotiques du premier confinement. L'étagement de la roue libre a suivi le mouvement vers la décontraction: 14,17,19,22,26.

Je suis parvenu à correctement recupérer l'une des 2 cocottes (vapeur, wintergreen oil, etc.). L'autre est litterallement partie en mièttes. Plus personne n'en ayant en stock, des demies-cocottes les ont remplacées.



Les 2 manivelles étaient décallées de presque 1cm et la ligne de chaine mal fichue. Quatre axes différents ont dû être testés pour rectifier sans que le petit plateau ne touche le cadre.

Ce qui caractérise ce vélo, c'est l'alignement IM-PE-CA-BLE des éléments frontaux.



Le porte paquet part dans un sens, le garde boue dans l'autre. L'arrêt de gaine a été plié lors d'un vautrage qui a laissé un petit enfoncement sur le raccord et a du détruire le cintre. Oui, même le logo est de traviole ! Ca, j'y suis pour rien. Du moment que les trucs tournants le fassent dans le bon plan, c'est le principal j'imagine. En roulant, on regarde plutôt vers l'avant.

C'est ce cadre qui m'a convaincu de ne plus rustoler après acide phosphorique. Le vernis Tonkinois fait tout aussi bien le job, sans jaunir, lui. Au final, ce sont juste des huiles de lin avec des agents spécifiques. La phosphatation en dessous fait déjà le job de l'anti-rouille du Rustol. La première application Rustol, orangée après 2 ans, est bien visible à certains endroits sous les 2 couches de Tonkinois, qui en outre est plus dur et tient mieux dans le temps, en particulier sur la visserie.

La fourche, bout de rouille strié, surtout sur la partie qui était peinte. Un peu de traviole aussi. Redressée, alignée, dérouillée, polie, vernie. Puis repolie, revernie. Puis repolie, revernie ... Oh, stop !!

Il a quand même meilleure mine et ne roule pas trop mal. Même sans les mains. Espérons qu'il connaisse moins d'outrages dans sa vie future. C'est pas ici que j'aurai à convaincre du monde, mais ces vélos, même de base, étaient beaux, tout simplement. Pas sur qu'on ait gagné sur ce terrein depuis...



Bref, depuis tout ce temps, le petit poirrier est mort, mais le vélo roule.

J'ai re-transféré un décaleur d'un autre, mis une sacoche avant chargée à 1.5kg, baissé la potence pour compenser la perte aérodynamique... xD Enfin, je m'en suis allé essayer tout ça face au vent.

Ben, vers 60km/h vent de face (en descente, je vous rassure), voilà qu'il se met à guidonner mon gaillard. C'est pas violent, mais désagréable quand même. Sans sacoche, ça ne guidonnait pas, même sans les mains.

Vous me direz, c'est pas une géométrie de randonneuse. L’empâtement est assez faible, etc. Vais tenter avec un jante superchampion identique à l'avant, déjà.

Me suis aperçu que la roue avant affichait un déséquilibre marqué. Ca ne coûtait rien d'essayer (puis surtout, c'est moins pénible que de remonter ce pneu sur une autre roue), donc équilibrage au doigt mouillé avec quelques gros boulons, scotch et fil de fer pour voir. Pas de photo, le bidouillage faisant vraiment trop pitié...

Redescente (3 fois ! ^^), toujours à bonne allure avec vent de face et sacoche chargée -> plus aucun guidonnage.

Tentative dans grosso modo les mêmes conditions avec le contrepoids bricolé en moins -> Re-guidonnage.

... avec plus de charge dans la sacoche -> Guidonnage toujours.

... avec la sacoche quasi-vide -> Guidonnage toujours.

... sans la sacoche -> Plus aucun guidonnage.

J'aurais bien essayé une dernière fois en roulant carrément plus vite, mais j'en avais marre de grimper ma colline, puis c'était l'heure du lâcher de kékés sur le circuit. Voilà, c'étaient mes expériences du samedi...

Et si ... et si je tentais de profiler ma sacoche ?

abandonne la sacoche ....

Un gogo n'abandonne jamais !  :D

J'ai pris goût à mettre un peu de poids à l'avant. Quelques gadgets, 2 repas, des machins à grignoter, c'est parfait. Les trucs encombrants mais pas lourd vont plutôt à l'arrière. Par contre, on paye une pénalité réelle par vent de face, quand la vitesse air devient significative.

C'est le moment de bricoler un truc comme ça:



ou ça ? :E



Dans la même veine, je viens de me rendre compte... enfin, j'imagine... que personne ne se hasarde à utiliser des prolongateurs de cintre avec des gaines de frein aériennes, ou bien si ?

frob a écrit:
Dans la même veine, je viens de me rendre compte... enfin, j'imagine... que personne ne se hasarde à utiliser des prolongateurs de cintre avec des gaines de frein aériennes, ou bien si ?

Je pense que ça dépend de la valeur qu'on accorde à ses dents/clavicules/os en tous genres...

Jeffski a écrit:Je pense que ça dépend de la valeur qu'on accorde à ses dents/clavicules/os en tous genres... :lol:

xD

Sur de longues lignes droites picardes, il m'arrive de poser mes coudes sur le cintre... mais c'est mal, je sais.

Grace à un dérailleur détruit, celui-ci peut sortir de son anonymat.

Repassé un petit coup sur le garde boue avant, qui avait pris de sales coups de cale pieds. Le toe overlap (comment on dit en françois ?) n'est pas flagrant, mais quand on arrive au bout de sa route, un peu fatigué, sur un chemin merdique...



... et enfin mis les protections qu'Alfie m'avait gracieusement envoyées  \o/

Ca griffera déjà un peu moins.

Aménagement caniculaire \o/





Ca m'y fait penser que je n'ai toujours pas cherché (ni payé :E) les bidons VVAV commandés il y a une éternité. S'il en reste, faudra que j'aille visiter l'homme des stocks.

Ben frob, voilà pourquoi il faut toujours méticuleusement dégraisser une pièce avant de la vernir ! Ca fait désordre.



[3 couches et autant de semaines de sèchage plus tard] Aaah, c'est à nouveau présentable.

REPs diaboliques dans les dunes.


Impassibles et discrets... Tout l'inverse de cette machine infernale à la respiration affolante (sous le cagnard, c'est encore plus fort):


... et de sa pote aciérie, surréelle (la piètre qualité de l'image ne rend pas justice à ce point de vue onirique):


Vous me faites marrer tous, avec vos jolis panoramas bucoliques baignés d'air pur. :p La zone industrielle de Duinkerke, c'est un carnaval de formes, de couleurs improbables, de son et ... d'odeurs ! Brutalement magique. Je regrette amèrement de n'avoir pas eu d'appareil digne de ce nom. Il y a de quoi faire un reportage photo magnifique.

Week-end a Zuydcoote...

C'est quoi ces cilo ronds , centrale nucléaire ?

Oui c'est Gravelines et ces 6 REP. ^^

Ca faisait un moment que je voulais lui faire coucou.

C'est qu'il a rudement fière allure ce Libéria

Le tour de France des centrales nucléaires à vélo, voilà un thème qu'il est bon