Un PR10! Un de plus! Alors, je vais faire court…
Novembre 2011, je récupère le vieux Peugeot PH15 de ma mère qui rouillait dans un cabanon de jardin. Je le remets en état (enfin… non! Je l’ai transformé en single speed. Une erreur de jeunesse ) et je découvre le monde du vélo vintage.
Janvier 2012, je décide de me chercher aussi un vieux clou...
Enfant, je me suis dessiné un jour un damier sur un t-shirt blanc pour ressemblé à Bernard Thévenet et mon choix se porte donc sur un PX10 des années 70 vu sur eBay. A vrai dire, je n’ai encore aucune idée à quoi ressemble réellement un PX10 ni combien ça coûte.
Une fois le PX10 à la maison, je me rends compte qu’il s’agit d’un PR10 mais cela ne freine pas mon enthousiasme. Le vélo est blanc avec des damiers comme celui de Bernard! Il est complet et la peinture n’est pas trop pourrie. Quelques pètes, beaucoup de rayures, de la rouille mais rien de grave hormis un petit 1 poc (j'y reviendrai).
Février 2012, je m’attaque à la restauration du vélo de Bernard. Mon premier vieux clou! Je démonte, je dégraisse, je décrasse, je baigne dans le vinaigre, j’astique, je polis, je rustole (puis je regrette car ça laisse une pellicule jaunâtre) et je remonte certaines pièces.
Je bidouille pour éviter de quitter l'atelier pour acheter les outils manquants.
Pour toutes les rayures superficielles, j’utilise de la paille de fer 000 avec du polish auto sachant que je vais devoir faire un voile de vernis avant de remonter le vélo. Le résultat est bluffant et la peinture a retrouvé une seconde jeunesse.
Avant
Après
Crac le Delrin! Dommage, je m'en rends compte qu'après l'avoir démonté, décrassé et remonté
Restauration de la sonnette qui était totalement rouillée à l'intérieur et dont une pièce était cassée.
Dans mon bazar, je retrouve un apprêt anti-rouille blanc. Je fais un essai sur le cadre et surprise, le blanc est vraiment très proche du blanc du cadre. Je fais toutes les retouches avec. Le résultat n’est pas parfait. Les retouches sont bien visibles et avec le temps, l'apprêt devient jaunâtre.
C’est moche. Je ne sais pas quoi faire. Je suis dégoûté. Je range les pièces dans une boite, je pends le cadre à un crochet et pose la fourche sur une armoire à la cave. J'en oublie même de faire des photos.
Mai 2016, je suis inscrit à l’Anjou Vélo Vintage à la mi-juin, mais je n’ai pas de vélo. Je décide de sortir le PR10 de la naphtaline.
Je traite mes retouches moches avec de la paille de fer et du polish jusqu’à n’avoir qu’une très fine couche d’apprêt. Surprise, le résultat est satisfaisant. Les pètes sont toujours visibles mais seulement de près.
Le remontage se fait sans encombre si ce n’est des problèmes avec le dérailleur arrière.
En 2012, j’avais démonté et briqué le dérailleur d’origine pour me rendre compte au remontage que le Delrin était fendu. A l’époque, un tonton, un certain Casquà-Houblon, m’avait vendu un autre dérailleur. Je le démonte, nettoie et remonte mais bizarrement, malgré tous mes essais (et démontages), il ne veut pas fonctionner. Je me décide de prendre le dérailleur de mon Saint-Etienne pour me rendre compte qu’il est aussi fendu. Je contacte alors un le Gogo strasbourgeois, qui m’envoie en quelques jours un dérailleur de rechange, plus récent mais tout en métal.
4 an après, quelques pièces ont disparus...
Ça avance.
Bientôt fini.
Fini!
Voici quelques photos faites à mon retour de l’Anjou Vélo Vintage.
Il n’est donc plus très propre. Il a roulé, un visiteur du stand à Saumur l’a fait tombé et l’aller-retour dans la voiture n’a pas épargné la peinture.
La tige de selle, un poil trop fine. J'ai dû rajouter des feuillards. Le scotch noir m'a servi de repère pour contrôler si la selle ne descendait pas!
Patins Koolstop montés à l'arrache la veille de l'Anjou Vélo Vintage.
J'ai intervertis les poignées pour avoir les côtés extérieurs abimés à l'intérieur, donc moins visibles (je les ai tout de même polis)
Pas conforme au catalogue de 1975 mais bien plus fiable
Je viens de réaliser qu'en 4 ans dans notre cave, l'autocollant Reynolds s'est beaucoup détérioré (voir l'autre photo ci-dessus)
Maintenant, on va pouvoir jouer au jeu des 7 erreurs.
- la gaine de frein arrière est trop longue. Je sais mais elle restera comme ça jusqu'au jour où je change le cable
- la selle est bien horizontale. Si si!
- je n'ai pas retrouvé les petites vis qui maintiennent la selle à l'arrière. Donc, j'ai bidouillé.
- les 3 colliers sur le tube horizontal sont trop près les uns des autres. L'un cache le poc dont je parlais plus tôt et les 2 autres ont été placés symétriquement
Je tenais encore à remercier les Tontons Roolder (pour la pièce manquante de la sonnette) et Caskantéflon (tige de selle et dérailleur) et les Gogos Myyra (avec l'aide de DanyWild pour les roues et le plateau de 52) et VincentR (dérailleur, passe-câble et petites pièces...)
