prosperjunior Jeu 25 Aoû - 12:57
Bonjour à tous
!
Je ne vais pas ajouter au concert de louanges (fort mérité, du reste), mais plutôt un témoignage qui explique toute l'ambiguïté de mon ressenti face aux bicyclettes Routens.
Tout d'abord, il faut dire que c'est une randonneuse Routens noire qui a été l'évènement fondateur de ma vie de cyclo. Aperçue à une concentration fédérale à Blandy-les-Tours, entre Vaux-le-Vicomte et Provins, j'ai été subjugé par sa ligne trapue, ses haubans croisés, sa fourche à plaquettes et ses pneus de 650 Wolber "Super-Randonneur"
...
Pendant des années, tout ce que j'ai pu me payer, ce sont ces pneus
, mais le reste de mon matériel n'était pas à la hauteur
...
Mes connaissances techniques progressant, le mythe restait entier mais j'ai mieux détaillé les solutions retenues et un élément m'a toujours choqué, c'est le câble de frein arrière passant à travers le tube de selle et les tasseaux de freins en avant des haubans
... Si avant l'ère des sacoches surbaissées cette position pouvait se défendre, elle m'est toujours apparue comme une coquetterie anti-mécanique par la suite
...
A cause de ça (ou grâce à ça), je n'ai jamais été tenté d'avoir une Routens dans mon cheptel, j'ai peut-être tort.
Routens reste un mythe et c'est finalement très bien ainsi, l'ami Merops rendant un bien meilleur hommage à ces machines que je n'aurai pu le faire
.
Je dois trop à cette Routens, Graal fondateur de ma passion qui a tout déclenché il y a quarante-cinq ans
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