Randonnée Ch'ti vélo rétro le 2 avril 2023 à FOREST SUR MARQUE (Nord)

pas de photos de la grooooossse fricadelle ?

Engloutie trop vite....

Après déjeuner, Robur, dans son soucis constant de bien faire les choses, nous avait organisé une visite privée du Vélodrome mythique qui accueille les courageux cyclistes du Paris-Roubaix depuis des décennies.



C'est donc un membre de l'association des amis du Paris-Roubaix (petit, bedonnant, moustachu et qui n'avait pas l'accent de Belleville) qui nous a servi de guide et nous a ouvert les portes secrètes avec force d'anecdotes : l'homme qui a serré la main de l'homme qui a serré la main de l'homme qui a serré la main du Blaireau  

Un lieu cocasse fût les douches : une sorte de labyrinthe de béton servant de cabine avant d'aller se doucher. Et l'association a eu l'idée de nommer chaque cabine du nom d'un des nombreux vainqueurs.

Tout le monde s'est pris au jeu de la photo devant l'année de naissance et fort heureusement pas à celui de la promiscuité de la cabine...
Et tout d'abord honneur à nos ainés du contingent 58  



Deux années nous séparent Manu et moi mais nous nous sommes malgré tout retrouvé tout deux en cabine à cause de Monsieur Merckx  



Et Ravi, le cadet de la bande qui -sale gosse- n'a pas pu s'empêcher de tirer sur une chainette. Le voici tout penaud !!!

Ravi est né en 2017? Il paraît bien plus vieux...

Au mini musée, des vélos, forcément...



Et nos hôtes, bien rodés à l'exercice, nous ont même offert de la boisson locale en fin de visite  

Il n'a pas subit un prélavage , pas mouillé :mr ravi

L'après-midi a passé vite. Prosper ayant entretemps récupéré son véhicule rafistolé dans l'urgence.
Nous sommes rentré au logement à pied pour les derniers préparatifs de la soirée de gala, l'occasion de constater que, d'une part Clamar a un gouffre sous le nez  



Et que d'autre part, toutes les maisons ne sont pas de briques rouges à Roubaix  



J'allais oublier de dire que Clamar se comporte comme une vraie nana devant les vitrines...  Mais quand ce n'est pas de la bouffe, c'est de la boisson... Alors, sur le retour, il a aussi fallu faire une étape dans une brasserie et acheter d'autres cartouches au cas où nous aurions été en panne de munitions

Le débrouillard et fort sympathique dépanneur de la Prospermobile a usé un bout de son samedi et les compétences d'un copain pour nous faire un dépannage de fortune en manchonnant et soudant les deux extrémités cassées du "câble de dérailleur" du véhicule . Cerise sur le gâteau, il nous l'a ramené devant le vélodrome de Roubaix à l'issue de notre visite.
Des gens comme ça, on se dit que c'est une espèce en voie de disparition , aussi, si vous avez besoin d'un dépanneur sur l'agglomération lilloise, les établissements Le Gallou de Lesquin, s'imposent (publicité gratuite et amplement méritée !).

Ce n'était pas mon week-end de chance , car le dimanche, j'ai réussi à pourrir la rando de Sebkeita et ChristopheP par une crevaison sournoise et une chambre à air de rechange défectueuse ... J'en profite humblement pour les remercier platement de leur assistance et solliciter leur pardon pour cet incident qui nous a ensuite valu de nous perdre copieusement, nous privant ainsi d'aller jusqu'au carrefour de l'arbre .

Nos invités sont arrivés : Madame Robur, accompagnée de son cher et tendre. Puis ChristopheP et Sebkeita qui sortaient de leur douche en Moselle.

L'apéro a enfin pu débuté dans cette belle ambiance que j'affectionne. Vous savez ces moments privilégiés où les gens prennent plaisir à être ensemble, sans rien avoir à tenter de prouver à personne, tous sur un même pied d'égalité dans le bruit et la bonne humeur.
J'ai pris le temps d'ouvrir mon dictionnaire animalier ; c'est officiel, le chien aboie, l'âne brait, le chameau blatère et le Gogo jacasse



Je vous promet que l'ami Robur était très heureux de partager ce moment parmi nous



Dommage que les photos ne soient pas de bonne qualité, mais les souvenirs restent...

Quelques clichés de l’arrêt au stand de la prospermobile :


On a eu quelques inquiétudes sur le mode de réparation  

Christophe n'est pas arrivé les mains vides, apportant en plus de sa bonne humeur quelques organes pour bibi, deux excellentes tartes au Maroilles préparées par sa maman qui ne se sont pas vu mourir et une tarte au sucre qui a été englouties le lendemain matin au petit déjeuner.