Novembre 2011, je récupère le vieux Peugeot PH15 de ma mère qui rouillait dans un cabanon de jardin. Je le remets en état (enfin… non! Je l’ai transformé en single speed. Une erreur de jeunesse ) et je découvre le monde du vélo vintage.
Janvier 2012, je décide de me chercher aussi un vieux clou...
Enfant, je me suis dessiné un jour un damier sur un t-shirt blanc pour ressemblé à Bernard Thévenet et mon choix se porte donc sur un PX10 des années 70 vu sur eBay. A vrai dire, je n’ai encore aucune idée à quoi ressemble réellement un PX10 ni combien ça coûte.
Une fois le PX10 à la maison, je me rends compte qu’il s’agit d’un PR10 mais cela ne freine pas mon enthousiasme. Le vélo est blanc avec des damiers comme celui de Bernard! Il est complet et la peinture n’est pas trop pourrie. Quelques pètes, beaucoup de rayures, de la rouille mais rien de grave hormis un petit 1 poc (j'y reviendrai).
Février 2012, je m’attaque à la restauration du vélo de Bernard. Mon premier vieux clou! Je démonte, je dégraisse, je décrasse, je baigne dans le vinaigre, j’astique, je polis, je rustole (puis je regrette car ça laisse une pellicule jaunâtre) et je remonte certaines pièces.
Je bidouille pour éviter de quitter l'atelier pour acheter les outils manquants.
Pour toutes les rayures superficielles, j’utilise de la paille de fer 000 avec du polish auto sachant que je vais devoir faire un voile de vernis avant de remonter le vélo. Le résultat est bluffant et la peinture a retrouvé une seconde jeunesse.
Avant
Après
Crac le Delrin! Dommage, je m'en rends compte qu'après l'avoir démonté, décrassé et remonté
Restauration de la sonnette qui était totalement rouillée à l'intérieur et dont une pièce était cassée.
Dans mon bazar, je retrouve un apprêt anti-rouille blanc. Je fais un essai sur le cadre et surprise, le blanc est vraiment très proche du blanc du cadre. Je fais toutes les retouches avec. Le résultat n’est pas parfait. Les retouches sont bien visibles et avec le temps, l'apprêt devient jaunâtre.
C’est moche. Je ne sais pas quoi faire. Je suis dégoûté. Je range les pièces dans une boite, je pends le cadre à un crochet et pose la fourche sur une armoire à la cave. J'en oublie même de faire des photos.
Mai 2016, je suis inscrit à l’Anjou Vélo Vintage à la mi-juin, mais je n’ai pas de vélo. Je décide de sortir le PR10 de la naphtaline.
Je traite mes retouches moches avec de la paille de fer et du polish jusqu’à n’avoir qu’une très fine couche d’apprêt. Surprise, le résultat est satisfaisant. Les pètes sont toujours visibles mais seulement de près.
Le remontage se fait sans encombre si ce n’est des problèmes avec le dérailleur arrière.
En 2012, j’avais démonté et briqué le dérailleur d’origine pour me rendre compte au remontage que le Delrin était fendu. A l’époque, un tonton, un certain Casquà-Houblon, m’avait vendu un autre dérailleur. Je le démonte, nettoie et remonte mais bizarrement, malgré tous mes essais (et démontages), il ne veut pas fonctionner. Je me décide de prendre le dérailleur de mon Saint-Etienne pour me rendre compte qu’il est aussi fendu. Je contacte alors un le Gogo strasbourgeois, qui m’envoie en quelques jours un dérailleur de rechange, plus récent mais tout en métal.
4 an après, quelques pièces ont disparus...
Ça avance.
Bientôt fini.
Fini!
Voici quelques photos faites à mon retour de l’Anjou Vélo Vintage.
Il n’est donc plus très propre. Il a roulé, un visiteur du stand à Saumur l’a fait tombé et l’aller-retour dans la voiture n’a pas épargné la peinture.
La tige de selle, un poil trop fine. J'ai dû rajouter des feuillards. Le scotch noir m'a servi de repère pour contrôler si la selle ne descendait pas!
Patins Koolstop montés à l'arrache la veille de l'Anjou Vélo Vintage.
J'ai intervertis les poignées pour avoir les côtés extérieurs abimés à l'intérieur, donc moins visibles (je les ai tout de même polis)
Pas conforme au catalogue de 1975 mais bien plus fiable
Je viens de réaliser qu'en 4 ans dans notre cave, l'autocollant Reynolds s'est beaucoup détérioré (voir l'autre photo ci-dessus)
Maintenant, on va pouvoir jouer au jeu des 7 erreurs.
- la gaine de frein arrière est trop longue. Je sais mais elle restera comme ça jusqu'au jour où je change le cable
- la selle est bien horizontale. Si si!
- je n'ai pas retrouvé les petites vis qui maintiennent la selle à l'arrière. Donc, j'ai bidouillé.
- les 3 colliers sur le tube horizontal sont trop près les uns des autres. L'un cache le poc dont je parlais plus tôt et les 2 autres ont été placés symétriquement
Je tenais encore à remercier les Tontons Roolder (pour la pièce manquante de la sonnette) et Caskantéflon (tige de selle et dérailleur) et les Gogos Myyra (avec l'aide de DanyWild pour les roues et le plateau de 52) et VincentR (dérailleur, passe-câble et petites pièces...)