Au barrage de Grand-Maison, on est à 1700m, mais après 90m de gain en altitude, on redescend à nouveau à 1720m avant de s'élever à nouveau (cette fois pour de bon
) jusqu'au Col de la Croix de Fer à 2064m. Au sommet, le site est un peu gâché par l'aspect "parking" qui rend les prises de vue difficiles.
Bon, et d'un
le premier grand col de cette rando est derrière nous. Je commence à avoir faim. Les Speculoos grignotés pendant la grimpée m'auront juste fait patienter. Alors on se couvre pour filer vers Saint-Jean d'Arves où le repas chaud de l'organisation est le bienvenu
. On casse-croute en compagnie d'une famille de sympathiques cyclos bourguignons que nous reverrons plus loin le lendemain.
Le repas avalé, une belle descente nous amène au pont de Belleville à 1227m, au pied du Col du Mollard qui lui est à 1630m. 6km seulement mais des passages aux alentours de 10% sans vraiment de passages pour se refaire la cerise en cas de besoin. Alors l'arrêt photo est dans ce cas un bon prétexte
, d'autant que le paysage est sublime et qu'il y a peu de circulation.
Au sommet de ce magnifique petit col, on réenfile nos coupe-vent pour filer vers le Col de la Confrérie ;
A partir de là commence une longue descente d'une douzaine de kilomètres de pente régulière. La route, étroite, à la viabilité de route secondaire et aux nombreux lacets, rend la dégringolade assez technique mais très jouissive, d'autant que la circulation est rare. Nous apprécions nos pneus larges et nous sommes visiblement beaucoup plus à l'aise que d'autres à la monte plus fine
.
Le retour à la civilisation, à Saint-Jean de Maurienne est d'autant plus dur que la route initialement prévue par les organisateurs est barrée par un éboulement et nous sommes obligés d'emprunter la bande cyclable de l'ancienne Nationale 6 jusqu'à St-Michel de Maurienne
. Là, nous faisons une pause dans un café histoire de reprendre des forces avant d'attaquer le Col du Télégraphe. En 12km il nous faut regagner 850m d'altitude. On rame, pas tant à cause de la difficulté, mais en raison de la circulation motorisée intense en ce samedi après-midi. Le bruit notamment des nombreux groupes de motards rend la grimpée pénible et Stef a un gros passage à vide. Il arrive néanmoins peu de temps après moi au sommet.
Il ne nous reste plus qu'à se laisser glisser jusqu'à Valloire où Stef se précipite vers la première patisserie pour calmer ses envies de flan
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Ce petit goûter est le bienvenu avant de rallier nos hébergements, à l'UCPA pour Stef et 1,5km plus loin pour moi dans un gîte de groupe réquisitionné par l'organisation sans faille des Cyclos Grenoblois aux Vernets. La douche et le repas sont bien appréciés, de même que l'ambiance bon enfant qui règne dans les chambrées
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Allez, bonne nuit les petits
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