Ici Christophe entre Ravi et Johan



Là, un de nos modérateurs, Seb avec les outils à la main



Et enfin, les deux nanas de la soirée qui ont passé leur samedi à faire du shoping, la toujours souriante Madame Robur et la performante Mère Denis, c'est ben vrai ça  

L’attente se passe dans une ambiance détendue : on n’a pas de plan  

Heureusement que vous êtes tombé sur un dépanneur en or

Oui tellement au max qu’on avait même notre logement au cas où testé par Ravi et Clamar

Comme on le voit sur les dernières photos, l'humeur des belligérants n'a pas été altérée par le mauvais karma de l'un d'eux , c'est ça la force des Gogos en Goguette !
Tant et si bien qu'il n'a pas fallu longtemps pour décider de rallier l'écurie pédalus jambus, nonobstant une drache un rien pénétrante et quelque peu frisquette ...
On s'est dit que c'était la manière locale de nous dire "Bienvenue chez les ch'tis", et qu'il n'eût pas été raisonnable de rallier le gîte autrement qu'à vélo et sous la pluie ... Seul le téléphone/GPS de Ravi, notre poisson pilote, a exprimé quelque désaccord sur la fin, mais celui de Clamar, aussi étanche que son propriétaire , nous a sauvé la mise ...

Dimanche D-Day est enfin arrivé. Lever 7:00, petit-déjeuner dans le silence de la préparation mentale, Claude est ballonné, peut-être des relents de la veille
Seul mon vélo n'est pas prêt mais les copains filent un coup de main. C'est mon galop d'essai avec ce biclou et en partant pour l'évènement du jour, je ne réussis pas à me rassurer sur les 6 kilomètres : le vélo guidonne tant que je n'ose même pas changer de vitesses...
Sur place, un gonflage en règle à 6 bars remettra les pendules à l'heure.

C'est parti pour d'autre photos ! Et ça débute par un concours de bedaine entre Clamar et moi  



Robur en tenue d'apparat, l'air solennel comme à une remise de médaille.



Et enfin la photo souvenir que nos compagnes respectives poseront fièrement au dessus de la cheminée

Denis91 a écrit:
Et enfin la photo souvenir que nos compagnes respectives poseront fièrement au dessus de la cheminée

Vous faites deux belles paires

clamar a écrit:

Denis91 a écrit:
Et enfin la photo souvenir que nos compagnes respectives poseront fièrement au dessus de la cheminée

Vous faites deux belles paires

Des concurrents sévèrement burnés.......

Il y avait quelques vélos plaisant à voir sur place, dont ce Tobec plus neuf que neuf. J'ai discuté avec le proprio qui m'a expliqué se l'être fait refait par un atelier de Strasbourg pour ses 50 piges.




Là, c'est plus du folklore...



Je regrette de ne pas avoir photographier le Tobec rouge de 1955 qui trainait à droite en rentrant à l'intérieur...

La rando débute avec la Team de Ttrik914





Mais bon, lui je lui cause plus depuis qu'il a décidé que mon vélo violet était trop court...

Merci pour ce joli reportage , Denis il paraitrait que tu envisagerais une sortie gogos en allemanne vers bedaine -bedaine ?

papa86 a écrit:Denis il paraitrait que tu envisagerais une sortie gogos en Allemagne vers bedaine -bedaine ?

Ah, voilà, je comprend enfin l'origine de la mienne, vu que ma ville natale n'en est pas loin

Un membre de la Ttrik Team avec à gauche notre modo du jour désabusé d'avoir perdu ses pieds faute de sang dans les veines et de gras sur le reste du corps. A moins qu'il se soit vexé (c'est dans l'air du temps sur le forum   ) de ne pas avoir gagné le concours de tenue d'époque... A droite, Là-Haut et Tractopelle en arrière plan.


CristopheP qui piaffait d'impatience avant le départ et non rassasié à l'arrivée, tout comme son compagnon sudiste. Mais c'est tout à leur honneur de ne pas avoir abandonné un Gogo avec chambres à air à l'agonie.



J'ai eu le temps de faire des photos, vu que mon binôme du jour a voulu faire comme les autres, à 700 mètres du départ, juste pour crâner    

Reprenant notre route, nous sommes tombés sur une bestiole agonisante dans le bas côté. Quand je pense qu'il y a des nordistes assez chauvins pour clamer qu'un Bertin c'est increvable...




La réparation de la roue, tout comme le bidouillage de la ProsperMobile ne tiendra pas la journée