Un course Jo Routens à raccords Nervex - 1956

padetraka a écrit:

Shimagnolov a écrit:Le sablage, tu peux même trouver moins cher..
La peindure, un carrossier m'a fait ce devis pour mon Suunn vert "basique" il y a un mois.

avec la TVA sur le devis ??

J'étais avec le vélo, il l'a vu, m'a dit que sa machine ferait exactement la même teinte ... que c'était du basique ... pas du métalisé à la c... vernis quand même: ça fera 70 zeuros net.
Devis gratuit

Ca m'y fait penser que j'ai un cadre repeint qui sèche/durcit depuis presque 6 mois. Faudrait peut-être que j'envisage de m'en occuper :D Ou bien cet hiver. Comme ça, il aura passé une année...

Désolé padetraka. Mais en même temps, ta documentation imagée est précieuse, ainsi que les commentaires avisés qu'elle suscite. Je sais... ça te fait une belle jambe.

Ça y est, le petit Routens est déposé chez une carrossière-peintre automobile. Très bon contact avec cette jeune professionnelle qui a déjà peint plusieurs cadres de vélo (elle était passée dans l'émission "SOS Garage de Lagaf').

Elle a repéré le travail méticuleux de décapage notamment autour des circonvolutions des raccords Nervex. Elle va tenter de faire disparaitre le poc du tube de selle soit en passant des outils fins par le haut du tube, soit en appliquant une goutte de mastic-aluminium. Elle va appliquer un apprêt garnissant anti corrosion, le poncer, puis 2 à 3 couches de peinture qu'elle fabrique elle-même (avec la machine offerte par SOS Garage). On reste sur le bleu pastel RAL 5024.

Puis passage du cadre dans un four à 60° pour "étirer" la peinture. Elle posera le deuxième décalco "Jo Routens" que j'ai recommandé. Puis pose d'un vernis brillant qu'elle m'a conseillé anti-rayure car très résistant.

On va être sur un résultat très qualitatif je pense, avec un traitement anticorrosion qui n'existait pas à l'époque.

Oui parfois on regrette un souci d économie qui au départ paraît légitime.
Faut dire aussi qu avec des devis à géométrie variable il est difficile de savoir quel est le prix réel d une prestation.

Bonjour toutes et tous, revenu de peinture il y a pas loin d'un mois, le Jo Routens a donc retrouvé sa vocation première de vélo de course, rééquipé en Huret d'époque (dérailleurs), d'un système de freins LAM Super-dural d'époque aussi et d'une selle Pearl de course. J'ai troqué les manivelles TA contre des manivelles Stronglight 49D et remis les plateaux et pédales d'origine (50-43).

La roue libre 5V de 14-24 passe très bien avec le dérailleur Huret à chaînette 5V. Et après petit essai (les boyaux ne sont pas encore collés) on comprend la dénomination de dérailleur "suicide" !

Le cintre alu a une forme correspondant à l'époque aussi.

Seules les roues "Record" sur moyeux Atom sont plus récentes (seconde moitié années 70's)






















Poids : 9,9 kg, sans les sangles de cale-pieds ni la colle à boyaux (soit 800 g de moins qu'en version "randonneuse" vue à la Solognote)

Très jolie restauration, avec le respect de la teinte d'origine. J'aime beaucoup Bravo !

Très réussi, lui, dis donc. \ö/

Le dérailleur avant comme ça, on s'y fait. Du moins, je m'y suis fait étrangement vite (mais j'ai des bras d'orang outan aussi).

Fais gaffe que le surplus de graisse de la direction ne finisse pas sur les patins. Une coulure est si vite arrivée ;D

merci tophleur et frob. Pour le surplus de graisse, c'est déjà nettoyé, je l'ai vu aussi sur la photo

Bravo, il est de toute beauté ce vélo !

Superbe restauration, bravo

piero33 a écrit:Bravo, il est de toute beauté ce vélo !

Marco34 a écrit:Superbe restauration, bravo

Merci à vous deux les zamis, je l'ai essayé sur une plus longue distance, sur belle piste cyclable oblige, vu que je n'ai toujours pas collé les boyaux.  Effectivement, on s'y fait assez vite au dérailleur suicide mais ça reste quand même pas du tout pratique. Les premières fois, heureusement que j'étais sur piste protégée car quand tu relèves les yeux sur la route après avoir cherché le levier, ben... tu réalises que tu a bien dévié vers la gauche de la piste. Faut faire gaffe à le manipuler sans décoller le regard de la route !